La Cinématographie Française (1952)

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20 g » « « » imimmii x miTY^'Xit LA CÎNÉMATOGRAPHÎE FRANCAÎSE Ei^xxriXïTXXXXXXXxrxTXXTrxxxErxT 53 CRITIQUES DES FILMS ”Jïr rrxxxxxxxxxxTTXxxxxxrxxoxgfgxxxxxxxxxxxxixxxxxxxxxxxxxxxxrxxxxxxxxxx^xxxxrxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxTTxxx: “ AUX FRONTIÈRES DU PÉCHÉ ” Pathé-Consortium-Cinéma, les Sélections Francimpex et la Direction du Cinéma « Marbeuf » avaient organisé, la semaine dernière, un cocktail à l'occasion de la sortie à Paris du film AUX FRONTIERES DU PECHE. Cette manifestation réunit au bar du « Marbeuf », autour des organisateurs, un certain nombre de vedettes parisiennes, ainsi que les principaux représentants de la Presse parisienne. Voici sur notre document Michèle Philippe, Myriam Bru et Dorai Doll aux prises avec les fameux coqs, emblème de la plus importante firme de production et de distribution française. Distribution : Pathé-Consortium-Cinéma. SERGIL CHEZ LES FILLES (A.) Film policier (92 mim) Origine : Française. Prod. : Films Paradis-Filmonde, 1951. Réal. : Jacques Daroy. Auteur : Scén. orig., adapt. et dial, de J. Rey. Chef-Opérateur : Pierre Lèvent. Musique : Van Hoorebeke, J. Yatove. Décors r Paul Laurenti. Dir. de Prod. : Charles Pons. Montage : Jeannette Rongier. Chjf-Opérateur du Son : M. Royne. Interprètes : Paul Meurisse, Claudine Dupuis, Dinan, René Sarvil, Arius, Annie Hémery, Arnaudy, P. Clarel, C. Deréal, M. Ardan, C. Bert. Première représentation (Paris) : 6 juin 1952. CARACTERE. — On retrouve ici, sous les traits de Paul Meurisse, le sympathique inspecteur Sergil menant une enquête parmi les clientes d’une maison de rendez-vous. Le milieu spécial donne du piquant à l’intrigue et certaines situations inattendues ne manquent pas d’humour. L’enquête se déroulant à Marseille, l’ambiance méridionale et le décor du grand port et de ses environs y ajoutent une note très couleur locale. SCENARIO. — Marinette Delambre, bonne d’Irène et Gaston, tenanciers d’une maison de rendezvous, a été assassinée. L’inspecteur Sergil (P. Meurisse), mène l'enquête auprès des habituées. En perquisitionnant chez Lily (C. Dupuis), il se trouve en présence d’hommes dangereux. Leur chef, Edouard, est le beau-frère d’Irène et l’amant de Lily. Edouard et Gaston ont tué la vieille bonne qui, étant au courant de leurs agissements, voulait les faire chanterLily sera grièvement blessée, par Gaston avant que ce dernier et son complice ne trouvent la mort. REALISATION. — Le film débute à un rythme excellent, dans une ambiance plaisante. Le travail technique est consciencieux et certains passages sont excellents. Signalons, entre autres une poursuite en auto, traitée dans le style américain et les derniers moments du principal coupable traqué par la police et luttant jusqu’à la fin. INTERPRETATION. — Paul Meurisse est infiniment sympathique dans son rôle d’inspecteur, où l’homme ne cède jamais le pas au policier. Son jeu est fin et spirituel. La jeune et plaisante Claudine Dupuis sait abandonner parfois la note réaliste pour passer au mode sentimental, ce qui est d’un heureux effet. Les autres personnages sont bien campés. G. T. Georgette Plana qui vient d'interpréter avec un très grand succès, LES SURPRISES D’UNE NUIT DE NOCES, tourne actuellement LA PAIX DES HOMMES. En septembre, Georgette Plana interprétera le principal rôle d’UNE FILLE DANS UN WAGON. DANS LA GUEULE DU LOUP (G.) (The Mob) Film policier (82 min.) (V.O.-DO Origine : Américaine. Prod. : Jerry Bresler, 1951. Réal. : Robert Parrish. Auteurs : Scén. de W. Powers, d’après le roman de F. Findley. Chef-Opérateur : Joseph Walker. Dir. musicale : Morris Stoloff. Dir. artistique : Cary Odell. Décors : Frank Tuttle. Interprètes : Broderick Crawford, Betty Buehler, Richard, O. Hulett, M. Crowley, N. Brand, E. Borgnine. Présentation corporative (Paris) : 5 juin 1952. CARACTERE. — Film policier du type classique, dans lequel un détective réussit à s’immiscer parmi les gangsters pour découvrir un dangereux chef de bande. Les scènes de brutalité et les coups de revolver sont nombreux. La solution de l’énigme n’apparaît qu’assez tard, ce qui est toujours un attrait. SCENARIO.— Le détective Johnny Damico (B. Crawford) se transforme en docker pour entreprendre une enquête sur les menées d’un gang qui opère dans les docks. Après de nombreux incidents, il finit par découvrir que le barman, Smoothie (M. Crowley) est le chef de la bande. Mais Smoothie a kidnappé la fiancée de Damico, la jolie Mary Kiernan (B. Buehler). Johnny, après avoir délivré sa fiancée, poursuit la lutte contre la gang. Smoothie réussit à déjouer ses poursuites, mais il est finalement abattu. REALISATION. — Travail réalisé à un rythme régulier dans le mouvement. Intérêt soutenu de bout en bout. Certaines scènes sont poignantes et suscitent l’émotion recherchée par les amateurs de films de ce genre. INTERPRETATION. — Broderick Crawford joue avec calme, force et sang-fro d le personnage du policier. Betty Buehler, que l’on voit peu, a beaucoup de charme. La distribution est bien adaptée aux personnages du scénario. — G. T. LES EVASIONS DU CAPITAINE BLOOD (G.) (Captain Pirate) Film d’aventures (90 min.) Technicolor (V.O.-D.) Origine : Américaine. Prod. : Harry Joe Brown, 1951. Réal. : Ralph Murphy. Auteurs : Scén. de R. Libott, F. Burt, J. Meredith Lucas. Chef-Opérateur : Charles Lawton Jr. Technicolor : Francis Cugat. Dir. musicale : Morris Stoloff. Musique : George Duning. Dir. artistique : George Brooks. Décors : Frank Tuttle. Interprètes : Louis Hayward, Patricia Médina, John Sutton, Ch. ïrwin, G. Givot, R. Evans, T. de Corsia, M. Gatica, S. Hugo Berg, R. Mc Neely. Présentation corporative (Paris) : 10 juin 1952. CARACTERE. — Les aventures du célèbre corsaire, le capitaine Blood, ont donné le jour à cette nouvelle réalisation très mouvementée, ayant le p.us souvent la mer et un voilier comme cadre. Le corsaire, dont nous avons vu déjà bien des exploits, défend ici son amour menacé et il le défend le plus souvent l’épée à la main quand il ne fait pas usage de sa force et de sa souplesse pour se débarrasser des nombreux ennemis acharnés à sa perte. SCENARIO. — Le capitaine Blood (L. Hayward), après s’être fait pardonner ses anciens exploits, vit à la Jamaïque, où il est médecin. Le port de Cartagène ayant été attaqué la veille du mariage de Blood avec la jolie Dona Isabela (P. Médina), il est accusé de ce méfait et mis en arrestation. Il s’évade à bord d’un voilier et recherche le vrai coupable. Blood découvre que l’auteur de l’attaque est un autre corsaire, Coulevain, qui s'apprête à assaillir Puerto Bello. Blood réussit à empêcher ce nouveau désastre et, en prouvant son innocence, à s’assurer enfin le bonheur auprès de celle qu’il a choisie. REALISATION. — Le sujet est traité dans le mouvement intense LES HOMMES GRENOUILLES (G.) (The Frogmen) Drame de guerre (85 min.) (V.O.-D.) Origine : Américaine. Prod. : Samuel G. Engel, 1951. Réal. : Lloyd Bacon. Auteurs : Scén. de J. Tucker Battle, d'après une histoire d’O. Millard. Chef-Opérateur : Norbert Brodine. Musique : Lionel Newman. Dir. artistiques : L. Wheeler, A. Hogsett. Décors : Th. Little, F. J. Rode. Montage : William Reynolds. Interprètes : Richard Widmark, Dana Andrews, Gary Merrill, J. Hunter, W. Stevens, R. X. Wagner, H. Lembeck, R. Rockwell, H. Slate. Première représentation (Paris) : 6 juin, 1952. CARACTERE. — Film de guerre américain, révélant les exploits réalisés par un commando d’« hommessous-marins », qui effectuèrent des reconnaissances et des sabot? ges dans les eaux japonaises. L’anecdote en elle-même (celle du chef à poigne détesté de ses hommes) est classique, mais les nombreuses vues tournées sous l’eau sent toutes très intéressantes. SCENARIO. — Sur le destroyer du capitaine Vincent (G. Merrill), le capitaine Lawrence (R. Widmark), prépare, avec ses trente hommes-grenouilles, une mission de reconnaissance destinée à préparer un débarquement sur une île japonaise. Au cours de celle-ci, Lawrence est blessé. Pour diriger la mission suivante, il choisit Flanigan (D. Andrews), bien que ce dernier lui ait souvent marqué de l’hostilité ; Lawrence est, en effet, très dur avec ses hommes. Lawrance désapprouve Flanigan pour un acte de bravoure inutile. Flanigan et ses camarades demandent leur transfert dans une autre unité. Mais l’entente entre tous ces hommes et leur chef renaîtra lorsque celui-ci aura sauvé la vie de tous en désarmerçant une torpille non éclatée, au péril de sa vie. REALISATION. — Les prises de vues sous-marines et particulièrement celles relatives au sabotage d’une base de sous-marins (avec combats sous l’eau entre Américains et Japonais), réalisées grâce à l’appareil français « Aquaflex », sont d’un grand intérêt. Toutes les vues documentaires, étroitement liées à l'action, sont très prenantes. INTERPRETATION.— Richard Widmark interprète, sans en accentuer les effets, le rôle d’un « homme de fer » assez antipathique. Dana Andrews et Gary Merrill sont justes. Les personnages qui animent l’action, très dramatique, sont estompés par l’aspect documentaire du film. — P. R. qu’il exige. Le travail du metteur en scène a réussi à mettre en valeur des attaques comprenant un grand nombre d’hommes, qu’il s’agisse de la prise d'un bateau ou de la défense d’un port. L’ensemble est très homogène et la couleur illumine les vues de mer et fait briller les costumes bigarrés des pirates et des militaires. INTERPRETATION. — Louis Hayward, héros de l'aventure, fait preuve d'un grand dynamisme et aussi de dons physiques exceptionnels dans toutes les scènes où il défend chèrement sa vie, assailli par des ennemis nombreux. La ravissante Patricia Médina est attendrissante et fait preuve de caractère en maintes circonstances. Les figures épisodiques sont campées avec adresse par une bonne distribution. — G. T. 4 »J» ESPAGNE. — Les Nuits du Décameron (de Bocace) va être réalisé en couleurs par Hugo Fregonese (Prod. : Mike Frankovitch) ; tournage à Tolède, Avila et Majorque, avec Louis Jourdan et Joan Fontaine. Devis prévu : un million de dollars.