La Cinématographie Française (1952)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

24 gxxxxxxxxxx ixiiiiizmitxiiiii LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE 55 CRITIQUES DES FILMS LXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXYX^XXXXXXXXXXTTTTTTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXiaaEXXXXXXXlXlXXXXXXXXXXXXXXXXXXX, “ AU ROYAUME DES CRAPULES ” Forrest Tucker, le nouveau « dur » de l'écran américain, se bagarre avec John Russell. C’est une scène angoissante du film AU ROYAUME DES CRAPULES, une production Republic Pictures. CETTE SACREE FAMILI E ( G.) (Boom for one More) Coméd’e (90 min.) ( V.O.-D.) Origine : Américaine. Prod. : Henry Blanke, 1951. Réal. : Norman Taurog. Auteurs : Scén. de M. Shavelson et J. Rose, d’après l'œuvre de A. Perrctt Rose; dial, de W. L. Kuehl. Chef-Opérateur : Robert Burks. Musique ; Max Steiner. Dir artistique : Douglas Bacon. Montage : Alan Crosland Jr. Interprètes : Cary Grant, Bets.v Drake. L. Tuttle. R. Stuart. J. Ridgely, I. Bacon, M L. Treen, H. Rorke. X. Mann. G. Winslow. Présen+a^ou corporative (Paris) : fi juin 1952. CARACTERE. — Comédie sur le preb'ème de l’adoption des enfants, d^nt la gaieté n’exclut pas la sensibi!ifé. La drô'erie du film vient beaucoup de l'interprétation pleine d’humour du fin Cary Grant et de la ma’icieuse Betsy Drake, ainsi que de celle, naturelle au possible, d’enfants charmants et spontanés. SCENARIO. — Bien qu’elle ait crois enfants, Mme Rose (B. Drake) veut adopter une fillette abandonnée, au caractère difficile, Jane. M. Rose s’oppose à cette adoptionJane vient passer quinze jours chez les Rose et devient bientôt une charmante enfant dévouée et aimante. Et le jour de son départ, M. Rose se laisse fléchir par sa femme et ses enfants : Jane restera. Pour les vacances, Mme Rose trouve encore le moyen d’emmener avec eux un garçonnet orphelin et infirme, John, Grâce à l’affection des Rose, John devient un petit garçon comme les autres. Et sa plus grande joie, qui sera aussi celle des Rose, sera de recevoir la récompense suprême des scouts dont il jait partie. REALISATION. — De bons cadrages ei une photographie nette mettent en valeur les trouvailles drôles ü une histoire toute en details et en inflexions. Même le son et la musique possèdent cette fantaisie qui est la qualité maîtresse du dialogue et des situations et qui fait admettre aisément les intentions genereuses du scénario. INTERPRETATION. — Cary Grant, ironique et faussement désabusé, est toujours le comédien le plus drôle, tout en étant aussi le plus sobre. Betsy Drake joue sur le même ton et leur duo est toujours des plus réussis. Tous les enfants sont excellents, mais le plus jeune, dont la personnalité et la voix étonnamment grave « crèvent » l'écran, est certainement le plus drôle de tous. C. B. LA FORET DE LA TERREUR (G.) (Jumgle Jim in the forbidden Land) Film d'aventures (62 min.) (V.O -D.) Origine ; Américaine. Prod. : Sam, Katzman, 1951. Réal. : Lew Landers. Auteurs : Scén. de S. Newman, d’après une nouvelle éditée par le King Features Syndicate Newspaper. Chef-Opérateur : Fayte Browne. Musique : Mischa Bakaleinikofï. Dir. artistique : Paul Pâlmentola. Décors ; Sidney Clifford. Interprètes ; Johnny Weissmuller, Angela Greene, J. Willes, L. Matthews. W. Tannen, G. Eldredge. Présentation corporative (Paris) : 9 juin 1952. CARACTERE. — La personnalité ath'éMau- de Johnnv Weissmuller constitue l’attrait principal de cette production, bâtie tout exprès pour mettre en va'exir ses dons très particuliers. On ne peut se défendre de frisson, nrr à certaines scènes, où l’homme et les bêtes féroces s’affrontent, ainsi qu’au cours de certains combats d’homme à homme L’élément féminin est agréablement représenté mais ne donne pas linu à la traditionnelle intrigue sentimentale. SCENARIO. — Jim la Jungle (J. Weissmuller), est le seul, dams la forêt vierge, à connaître la retraite de géants terrifiants. Vu le danger, il refuse d’y conduire l’anthropo'oqiste Linda Roberts (A. Greene) . Doc Edwards (W. Tannen) et son amie, Denise (J. Willes), des trafiquants d’ivoire, s’emparent de Jim et, sous l’influence d’unie drogue, lui font révéler l’emplacement où sont parqués les éléphants. Après de furieuses bagarres avec les géants et la révolte des éléphants, Denise est tuée. Les éléphants vont retrouver la paix sauvage et Linda renoncera à étudier les géants de plus près. REALISATION. — Très beau travail de réalisation, de nombreux problèmes difficiles ayant trouvé leur solution. Les combats de Weissmuller avec une panthère, puis avec un hippopotame, sont des scènes d’un beau réalisme. Dans une jolie lumière, les paysages les plus sauvages servent de toile de fond à une histoire dramatique bien conçue. INTERPRETATION. — C’est toujours avec plaisir que 1 on retrouve Johnny Weissmuller, dont les qualités artistiques s’allient à des dons de force et d’athlétisme particulièrement exceptionnels. La jolie Angela Greene est parfois un peu faible dans son rôle de femme intrépide, n ayant peur de rien. — G. T. UNE VEDETTE DISPARAIT (G.) (Callaway, went Thataway) Comédie gaie (81 min.) (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : N. Panama et M. Frank, 1951. Réal. -Auteurs : N. Panama et M. Frank. Chef-Opérateur : Ray June. Musique : Marlin Skiles. Dir. artstiques : C. Gibbons, E. Iinazu. Décors : Ed. B. Willis et H. Hunt. Montage : Cotton Warbutton. Chef-Opérateur du Son : Douglas Shearer. Interprètes : Fred Mac Murray, Dorothy Mac Guire, Howard Keel, J. White, F. Roope, N. Schafer, D. Kennedy, E. Fraser, J. Indrisano, S. Freberg, D. Haggerty. Premières représentations (Cannes) : 7 mai 1952 ; (Paris) ; 6 juin 1952. CARACTERE, — Cette fort amusante comédie est une satire de Hollywood, de s s vedettes, de la télévision. D’excellentes trouvailles, des situations drôles en font un spectacle très gai. L'ensemble est rapidement enlevé et fort agréable. SCENARIO. — Grâce à la télévision, qui projette de ses vieux films, Stretch Barnes (Howard Keel), vedette déchue de films de cow-boy, acquiert une nouvelle et soudaine célébrité. Mike Fry (Fred Mac Murray) et Deborah Patterson (Dorothy Mac Guire), ne pouvant le retrouver, utilisent son sosie Smoky Callaway (Howard Keel). un naïf cow-boy. Stretch reparaît alors mais c’est un ivrogne invétéré. Smoky, qui a conquit la popularité de la jeunesse, continuera à le remplacer. Et il y gagnera par sa bonté et son honnêteté l’amour de Deborah. REALISATION. — A la fois auteurs, producteurs, dialoguistes, réalisateurs, Norman Panama et Melvin Frank, ont fait un solide travail d’équipe qui donne une intense force comique. Les chansons sont bien amenées et la partition parodie avec esprit les western musicaux. Les images sont soignées et le montage nerveux. INTERPRETATION. — Howard Keel, jeune premier à la belle prestance et à la voix riche et bien timbrée, joue avec humour et sincérité. Sou double rôle marque bien la différence entre les deux hommes, l’un simple et naïf, l’autre ivrogne et désabusé. Dorothy Mac Guire est charmante et Fred Mac Murray, en imprésario plein d’astuce, retrouve ses rôles qui firent son succès grâce à son esprit et à sa fantaisie. — P. -A. B. LA BATAILLE DE STALINGRAD (G.) lre époque : Film de guerre (87 min.) (V.O.) Origine : Soviétique. Prod. : Mosfilm, 1946. Réal. : Vladimir Petrov. Auteur : Scén. de Nicolas Virta. Chef-Opérateur : I. Ekeltchik. Musique : Katchatourian. Dir. de Prod. : N. Dostagne. Chef-Opérateur du Son : V. Popov. Interprètes : A. Diky, I. Choumsky, V. Merkouriev, B. Livanov, V. Orlov, N. Simonov, M. Astangov, Rodimtsev, N. Tcherkassov, V. Gaidarov. Première représentation (Paris) : 6 juin 1952. CARACTERE. — La première partie et les préliminaires de la plus grande bataille de la dernière guerre sont retracés dans ce film sur le mode documentaire. L’intérêt de cette œuvre n’échappera pas. Les combats sont impressionnants et rendus avec un réalisme certain, grâce à de nombreux passages empruntés, sans nul doute, à des scènes tournées sur le champ de bataille par les services cinématographiques officiels. SCENARIO. — En juillet 1942 a lieu la grande offensive allemande et les troupes du Reich, après avoir franchi le Don, aprochent de Sta■ lingrad et des bords de la Volga. Staline décide de défendre maison par maison, sans esprit de recul, la ville qui porte son nom et qui constitue un point d’importance stratégique capitale. Des divisions entières seront anéanties dans les faubourgs, malgré l’aide apportée par tous les ouvriers et hommes valides de la ville, mais la défense héroïque d’un îlot de maisons par le sergent Pavlov et ses hommes permettra aux renforts d’arriver pour sauver Stalingrad. REALISATION. — Tout ce qui a trait aux combats et aux attaques aériennes est fort bien rendu, mais les conversations d’Etat-Ma jer sont trop nombreuses et la présence de Staline trop fréquente, ce qui nuit au mouvement de l'ensemble du film. INTERPRETATION. — Les artistes représentant Staline et ses généraux sont sobres comme il se doit, mais manquent de personnalité. Les figures de Roosevelt et Churchill ne ressemblent que de fort loin à leurs modèles, quant à Hitler, le personnage est outré à tel point qu’il devient caricatural. — G. T. DE NOTRE DERNIER NUMÉRO LES CRITIQUES (N° 1471, 7 Juin 1952) PAGE 16 : HOTEL SAHARA. 98’. Dist. : VICTORY FILMS. LES AFFAMEURS, 86’. Dist. : UNIVERSAL FILM. VOLETS CLOS, 95’. Dist. : LUX FILMS. PAGE 18 : NOUS SOMMES TOUS DES ASSASSINS, 115’. Dist. AG.D.C. TEMPETE SUR LA COLLINE, 82’. Dist. : UNIVERSAL FILM. LE FAUCON ROUGE, 83’. Dist. : FILMS G. MULLER. LE CHEVALIER DU STADE, 110’. Dist. : WARNER BROS. PAGE 20 : LE CAVALIER DE LA MORT, 87’. Dist : COLUMBIA. L’INEXORABLE ENQUETE, 82’. Dist. : COLUMBIA. ENCORE, 110’. Dist, : GAUMONT DISTRIBUTION. LE BRIGAND AMOUREUX, 100’. Dist. : M.G.M. PAGE 22 : VIVA ZAPATA, 105’. Dist. : FOX. MON PASSE DEFENDU. 71’. Dist. : RHO. CALIFORNIE EN FLAMMES, 74’. Dist. : COLUMBIA. L’ARCHET MAGIQUE, 100’. Dist. : VICTORY FILMS.