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du :t I Mai 1952
publié sous la direction technlaue
de A. -P. RICHARD.
PREMIER BULLETIN C. S. T. D’INFORMATIONS
A maintes reprises, nous avions demandé que la Commission Supérieure Technique du Cinéma veuille bien fournir des informations sur ses activités.
Jusqu’ici, ces demandes étaient restées sans réponse. C'était assez décevant mais compréhensible car la rédaction d’un bulletin d’informations exige une organisation coûteuse, et beaucoup de dévouement de la part de ceux qui l'établissent.
La fonction de membre d’une commission ou sous-commission étant bénévole, il s'ensuit qu’on doit avoir quelque indulgence pour ceux qui, gracieusement, consacrent une partie de leur temps à des études ardues, au service d'une collectivité qui ne leur en manifestera aucune reconnaissance.
Voici, dans l’introduction du Bulletin n" 1 qui vient de paraître, quelques lignes signées du président de la C.S.T., lesquelles soulignent les buts que se propose la Commission :
« Si la C.S.T. mène à bien les tâches qui sont sa raison d’être, on peut — aussi paradoxal que cela puisse paraître — lui faire grief de les obtenir par un travail silencieux et méthodique, au sein d’une profession où rien ne se conçoit sans un effort publicitaire constant.
« Sait-on assez, par exemple, que, chaque semaine, se réunissent les Commissions de la C.S.T. spécialisées dans les techniques aussi diverses que la prise de vues, la construction et la sécurité des salles, la projection sonore, les effets spéciaux, les travaux de laboratoire ? Connaît-on suffisamment les études effectuées ? les projets discutés et mis au point ? les cahiers des charges établis ? les normes définies ? les réponses et les résolutions proposées aux consultations du C.N.C. dont les décisions intéressent la profession entière ? les incidences économiques dans la Production et l’Exploitation de telle ou telle solution nouvelle ?
Le sait-on assez ?... ou plutôt le sait-on seulement ? C'est pour parer à cette lacune que nous avons créé ce bulletin qui, chaque mois, apportera à l’ensemble de la profession les informations qu’elle est en droit d’attendre de la C.S.T. ».
F. Orain,
Président de la C.S.T.
UNE RÉUNION DE NORMALISATION INTERNATIONALE A NEW YORK
A ce sujet, qu’on nous permette de souhaiter que la France soit représentée les 9 et 10 juin à New York. Si elle ne l'était pas, des questions très importantes seraient débattues sans elle, et notre industrie risquerait de se trouver en face de solutions adoptées dont elle peut estimer l’application intempestive ou malheureuse.
C’est ainsi qu’au premier Congrès International de Paris, tenu après la fin de la première guerre, fut adopté le format 16 mm., alors que la solution Pathé du 17 mm. 5 présentait alors de sérieux avantages.
Les représentants français, malgré notre énergique protestation; avaient abandonné, devant une coalition germano-américaine, ce que la logique imposait.
Rappelons qu’à ce premier Congrès on avait étudié en d’amples débats l’unification des perforations sur les films 35 mm.
Or cette question en est encore à attendre sa résolution, ce qui est un véritable scandale.
Si la France est absente à New York, il y a gros à parier que le renvoi aux calendes sera, une fois de plus, prononcé.
UNE SALLE DE CINÉMA POUR LES ESSAIS TECHNIQUES ?
Dans le Bulletin, on trouve un projet cher à la C.S.T., celui de la création d’une salle de projection expérimentale de 300 à 500 places, salle où pourraient être essayés, vus et analysés tous procédés intéressant l’art et la technique cinématographique.
La C.S.T. propose l'érection de la salle dans le cadre de l’Exposition Internationale des Arts et Embellissements de la Vie, qui aura lieu à Paris en 1953.
A nos yeux, une telle salle aurait l’avantage de permettre aux novateurs sérieux et sincères l'exposé pratique de leurs théories et travaux, éliminant de ce fait les farceurs ou les innocents qui prennent leurs désirs pour des réalités.
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Citons aussi de ce premier Bulletin :
Une étude sur le problème des Actualités qui sont de moins en moins rentables.
L’exposé des mires optiques, de fixité et des couleurs qui rendent de précieux services à l’industrie. Ces mires sont éditées par la C.S.T.
The french school methods for shooting motion picture views
Présent French technique for shooting motion picture views is fairly different from that used a few years ago owing to the novel stock utilized nowadays and to the advantages ivhich are gained therefrem b y users.
French camera-men are now fond of using the so-called “reflex vision” b y the shooting objective itself so as to hâve the possibility of an easy and accurate control while the shooting work is being performed. As a resuit of this, a substantial saving in time is achieved while higher quality images are cbtained.
1 1 is also useful to achieve an easy lining-up no matter what the position cf the caméra is. The appended photography illustrâtes how a French caméra may be fitted with a focussing tclesco pe operative over 360° where it is necessary for example to arrange the caméra in a room or other corner or angle either for saving spa ce or for achieving proper framing or racking which would be difficult otherwise.
This important advantage does not exclude eventual lining-up through the film by using another removable telesco pe adapted to be mounted instantaneously upon the rear panel of the caméra.
As the reflex focussing telesco pe is also removable, it can be fitted in three seconds at ihe position ascribed to lining-up on the film. Such a possibility is indispensable primarily when using mattes or counter-mattes permitting spécial effects to be obtained.
French camera-men now hâve at their dis(Continued on page II.)
et sont vendues à ceux que ces diverses ques1 tions intéressent.
Une solution électronique du problème de la claquette.
Enfin une note détaillée concernant l’enregistrement magnétique.
Les techniciens que ces diverses questions intéressent peuvent se procurer le Bulletin : Services Techniques de la C.S.T., 92, ChampsElysées, Paris (8e). A-P. Richard.
L’Ecole française de la prise de vues
La technique actuelle française de la prise de vues est assez différente de celle de ces dernières années en raison du nouveau matériel utilisé et des avantages qui en résultent pour les utilisateurs.
Les opérateurs français aiment, à l’heure actuelle, se servir de la vision reflex par l’objectif même de prise de vues, afin de bénéficier
NOTRE COUVERTURE
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d’un contrôle facile et précis pendant le tournage du film. Le résultat se traduit par une économie de temps appréciable et une meilleure qualité de la photographie.
Il est, par ailleurs, utile de pouvoir viser facilement, quelle que soit la position de l’appareil. La photographie ci-dessus illustre bien un mode d’utilisation, sur un caméra française, d’une loupe de visée sur 360° pour le cas où il est nécessaire, par exemple, de mettre l’appareil dans une encoignure, soit pour gagner de la place, soit pour réussir un cadrage difficile.
Cet avantage important n’exclut pas la visée éventuelle à travers le film par l’utilisation d’une seconde loupe amovible, qui peut être placée instantanément sur le panneau arrière de la caméra.
La loupe de visée Reflex étant également amovible, peut aussi être mise en trois secondes à la place réservée à la visée sur film. Cette possibilité s’avère indispensable, principalement dans le cas d’utilisation de caches et contrecaches destinés à obtenir des effets spéciaux.
Les opérateurs français disposent maintenant des quelques premiers appareils « reflex » à
(Suite page II.)