La Cinématographie Française (1952)

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TXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTXYmrXT1 % LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE 19 Xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxn JEAN RENOIR A TERMINÉ « LE CARROSSE D9OR » BOURVSL est !◦ vedette du dernier film de Jean BOYER “LE TROU NORMAND” Anna Magnani et Paul Campbell dans une scène du film LE CARROSSE D'OR, dont Jean Renoir vient de terminer les prises de vues en Italie. C'est une grande production en Technicolor de Panaria Film-Hoche Productions. “LA FUGUE DE M. PERLE” Dans les premiers jours de juillet, Roger Richebé donnera le premier tour de manivelle de La Fugue de M. Perle, sur un scénario adapté par lui et dialogué par Marc-Gilbert Sauvajon, d'après une idée originale de Loïc Le Gouriadec (auteur du Mort en Fuite). Noël-Noël sera la vedette de ce film, dont les principaux techniciens seront : Pierre GaspardHuit, assistant-réalisateur, Jean Bachelet, chef-opérateur, Robert Dumesnil, architecte-décorateur, Marcelle Hochet, script-girl, Jacques Pignier, régisseur général, Paulette Baudrillart, secrétaire de production, et André Deroual, directeur de production. “[LA LOTERIE DU BONHEUR” Jean Gehret prépare La Loterie du Bonheur d’après un scénario d'Anne Ummel, dialogué par Jean Ferry. Les prises de vues ne devant commencer qu'en août, seuls, à l’heure actuelle, sont engagés Yves Deniaud et le chef-opérateur André Thomas. Cette production G. S. Films (A. Sarrut) sera dirigée par Maurice Saurel. “LE DON DU CIEL” <{• Le prochain film de Georges Lacombe s'intitule provisoirement Le Don du Ciel. Il sera tourné en août sur un scénario de Jacques Viot. Le jeune prodige Roberto Benzi, que l'cn a déjà apprécié dans Prélude à la. Gloire, sera la vedette de cette coproduction Miramar-Ciné Sélection. GEORGES GUETARY et NICOLE FRANCIS vedettes de la production Célia Films-Cocinor «PLUME AU VENT» Georges Guétary, Nicole Francis, Prada et Félix Fernandès dans une scène de PLUME AU VENT, dont le metteur en scène, Louis Cuny, tourne actuellement les extérieurs à Madrid. Toute l’équpe va bientôt rentrer en France pour continuer les prises de vues dans les studios parisiens. C’est une production Célia Films-Cocinor, distribuée en France par Cocinor. L’équipe Jean Boyer — metteur en scène — et Bourvil — vedette — qui s’ingénia à nous divertir avec GarouGarou, le Passe-Muraille et Le Rosier de Madame Hussom, nous prépare actuellement d’agréables soirées pour Bourvil est entouré de Brigitte Bardot et Nadine Basile dans cette scène du TROU NORMAND. la rentrée. Tous deux, en effet, l’un devant, l'autre derrière la caméra, tournent Le Trou Normand. Bourvil ne pouvait qu’être la vedette de ce film écrit par Arlette de Pitray — descendante de la Comtesse de Ségur, née Rostopchine, dont les œuvres enchantèrent notre enfance — puisqu’il est, avec Guillaume le Conquérant et Corneille, Tune des célébrités de cette province française, la Normandie, qu'honore ainsi le Cinéma. Cet honneur, les Normands l’apprécient hautement. Surtout ceux qui habitent Conches et les villages environnants. Jean Boyer, en effet, s’est installé là, avec ses appareils, ses techniciens et ses artistes, afin de mieux s'imprégner de cet esprit « bien de chez nous » que reflétera le film. En fait, le tournage s’effectue d'une manière très cinématographique. C’est-à-dire, ici, là, ailleurs. Le Trou Normand, c’est une auberge qui doit échoir à Bourvil, par héritage, s’il parvient à être reçu au Certificat d’études primaires. Le pauvre, hélas ! — dans le film bien entendu — est loin de pouvoir affronter les examinateurs. Aussi « bûche-t-il » avec ardeur, l’orthographe et l’arithmétique , en compagnie de jeunes cancres vingt ans plus jeunes que lui, scus la souriante autorité de l'institutrice Nadine Basile (dont on n’a pas oublié l’excellente création dans L’Amour... Madame). Réussirst-il ou ne réussira-t-il pas à décrocher son diplôme et à séduire sa maîtresse... pardon, son institutrice ? Telle est la question qui se pose et dont les futurs spectateurs du Trou Normand auront la solution. En attendant, Jean Boyer et ses assistants ont jeté la perturbation à Conches et dans un rayon de quinze kilomètres autour de cette ville. On commença par débaptiser une auberge presque millénaire située à la Vieille-Lyre qui d’« Hôtel de France » devint « Trou Normand ». Les propriétaires, en bons Normands, ravis de cette publicité gratuite, ont d’ailleurs décidé de conserver les décorations apportées par les cinéastes. Mais, si la façade de l'auberge est filmée à la Vieille-Lyre, l’intérieur en a été reconstitué dans la salle des fêtes de Conches, alors que le bistroépicerie de Neuve-Lyre est devenu l’arrière-boutique d’une charcuterie dont la façade, authenhque, a été filmée ailleurs. La salle de classe jouissant des conditions d’éclairage requises par les cinéastes, a été découverte par ceux-ci à Sainte-Marthe (8 kilomètres de Neuve-Lyre), mais comme nous sommes en période scolaire, les élèves de cette localité se sent vus transporter dans une salle des fêtes que Robert Giordanni, le décorateur du film, a aménagé pour eux. Et tout à l'avenant. Jusqu’à la projection quotidienne des plans tournés la veille qui a lieu chaque soir au « Lux » de Breteuil, à 30 kilomètres de Conches. Les habitants, un peu dépaysés au début par les changements de noms opérés sur les vitrines de leurs commerçants habituels, en ont vite pris leur parti ; d’autant plus qu’on les invite souvent à figurer dans le film et à prêter leurs meubles pour les transporter quelques kilomètres plus loin. Cécilia Malbois, la script-girl, elle, a un sommeil agité. Elle redoute Terreur fatale qui transformerait un Bourvil endimanché, poussant une porte à Conches, en un Bourvil culterreux entrant dans la classe de Sainte-Marthe, alors que les deux mouvements se feraient suite dans le découpage. Mais elle en a vu d’autres et ses cra ntes sont fictives. Les vraies difficultés sont pour Charles Suin qui doit placer dans une pièce de neuf mètres carrés, quatre projecteurs, une caméra et ses assistants, sans oublier que ce qui compte avant tout ce sont les acteurs. Tout cela, au fond, n'est pas bien grave, car au Cinéma tout s’arrange dans la bonne humeur et l’ambiance d’un film comique, comme c’est le cas ici, y gagne largement. La jeune Brigitte Bardot, qui fait ici ses débuts aux côtés de Bourvil, Nadine Basile, Roquevert, Jane Marken, Larquey, etc., est à bonne école. P. Robin. FICHE TECHNIQUE LE TROU NORMAND Titre : LE TROU NORMAND. Production : Cité-Film (Jacques Bar). Vente à l’étranger : Cité-Films. Réalisateur : Jean Boyer. Assist.-Réal. : Jean Bastia et Gilbert Guez. Auteur : Scén. orig. d’Arlette de Pitray. Adaptation : Arlette de Pitray. Dialogues : Arlette de Pitray. Ch f-Opérateur : Charles Suin. Opérateur : Marcel Franchi. Assist.-Opér. : Jean Castagnier et Jacques Chotel. Musique : Paul Misraki. Lyrics : Jean Boyer. Décors : Robert Giordanni. Assist.-Décor. : Jean Mandaroux. Dir. de Prod. : Walter Rupp. Montage : Fanchette Mazin. Assist.-montage : Arlette Lalande. Chef-Opér. du son : William Siwel. Recorder : Pierre Zann. Perchman : Van der Meeren. Photographe : Robert Joffre. Script-Girl : Cécilia Malbois. Régisseur général : André Guillot. Régisseur extérieurs : Charles Auvergne. Accessoiriste : Charpeau. Secrét. de Prod. : Simone Chotel. Maquilleur : Jean Ulysse. Assist-Maquilleur : Yvonne Barrie. Habilleuse : Marguerite Brachet. Enregistrement : Western-Electric. Studios : Décors naturels. Extérieurs : Conches et sa région. Commencé le : 12 mai 1952. Propagande : F. O. G. Publicité. Interprètes : Bourvil, Nadine Basile, Jsne Marken, Jeanne Fusier-Gir, Pierre Larquey, Noël Roquevert, Georges Baconnet, Florence Michaël et Brigitte Bardot. Sujet (genre) : Comédie de situations. Cadre-époque : Contemporaine. Résumé du scénario. — Hypolite (Bourvil) doit hériter d’une riche auberge à la condition qu’il soit reçu à son certificat d’études. A trente-deux ans, Hypolite prend le chemin de l’école. Cela ne convient pas à tante Augustine (J. Marken) qui deviendrait propriété ire de l’auberge si son neveu échouait à l’examen. Mais Hypolite triomphe devant les examinateurs.