La Cinématographie Française (1952)

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LA CINÉMATOGRAPHiE FRANCAÈSE fTMirmilYllinilllllirrnTT tiimiimminiiximmm ^jj fc £iV BREF... ♦ Au cours du déjeuner offert à Londres en son honneur par la B.F.P.A., M. Jack L. Warner, vice-président de la Warner Bros, a exprimé son optimisme en ce qui concerne l’avenir de l’industrie cinématographique. Selon lui, le danger créé par la Télévision se calme. Il entrevoit un usage total de la couleur dans tous les grands films, courts sujets et actualités et estime que rien ne peut supplanter ou même lutter avec le Cinéma. La Warner Bros, se propose d’enregistrer les cérémonies du Couronnement avec le nouveau procédé Warner-Color pour Pathé. ♦ Les taxes versées par le Cinéma anglais depuis le début de l’année sont en baisse régu lière : Janvier 3.502.000 livres Février 3.423.000 — Mars 3.342.000 — Avril 3.336.000 — ♦ Le chiffre le plus bas a été publié à la fin du premier trimestre de 1952 depuis que des statistiques ont été régulièrement établies en 1948 sur le nombre de personnes employées dans les studios anglais. Ce chiffre, qui était de 3.670 personnes, s'élevait l'an passé à 3.819. Il totalisait en 1950 4.199 personnes et 5.397 en 1949. Le 31 décembre 1948, 7.739 personnes travaillaient dans les studios, ce qui indique une diminution de plus de la moitié du nombre des employés en un peu plus de trois ans. ♦ Voici comment se répartissent les 551 films étrangers admis par la censure américaine (mais pas forcément exploités) . au cours du premier trimestre de 1952 : Chine, 105 ; Mexique. 98 ; Angleterre. 95 ; Allemagne, 53 ; Italie, 41 : France. 39 : autres pays, 120. ♦ Le metteur en scène, Jean Grémillon, président de la Cinémathèque française, est parti pour Berlin avec six tonnes de documents historiques, destinés à être exposés dans l’ancienne capitale allemande, à l’occasion du Festival cinématographique. Parmi les pièces rares, on notera des costumes de La Kermesse Héroïque, des manuscrits de Feuillade, Alexeieff, Musidora, Deluc, etc. Par ailleurs, nous croyons savoir que. lorsque seront réglées définitivement les conventions administratives, c’est au Palais de New York que se transportera le Musée du Cinéma, où il offrira aux chercheurs un lieu de projection et de bibliothèques plus pratiques. ♦ Sur l’initiative de M. André Chamson, une salle de cinéma a été ouverte au Petit Palais, afin de projeter des films d'art. Dans le cadre de l’Exposition de l'Art italien, deux films sont présentés : La Légende de Sainte Ursule, commenté par Cocteau, et Cœur d’amour épris, scénario et texte d’André Chamson. Ce dernier film a été couronné au Festival de Saô-Paulo de cette année. Le spectacle est permanent, de 10 h. 30 à 18 heures. ♦ Au cours du XVII1' Congrès International des Sociétés d’Auteurs et Compositeurs, qui vient de se réunir à Amsterdam, du 16 au 21 juin, sous la présidence de M. Arthur Honnegger. ont été réélus : à la Présidence de la Fédération Internationale des Sociétés de Gens de Lettres, M. Pierre Descaves ; à la Présidence de la Fédération Internationale des Sociétés de Droits.de Reproduction Mécanique. M. Philippe Parés. ♦ M. Hans Richter, théoricien et technicien du Cinéma allemand dont le nom se rattache à l’histoire de la première avant-garde du Cinéma (il réalisa Rythme, Vormittagsspuk, Jeu de Chapeaux, Après-midi aux Courses, etc., aux temps du muet), a fait une conférence à l’Institut de Filmologie, mercredi dernier, sur le thème : « Le Cinéma comme forme d’art indépendante ». ♦ Il est très probable que les conversations anglo-américaines au sujet du renouvellement du pacte, qui expire fin juin, auront lieu à New York, vers la fin du mois de juillet. Les représentants des Etats-Unis s'attendent à ce que les Anglais demandent des restrictions dans l’usage des livres bloquées en Grande-Bretagne et une réduction de sommes convertibles fixées actuellement à 17 millions de dollars par an. Il est également question, bien que cela semble douteux, que les Anglais demandent une limitation des importations. On pense que l'Angleterre a demandé d'aller discuter aux Etats-Unis espérant ainsi obtenir des décisions plus rapides. ♦ Une action « anti -trust » vient d'être intentée devant la Cour Fédérale des U.SA. par le Gouvernement améincain contre le National Screen Ser LES FAITS DE LA SEMAINE Certains de nos confrères quotidiens du matin annonçaient dans leur édition de jeudi 19 juin « la nomination de M. Jacques Flaud à la direction générale du Centre National, en remplacement de M. Fourré-Cormeray ». Cette nomination aurait été approuvée mercredi matin par le Conseil des Ministres. Fait curieux, ces informations étaient démenties jeudi soir par notre confrère Le Monde, notamment, qui disait : Contrairement aux informations publiées par certains journaux, M. Jacques Fland n’a pas été investi des fonctions de directeur du Cinéma français en remplacement de M. FourréCormeray. Une telle nomination aurait pu paraître inopportune à la veille de la reconduction ou des modifications affectant les accords cinématographiques franco-américains. C’est bien notre avis. La question, par conséquent, reste posée. Signalons toutefois qu'un parlementaire bien connu de l’industrie cinématographique précisait que la nomination de M. Flaud était réelle, mais qu'un délai de quelques jours avait été jugé nécessaire dans l’état actuel des choses. A la vérité et au moment où nous mettons sous presse, nous pouvons dire qu; le Conseil des Ministres de mercredi prochain devra vraisemblablement se prononcer sur cette succession fort courue... Nous ne voulons faire aucun pronostic, mais il nous apparaît que parmi les candidatures retenues, celle d’un haut fonctionnaire — et non pas d'un homme politique — devrait finalement l’emporter. Pendant ce temps ont lieu, depuis le 19, les difficiles conversations pour le renouvellement des accords franco-américains. M. Fourré-Cormeray participe à ces conversations qui ont lieu au Quai d'Orsay. — Laurent OLLIVIER. M. McGREGOR à PARIS Nous avons appris, avec le plus grand plaisir, le passage en France de M. Duncan McGregor, vice-président de Pathé Cinéma Corporation et de Paris Théâtre Corporation aux Etats-Unis. En compagnie de Mme McGregor, M. Duncan McGregor est actuellement à Paris, où il visionne de nombreuses productions françaises, dont la programmation peut intéresser Le Paris de New York. LE NOUVEAU BUREAU DE L'ASSOCIATION DES AUTEURS DE FILMS L’Assemblée générale de l’Association des Auteurs de Films a eu lieu le 6 juin 1952. Le 17 juin, le Conseil d’administration s’est réuni pour procéder à l’élection de son Bureau. Le Bureau est ainsi constitué : Président : Jean Delannoy ; Vice-présidents : J. -P. Le Chanois et René Cloérec ; Secrétaire général : André Zwobada ; Secrétaire général adjoint: Georges Rouquier; Archiviste : Richard Pottier ; Trésorier : Jean Dréville ; Commissaire aux comptes : René Sylviano ; Membres du Conseil d’administration : Jacqueline Audry, Berthomieu, Pierre Bost, Pierre Chanlaine, Louis Chavance, René Cloérec. Jean Delannoy, Jean Dréville, Georges Lampin, Pierre Laroche, J.-P. Le Chanois, Noël-Noël, Richard Pottier, Carlo Rim, Georges Rouquier, René Sylviano, Georges Van Parys, Henri Verdun, René Wheeler, André Zwobada. 4 vice Corporation et les sociétés cinématographiques de production et de distribution, Paramount, Warner, 20th Century Fcx, RKO Radio, United Artists. Columbia. Motif : Le National Screen Service est accusé de monopoliser la fabrication et la diffusion de tout le matériel publicitaire destiné aux théâtres cinématographiques, tels qu’affiches, enseignes, photographies et autres accessoires. Aux dires du Gouvernement, le chiffre d'affaires annuel du N.S.S. se monterait à 17 millions de dollars. Cette firme est également accusée de monopoliser la réalisation et la distribution des bandesannonces. Les sociétés mentionnées sont considérées comme complices du National Screen Service en lui ayant donné le monopole du matériel cité plus haut pour les films qu’elles réalisent ou distribuent. Une scène de « La Gourmandise », avec Henri Vidal et Jean Richard qui fait partie du film LES SEPT PECHES CAPITAUX. PROTOCOLE D'ACCORD DESSINATEURS PUBLICITAIRES Après arbitrage de M. le Président de la Fédération Française de la Publicité, il a été établi le « Protocole d’accord », dont nous vous reproduisons les termes : « Entre le Groupement Intersyndical des Publicitaires du Spectacle, Section Cinéma, représenté par M. Ollier, président du G.I.P.S., et M. Gay-Lussac, vice-président de la Section Cinéma du G.I.P.S. ; « Et le Groupement des Dessinateurs et Affichistes du Cinéma, représenté par son Président, M. Rojac, « Il a été signé le protocole ci-après : « 1° Les droits de reproduction qui s’appliquent à une œuvre originale, exécutée par un dessinateur ou affichiste du Cinéma, pour le compte d’une entreprise cinématographique, sont recouvrés par les soins du Syndicat de la Propriété Artistique, sur la base de 50 % du barême n° 8, établi par le Groupement des Dessinateurs et Affichistes du Cinéma ; « 2° Au cas où la cession des droits de reproduction semit consentie par un dessinateur ou affichiste du Cinéma, pour un montant forfaitaire, traité de gré à gré, entre les parties, le recouvrement du montant de ladite cession effectuerait par les soins du Syndicat de la Propriété Artistique ; le prix d’achat de la maquette originale étant, par contre, réglé directement par le preneur au vendeur. « Fait à Paris, ce 2 mai 1952. » Pour le G.I.P.S., Section Cinéma : MM. Ollier, Gay Lussac. Pour le Groupement des Dessinateurs et Affichistes du Cinéma : M. Rojac. Le Président de la F.F.P. : B. de Plas. NUMÉRO SPÉCIAL Notre prochain Numéro Spécial paraîtra le 5 juillet. Nous prions nos annonciers et correspondants de nous faire parvenir pour le 27 juin leurs textes et leurs annonces. Correspondant publicitaire pour l'Italie : Mme Cartoni, 13 Piazza Tor Sanguigna, Rome. Tél. : 52.559.