La Cinématographie Française (1952)

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20 LACÎNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE 50 CRITIQUES DES FILMS YTT YTTT X I X X YTTXTTYXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTirXXXTTTTXTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX' LE CAVALIER DE LA MORT (G.) (Man in the Saddle) Western (87 min.) Technicolor (V.O.-D.) Origine : Américaine. Prcd. : Scott Brown, 1951. Réal. : André de Toth. Auteurs : Scén. de K. Gamet, d'après une nouvelle d'E. Haycox. Chef-Opérateur : Charles Lawton Jr. Dir. musicale : Morris Stolofï. Musique : George Duning. Dir. artistique : George Brooks. Décors : Frank Tuttle. Interprètes : Randolph Scott, Joan Leslie, Ellen Drew, A. Knox, R. Rober, J. Russell, A. Bedoya. Présentation corporative (Paris) : 29 mai 1952. CARACTERE, — Ce classique western raconte une lutte violente entre deux ranchers, ce qui amène de multiples scènes mouvementées. H est interprété par un habitué des films de l'Ouest : Randolph Scott et par deux charmantes vedettes, Joan Leslie et Ellen Drew. SCENARIO. — Laure (J. Leslie) a épousé, par intérêt, le riche Will Isham (A. Knox), alors que ses sentiments la portent plutôt vers Owen Merrit (R. Scott). Jaloux d’Owen, Will veut le déposséder de ses terres. Ses hommes réussissent à blesser Owen, qui est soigné par une amie, N an (E. Drew). Owen parvient à retrouver Will et lui fait comprendre qu’il n’aime pas Laure, mais N an. Will consent alors à quitter le pays avec sa femme. Mais son homme de main, Dutcher (R. Rober), croyant se trouver en présence d’Owen, tue Will. Après un duel sans merci entre Owen et Dutcher celui-ci est tué. Désormais Owen et Nan pourront vivre en paix. REALISATION. — Technique classique à ce genre de films, notamment dans les nombreuses scènes dynamiques se déroulant dans des extérieurs bien choisis. Des gags amusants. INTERPRETATION. — Randolph Scott a campé déjà suffisamment de cow-boys pour être parfaitement maître de son personnage. Alexander Knox incarne bien les hommes autoritaires et ambitieux. Ellen Drew et Joan Leslie agrémentent le film de leur présence. Richard Rober charge son rôle, d'ailleurs peu nuancé. Alfonso Bedoya est chargé de divertir et s’acquitte fort bien de cette tâche. — C. B. L’ INEXORABLE ENQUETE (G.) (Scandai Sheet) Film policier (82 min.) (V.O.-D) Origine : Américaine. Prod. Edward Small, 1951. Réal. : Phil Karlson. Auteurs : Scén. de T. Sherdem2n, E. Ling et J. Poe ; d'apirès le roman de S. Fuller. Chef-Opérateur : Burnett Guffey. Dir. musicale : Morris Stoloff. Musique : George Duning. Dir. artistique : Robert Peterson. Décors : William Kiernan. Interprètes : Broderick Crawford, Donna Reed, John Derek. R. de Camp, H. O’Neill, H. Morgan, J. Millican, G. Barnett, J. Haie. Présentation corporative (Paris) : 30 mai 1952. CARACTERE. — Intéressant récit policier faisant participer, bien malgré lui. le meurtrier à l'impitoyable enquête qui le démasquera. L’histoire, qui a pour centre d'attraction la presse à scandale, est interprétée par la vedette des Fous du Roi, Broderick Crawford, et par le jeune John Derek. SCENARIO. — • Rédacteur en chef du « New York Express », Mark Chapman (B. Crawford), estime que l’exploitation rationnelle du scandale est le seul moyen de faire augmenter le tirage d’un journal. Et il tire le maximum de cette méthode. Il retrouve par hasard sa femme, qu’il a quittée en faisant croire à sa mort ; son véritable nom n’étant pas Chapman, mais Grant. Involontairement, U tue sa femme et maquille son crime en suicide. Mais son reporter, Steve (J. Derek), ne croit pas à la thèse de l’accident. Il mène une enquête serrée et Mark est bien obligé de publier tous les documents qu’il lui fournit chaque jour. Finalement Mark est démasqué et abattu par la police. REALISATION. — Le scénario est fort bien conçu et l’enquête reste constamment haletante jusqu'à son dramatique dénouement. Le réalisateur a été très fidèle à son sujet et a réussi un film très solide. INTERPRETATION. — Broderick Crawford fait merveille dans ce rôle de brute arriviste, victime de son propre égoïsme. Depuis ses premières interprétations, John Derek a acquis assurance et métier. Donna Reed joue avec une autorité convaincante. Très bonne composition d'Henry O'Neill en journaliste ivrogne et déchu. — C. B, ENCORE (G.) Comédie dramatique à sketches (110 min.) (V.O.) Origine : Britannique. Prod. : Antony Darnborough-J. Arthur Rank Org. 1951. Réal. : P. Jackson, H. French, A. Pélissier. Auteurs : W. Somerset Maugham ; adapt. de T.E.B. Clarke, E. Ambler et A. Macrae. Chef-Opérateur : Desmond Dickinson. Musique : Richard Addinsell. Décors : Maurice Carter. Dir. de Prod. : Arthur Alcott. Montage : Alfred Roome. Chefs-Opérat. du son : J. Dennis et G. McCallum. Interprètes : La Cigale et la Fourmi (The Ant and the Grassliopper) Nigel Patrick, Roland Culver, A. Leggatt, Ch. Victor, P. Graves, M. Withers, M. Vyner, D. Bramhall, P. Raine, C. Cotts. Gigolo et Gilette : Glynis Johns, Terence Morgan, D. Hutcheson, Ch. Goldner, M. Merrall, M. Miller, H. Thatcher, G. Lorraine. Croisière d'Hiver (Wintcr Cruise) : Kay Walsh, Noël Purcell, Ronald Squire, John Laurie, Jacques François, J. Horsley, J. Harben, B. Hogan, V. Bail, C. Wolveridge, J. Warren. Première représentation (Paris) : 21 mai 1952. Film présenté au Festival de Cannes 1952. CARACTERE. — Ce bon film britannique, qui fut présenté au Festival de Cannes 1952, poursuit l’excellente série des « nouvelles » filmées, adaptées des œuvres littéraires du grand romancier Somerset Maugham. On se souvient de Quartet et de Trio ; Encore leur fait suite. Il comprend deux sketches humoristiques très plaisants et un sketch dramatique attachant. SCENARIO. — Somerset Maugham présente successivement les trois histoires suivantes : La Cigale et la Fourmi. — Aux yeux de son frère George (R. Culver) , sérieux et actif, Tom Ramsey (N. Patrick) est tout à la fois « paresseux, méprisable et débauché ». En fait, Tom se refuse à travailler et profite largement de la vie avec l’argent qu’il estorque à George. Après qv.e celui-ci ait, une dernière fois, donné de l’argent à son frère, Tom se rend sur la Côte d’Azur et séduit, d’une façon fort originale, l’une des femmes les plus riches du monde. Il peut ainsi payer ses dettes à son frère et racheter le domaine familial que George avait vendu. Gigolo et Gigolette. — Stella Cotman (G. Johns) accomplit chaque soir un très dangereux numéro dans un palace de la Côte d’Azur : elle plonge du haut d’une échelle de trente mètres dans un petit réservoir d’eau dont la surface est recouverte de pétrole enflammé. Tout en la félicitant, un soir, un vieux couple d’acrobates lui prédit un avenir pathétique , même si elle réussit à sauver sa vie. Stella refuse de poursuivre son exhibition. Son mari, Syd (T. Morgan) , apparaît alors cupide et lorsque Stella aura perdu leurs économies au jeu, elle croira être abandonnée. Elle s’apprête donc à reprendre son numéro en souhaitant l’accident, lorsque Syd parvient jusqu’à elle et lui déclare son amour. Stella est sauvée. Croisière d’Hiver. — Vieille fille entre deux âges, Miss Reid <K. Walsh), propriétaire d’un petit salon de thé, décide de partir en croisière à la Jamaïque. Sur le paquebot, elle bavarde, bavarde, bavarde, au point que, excédé mais correct, le capitaine (N. Purcell), après un conseil de « guerre » avec ses officiers, décide, sur les conseils du Docteur (R. Squire), que le steward (J. François) montrera ses qualités de Français auprès de l’intarissable Miss Reid, LE BRIGAND AMOUREUX (G.) (The Kissing Bandit) Comédie musicale (100 min.) Technicolor (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : Joe Pasternak 1948. Réal. : Lasio Benedek. Auteurs : Scén. de I. Lennart et J. Briard Harding. Chef-Opérateur : Robert Surtees. Dir. musicale : George Stoll. Musique : N. Brown. Dir. artist. : C. Gibbons, R. Duel. Décors : Ed. B. Willis, J.D. Moore. Montage : Adrienne Fazan. Chef-Opér. du son : D. Shearer. Interprètes : Kathryn Grayson, Fiank Sinatra, J. Carrol Naish, R. Montalban, C. Charisse, A. Miller, M. Natwick, M. Rasumny. Premières représentations (Nice) : 6 juin 1951 ; (Paris) : 30 mai 1952. CARACTERE. — Comédie musicale en couleurs unissant fantaisie, mouvement, chants, danses, amour, au rythme d’une musique de qualité. Ce film à la luxueuse mise en scène, permet à Frank Sinatra, grande vedette du disque et de la radio, et à Kathryn Grayson de se faire entendre. SCENARIO. — Fils du célèbre et redouté « Bandit Amoureux », qui volait l’argent des hommes et dérobait un baiser aux femmes, Ricardo (Frank Sinatra), est un timide craignant le beau sexe. Dès sort arrivée en Californie, après la mort de son père, Ricardo est entraîné malgré lui par Chico (J. Carol Naish) à attaquer la diligence amenant Teresa (Kathryn Grayson), fille du Gouverneur (Mikail Rasumny). Séduit par sa beauté, Ricardo n’ose l’embrasser. Plus tard, s’étant emparé des envoyés du Roi d’Espagne, Ricardo et Chico se faisant passer pour eux, sont reçus par le Gouverneur, et Ricardo avoue son amour à Teresa. Démasqués, ils vont être pendus quand, cédant aux instances de Teresa, le Gouverneur les libère. Ils se marieront et seront heureux. REALISATION. — C’est avec beaucoup de souplesse que Lasio Benedek a traité son sujet, lui maintenant un rythme rapide et très vivant, soutenu par une excellente partition musicale. Les extérieurs sont bien choisis et les décors luxueux. Les danses sont admirablemnt réglées et exécutées. Le Technicolor est agréable. INTERPRETATION. — Frank Sinatra est toujours un chanteur à la voix souple et agréable. Kathryn Grayson, jeune, jolie, a une voix charmante au registre fort étendu. J. Carrol Naish est un amusant et truculent bandit. — P.-A. B. Le jour suivant, un silence merveilleux règne à bord du paquebot... Pourtant Miss Reid aura le dernier mot. REALISATION. — Trois nouvelles composent ce film, mais trois nouvelles riches en éléments visuels, psychologiques et humoristiques. Certes, on préférera sans doute Croisière d'Hiver qui est une des plus pures émanations de l'humour britannique nuancé toutefois d’une indicible mélancolie, mais on ne pourra rester insensible au danger encouru psr l’audacieuse Stella, ni à son trouble psychologique ; la technique, dans ce sketch, joue un rôle dominant, elle soutient parfaitement les images les plus pathétiques. Quant au premier sketch, c'est une joyeuse « farce » destinée à faire rire. INTERPRETATION. — De tous les acteurs de ce film, la plus remarquable est Kan Walsh, gracieuse comédienne au talent souvent apprécié qui est parvenue, ici, avec esprit, à nous faire croire à son personnage de vieille fille, un peu fanée et terriblement bavarde. Dans le rôle de l'acrobate audacieuse, Glynis Johns est ravissante et émouvante. Quant à Nigel Patrick et à Roland Culver, ils composent un savoureux couple de gentlemen. — P. R. Agnès Delahaie et Michel Bouquet dans une scène de L’HERITAGE, la troisième partie du dernier film d’André Michel, TROIS FEMMES. C’est une production de Robert Dorfmann.