La Cinématographie Française (1952)

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18 YTTTTTTTTTTTTTTTTYT m LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE 52 CRITIQUES DES FILMS ,4..S" irmiiiiinmimiïrTTrrrniiiimmiiimiiiiiirTiiinmiiimimmTiHniTiiiiiiiiiTïïtiYiTîT « LE ROI DE LA SIERRA » Grand film d'aventures et de brigandage, avec le concours des plus grands danseurs espagnols « Rosario et Antonio ». Ce film est complété par une sensationnelle corrida. Distribution : Libéral Films. (4 semaines au «Vendôme».) AUX FRONTIERES DU PECHE (S.) (Die Suendige Grenze) Drame réaliste et social (86 min.) (V.O.-D.) Origine : Allemande. Prod. : C.C.C. Réal. : R. A. Stemmle. Auteurs : Scén. de R. A. Stemmle, G. Corbett et M. Moyland, d'après une idée de A. Brauner. Chef-Opérateur : Igor Oberberg. Musique : Herbert Trantow. Décors : M. Matthies et E. Schmidt. Dir. de Prod. : Heinz Fiebig. Montage : W. Wischniewsky. Interprètes : Dieter Borsche, Inge Egger, Jan Hendriks. Première représentation (Paris) : 6 juin 1952. CARACTERE^ — Ce film allemand à tendance sociale, présenté sous la forme d'un drame policier, s’apparente aux films traitant le problème de la jeunesse délinquante dans la vie contemporaine (Sciussia, Quelque part en Europe, Allemagne Année Zéro, etc.). Un récit plus clair aurait mieux mis en valeur la thèse développée. De très belles images sont à signaler. Film interdit aux moins de seize ans. SCENARIO — A la jonction des frontières allemande, belge et hollandaise, la contrebande bat son plein. Parmi les bandes de fraudeurs, la plus redoutable est celle de Jan Krapp (J. Hendriks) qui envoie en pays étranger de véritables commandos de gosses, qui font de la contrebande. Jan, garçon sans scrupule, exploite la gentille Marianne (I. Egger). Alors qu’un jeune étudiant, Hans Fischer (D. Borsche), arrive sur ces lieux pour enquêter sur la contrebande, Jan s’apprête à quitter le pays après un vol important. Comprenant que l’aventure faisait d’elle la complice d’un vol infâme, Marianne abandonne son ami. Fischer lui demande de se livrer afin que Jan soit enfin condamné. Jan sera tué et les enfants comprendront enfin que leurs héros n’était qu’un dévoyé. REALISATION. — Le scénario offrait au réalisateur d’intéressants éléments dramatiques qu’il a mis en valeur. Certaines images font souvent penser au réalisme russe ou à l’expressionnisme allemand. On n’oubliera pas les poursuites des gosses (plus d’une centaine) par des chiens policiers, le guet de cette jeune troupe dans un champ de défense anti-tanks et la scène finale où le gangster traqué se fait tuer devant un mur qu’il n’a pu franchir. INTERPRETATION. — Tous les acteurs, inconnus en France, interprètent leur rôle avec une parfaite conviction. La jeune Inge Egger, au visage émouvant, a du charme. Jan Hendriks campe brutalement son personnage de jeune dévoyé. Dieter Borsche parvient sans difficultés à incarner un garçon sympathique. P. R. LA GRANDE CASE (690 m.) Prod. : S.D.A.C. Réal. : Jacques Dupont. Speaker : Louis Arbessier. Opérateur : Edmond Séchan. Musique : Yves Baudrier, et tamtams indigènes. Exotisme. Reportage auprès d’une tribu indigène du Cameroun français, dont on décrit les institutions politiques ancestrales : élection d’un nouveau chef ; palabres et cérémonies ; aspects locaux intéressants ; mœurs et usages, types physiques, occupations, coutumes. — P. M. LE BAL DU PRINTEMPS (G.) (On Moonlight Bay) Comédie sentimentale et musicale (95 min.) Technicolor (V.O.-D.) Origine : Américaine. Prod. : William Jacobs. Réal. : Roy del Ruth. Auteurs : Scén. de J. Rose et M. Shavelson, d’après « Penrod Stories », de B. Tarkington ; dial, de H. Daugherty. Chef-Opérateur : Ernest Haller. Dir. musicale : Ray Heindcrf. Musique : Max Steiner. Dir. artistique : Douglas Bacon. Décors : William Wallace. Montage : Thomas Reilly. Interprètes : Doris Day, Gordon Mac Rae, Jack Smith, L. Ames. R. de Camp, H. Wickes, E. Corby, B. Gray. Présentation corporative (Paris) : 3 juin 1952. CARACTERE. — Comédie sentimentale en Technicolor dont l’action située au début de ce siècle, est illustrée de situations classiques, dont beaucoup sent amusantes. On apprécie le jeu de la ravissante Doris Dav et de son partenaire, le sympathique Gordon Mac Ray, ainsi que les fantaisies du jeune Billy Gray. SCENARIO. — 1917. Marjorie (D. Day) . dix-huit ans, garçon manqué et fille du respectable viceprésident d’une banque, George Winfield (L. Ames), s’éprend d’un garçon aux apparences fort sérieuses, William Sherman (G. Mac Ray), qui réprouve l’insouciance de la jeune fille alors que la guerre fait rage en Europe. Ayant fortement critiqué les banquiers et leurs méthodes, William se voit interdire l’accès de la maison de Marjorie. Tandis que son amoureux poursuit ses éudes dans une université, celle-ci apprend les danses modernes. Entre temps, Wesley, jeune frère de Marjorie. raconte à son institutrice que son père s’adonne à la boisson et terrorise sa famille. Lorsque William apprend cette « déchéance ». il tente d.’enlever celle qu’il aime. La colère de Winfield atteint son paroxisme. Mais lorsque William s’engage dans V American Légion, Marjorie lui est promise. REALISATION. — Sur un scénario assez conventionnel, le réalisateur a su composer des scènes attrayantes et qui, parfois, font rire. On doit signaler particulièrement la courte scène se déroulant chez un professeur de danse et de bons gags. Les scènes chantées, interprétées par Doris Day, Gordon Mac Ray et Jack Smith s’insèrent bien dans l’action. INTERPRETATION. — Tous les rôles sont interprétés avec le maximum de conviction par de bons comédiens qui animent leur personnage. Doris Day est ravissante, jeune et dynamique ; Gordon Mac Ray, sympathique et séduisant, et Billy Gray, un infernal garnement dont les réactions sont parmi les meilleurs moments du film. — L. R. LOGUIVY-DE-LA-MER (600 m.) Prod. : Procinex. Réal. : Pierre Goût. Speaker : Jean Servais. Opérateur : Delaunay. Musique : Barbaud. Visite à un petit port breton déchu : les chalutiers à moteurs ayant déclassé les anciens procédés de pêche individuelle et côtière. Aspects des deux modes de pêche ; visite à un chantier de reconstruction d’un phare, sur un rocher perdu au large. La photo et le commentaire, en insistant sur l’amertume et l’ennui, font de la vie de ces hommes et de leur travail, un tableau de pessimisme et de tristesse. — P. M. 4 •î» ITALIE. — On prépare, entre autres, Marie-Madeleine en couleurs (Prod. associés : Guisepps Amato et David O’Selznick), avec Jennifer Jones ; trois autres vedettes seront américaines : tout le reste de l’équipe artistique et technique sera italien ; La Voix du Silence : Réal. : Pabst, pour la Cinès ; Carmen : Réal. : G.-M. Scottese ; en double version, italienne et espagnole (extérieurs en Espagne) ; Le Marchand de Venise, avec Michel Simon, etc. LES CLAIRONS SONNENT LA CHARGE (G.) (Bugles in the Afternoon) Film d’aventures (85 min.) Technicolor (V.O.-D.) Origine : Américaine. Prod. : William Cagney 1952. Réal. : Roy Rowland. Auteurs : Scén. de G. Homes et H. Brown, d’après l'œuvre de E. Haycox. Chef-Opérateur : Wilfred McCline. Dir. musicale : Ray Heindorf. Musique : D.mitri Tiomkin. Dir. artistique : Edward Carrere. Décors : Lyle B. Reifsnider. Conseiller techn. : Col. C.B. Benton. Montage : Thomas Reilly. Interprètes : Ray Milland, Helena Carter, Hugh Marlowe, F. Tueker, B. Mac Lane, G. Reeves, J. Millican, G. Michaël, S. Randall, W. « Bill » Phillips, S. Wcoley, J. Pickard. Présentation corporative (Paris) : 9 juin 1952. CARACTERE. — Ftlm d’aventures dramatiques se déroulant au temps de la pacification de l’Ouest américain. Le scénario, habilement construit, unit avec bonheur une intrigue attachante aux épisodes attrayants (du point de vue spectaculaire), des combats entre Indiens et troupes régulières. Belles images en couleurs. Ray Milland en vedette. SCENARIO. — Capitaine dégradé pour avoir giflé son collègue le Capitaine Garnett (H. Marlowe), Kern Shafter (R. Milland) parvient au Fort Lincoln pour y souscrire un nouvel engagement. Il retrouve là l’un de ses anciens camarades, Moylan (B. McLane), qui le nomme sergent, et Garnett qui commande une autre compagnie. L’hostilité se ranime entre les deux ennemis, d’autant plus que tous deux courtisent la belle Joséphine Russe! (H. Carter). Garnett s’ingénie à confier à Shafter des missions dangereuses dans l’espoir que ce dernier se fera tuer. L’une de ces missions étant particulièrement désespérée et, des trois hommes envoyés en reconnaissance,, seul Shafter revient vivant. Une lutte farouche s’engage alors entre Shafter et Garnett, à l’issue de laquelle ce aernier sera tué et son antagoniste blessé. Pendant sa convalescence, Shafter, que veille Joséphine. se verra réhabiliter dans son grade de capitaine. REALISATION. — Se déroulant presque entièrement en extérieurs, l’action est riche en épisodes dramatiques, spectaculaires et angoissants. Chevauchées, combats contre •ndiens altercations violentes entre les deux principaux protagonistes sont bien réalisés et soutenus par une excellente technique. INTERPRETATION. — Ray Milland interprète avec son talent habituel un rôle inférieur à ses possibilités, mais solidement charpenté cependant. Hugh Marlowe sait être antipathique, violent et rusé. Forrest Tueker, dans le rôle de Donovan, camarade de Shafter, est fort sympathique et bon comédien. Helena Carter est jolie. — P. R. 4 “PALAIS D(J LUXEMBOURG ’* un moyen métrage de Pierre Gaspard-Huit •î" Pierre Gaspard-Huit vient de terminer un moyen métrage documentaire intitulé Palais du Luxembourg pour les Productions Flag Films (S. Schifïrin). Sur les images de l’opérateur Villard, Me Henri Torrès a écrit un commentaire plein d’intérêt que soulignera une partition musicale d’Yves Baudrier. I N I Z I ï I fbf K APPAREILS DE PROJECTIONS CINEMATOGRAPHIQUES SONORES Jil C I N E M ECCAN I CA-M I LAN