La Cinématographie Française (1952)

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34e Année. — 75 Francs LA N 1473. 21 JUIN 1952 CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE LE CINEMA FRANÇAIS Abonnement annuel : France et Union Française : 2.000 fr. — Pays étrangers : 3.500 fr. — U.S.A. : $ 12. Changement d’adresse : 50 fr. Chèques postaux : 706.90, Paris • « , ncuacicur en emei : Laurent uillvler. CXXXXHIgXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXI REVUE HEBDOMADAIRE fXITTTTTT 2 g T T T T ÏTTTTTYTTYym TYTTTÜ REDACTION, ADMINISTRATION 29. rue Marsoulan, Paris (12') R.C. Seine : 216.468 B. Téléphone : DIDEROT 85-35, 85-36, 85-37 Directeur : 1948 t Valéry Roger. Directeur général : Paul. Auguste Karlé. Directeur commercial : Antonin Eytard. Conseiller de Direction : M. Colin-RevaL Rédacteur en Chef : Laurent Ollivier. IMPORTANTS DÉTAILS Si la rentabilité des entreprises est à la base de tonte l’industrie de production, ce dont on s’est beaucoup occupé ces temps-ci, le paiement des sommes dues à leur date est à la base de leur prix réel. Celui qui paye tard se croit malin, mais à l’offre suisante il perdra ce qu'il a voulu gagner. Il est convenable de ne pas parler du relâchement du Cinéma à ce sujet. Manière de politesse de fournisseur à client. Mais ce qu’elle coûte est énorme. Ce sera l’un des nombreux actes utiles de M. Fourré-Cormeray que d’avoir abordé la question le 17 mars dernier (Décision 8 ter) : Sont considérées comme infractions passibles des sanctions prévues à l'article 16 de la loi du 25 octobre 1946 : f) le défaut de paiement par les exploitants et les distributeurs aux échéances fixées contractuellement avec les ayants droit. Ce rappel aux mœurs normales sera, espérons-le, autre chose qu’un signe du printemps de 1952. M. Tricliet s’est élevé récemment, à Rouen, contre la correctionnalisation des fraudes et les « tracasseries » du Centre. Nous avons protesté contre la correctionnalisation éventuelle, et en avons montré les abominables possibilités (1), mais personne ne suivra M. Tricliet si les « tracasseries » comprennent l’utile paragraphe ci-dessus. Il ne peut être normal qu’un directeur de cinémas, s’il a besoin de disposer d’argent, le trouve dans ce qu’il vient d’encaisser pour le compte de son distributeur, et qu’il en soit encore de même dans toute la « remontée » ultérieure de ces fonds. Ce serait légèreté et inconscience. Je suis poli. Sur les 12 milliards de la « part producteur » de 1952, un mois de retard est un milliard qui dort pour tout l’appareil de production. Ainsi chacun peut mesurer ses responsabilités. „ Nous avons la plus haute estime pour M. Xardel qui, se rendant compte de sa gravité, a soulevé cette question à Rouen. Son idée d’un escompte de 2 % à qui paye ^es sept jours nous paraît une clause ethcace de contrat, quant au but pratique d accélérer les paiements. Mais elle nous Rouble singulièrement quand elle indique ensuite le retard d’un mois comme normal, et ne pénalisé trois mois de retard que de 5 % sur ce qui est dû. •î S' np° Vf .reietons correctionnalisation, il va tailoir la trouver nécessaire si l’on veut admettre de tels délais, sur des recettes encaissées, qu’on s’en souvienne, pour compte d’autrui. 1 C’est aux habitudes prises, qu’il faut veiler, car une fois dans les coutumes commerciales, comment s’en défaire ! Elles dé fi) N° 1462. du 5 avril 1952 viennent valables. Devant l'insuffisance de valeur spectaculaire des programmes, qu’il faut attribuer à la faiblesse des premières parties, les directeurs ont adopté le subterfuge de la programmation multiple. La réaction vient de se produire : L’Accord de Programmation, cpie nous avons publié in-extenso samedi dernier, prévoit deux obligations : un programme seulement par semaine dans toutes les salles à Paris; en première et seconde vision à Marseille, Lyon, Lille et Toulouse; en première vision dans 51 autres villes désignées. deux programmes par semaine dans toutes les autres salles. La Commission qui accordera les dérogations à cette réglementation confédérale, entend avoir toute l’autorité désirable, non seulement pour maintenir ces deux règles, mais pour empêcher la pratique non plus de ces doubles, mais triples et quadruples programmations en usage maintenant pour de nombreux cas. Comment maintiendra-t-on une variété qui compensait le peu de poids des programmes? On voit déjà le trouble : Les films de classe B, qui n’ont pas dans le ventre de quoi fournir la course d’une pleine semaine, vont se trouver rejetés hors des salles de première vision. La valeur des programmes reste donc question en suspens. La Société d’Encouragement à l’Art et à l’Industrie, qui accorde, depuis près de vingt ans, un prix à l’un des bons films, n’a pas attribué cette année son « Grand Prix du. Cinéma Français 1952 » pour le motif qu’aucun des films présentés ne répondait à la conception d’une récompense de portée nationale. Il faut exprimer le regret qu’une autorité aussi respectable et indépendante que la Société d’Encouragement (fondée en 1889, d Utilité publique depuis 1905), ait jeté un tel anathème sur notre production de 1951, qui n’a peut-être pas autant de films vedettes qu’aux années d’avant-guerre, mais comptait parmi les films « présentés » : Fanfan, les Assassins, Bébé et la Table, dont la valeur n’est pas douteuse. On comprend que Jeux Interdits ne se soit pas risqué sous de telles foudres, maigre les grâces qu’on lui faisait. Lue dans la grande presse, l’information a jete un froid. Réellement, pas de film français de valeur nationale cette année ? Alors, nous n’irons pas au Cinéma ! Faudra-t-il que nous nous contentions de « référendums » publicitaires, pour éviter des camouflets, plus ou moins officiels de ce genre? Depuis quelques mois le Cinéma français mène curieusement sa propagande ! P. A. Harlé “CENT ANS DE GLOIRE" présenté à l' Opéra «. iifcbue ae ia présentation du film CENT ANS DE GLOIRE à l’Opéra, lors du gala du Centenaire de la Médaillé Militaire, le Président de la République et le Président du Conseil félicitent M. François Chavane, producteur du film. LE PROGRAMME DU CONGRÈS DE L EXPLOITATION A MARSEILLE La Fédération Nationale des Cinémas Français communique : Nous sommes en mesure de donner les grandes lignes du Congrès de 1952, qui se tiendra à Marseille, Aix-en-Provence les 28, 29 et 30 juillet. 28 juillet 1952 : à partir de 14 heures : Réception des Congressistes à Marseille. à 19 heures : Diner à Aix-en-Provence, à 21 heures : Représentation de Don Juan, do Mozart, dans le cadre du Festival de Musique d’Aix. 29 juillet 1952 : à 10 h. 30 : Assemblée générale ; rapports statutaires. à 12 h. : Départ pour Cassis ; déjeuner. Après-midi libre. à 20 heures : Dîner à « La Réserve », à Marseille. 30 juillet 1952 : à 10 h. 30 : Assemblée générale (suite) ; adoption des voeux ; clôture. Déjeuner et après-midi libres. à 20 heures : Banquet de clôture sur le « Champollion », paquebot des Messageries Maritimes en rade de Marseille ; bal ; nuit du cinéma ; grand gala et nuitée sur le paquebot (tenue de soirée ou tenue sombre). Le prix de l’ensemble des manifestations a été fixé à 9.000 francs par personne. Suivant l’usage, les chambres seront à la charge des congressistes. Nous communiquerons incessamment tous renseignements, détails pratiques et complémentaires, notamment sur les hôtels, en même temps que seront publiés les bulletins d'adhésion, qui pourront être envoyés, soit au siège de la Fédération Nationale des Cinémas Français, 92, Champs-Elysées, soit au siège de l’Union Cinématographique’ Française, 83, La Canebière, à Marseille.