La Cinématographie Française (1952)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

Txïllimnxxxxjxxxxxxxxxxxxxs ^jjj> LA ciNÉMATOGRAPHÎE FRANCAÎSE XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX 60 CRITIQUES DES FILMS XXXXXXXXIXXXXXXXXXXXXXXXTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTXXXXXXXXICXXXXXXXXXXXÏXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX 28 JUIN 1952 M. Fernand Rivers, le sympathique producteur et metteur en scène, et Mme. sur 1’ « Ile-de-France », se rendent au Canada où ils ont un rendez-vous avec M. de Sève, directeur de la Compagnie Cinématographique Canadienne, pour envisager différents projets de cinéma. LA DEESSE DES INCAS (G.) (Strange World) Aventures exotiques (80 min.) (V.O.-D.) Origine : Américaine. Prcd : Al O'Camp et O. A. Bayer, 1951. Réal. : Franz Eichhorn. Auteurs : Scén. crig. de Al O’Camp, F. E. Eichhorn et O. A. Bayer. Chef-Opérateur : Edgar Eichhorn. Musique : W. Schultz, P. Alegro et E. Velazco. Dir. artistique : William Woller. Montage : R. Brent, J. Canizares. Avec la collaboration des Gouvernements du Brésil, de la Bolivie et du Pérou. Interprètes : Angelica Hauff, Alexander Carlos, America Cabrai, C. Brown, A. Jartul, G. Sobrinho. W. Hardt. Première représentation (Paris) : 20 juin 1952. CARACTERE. — La forêt vierge, peuplée d'animaux effrayants, coupée de cours d’eaux, où des poissons voraces et des crocodiles géants s’apprêtent à dévorer les hommes qui tomberont dans la rivière, sert de cadre aux aventures d’un jeune homme parti à la recherche de son père dans ces pays peu hospitaliers. De nombreuses scènes sont émouvantes et parfois tragiques. SCENARIO. — Edgard (Alexander Carlos), enfant, a accompagné son père et un autre savant voyageant au pays des Incas, avec sa femme et sa fille, Elisa (Angelica Hauff). Tous ont disparu après avoir découvert la déesse en or, sauf Edgard, ramené à la civilisation, Celui-ci, à l’âge d’homme, entreprend une expédition pour tenter de retrouver son père. Il apprendra, au cours de son voyage, que son père est mort, mais retrouvera Elisa. Tous deux s’empareront à nouveau de la précieuse déesse, mais seront obligés de l’abandonner pour échapper à une tribu sur le point de les capturer. REALISATION. — Curieux et intéressant travail, exécuté dans une nature hostile. Certaines scènes, au milieu des crocodiles, sont poignantes et représentent un tour de force pour l’opérateur, qui a réussi de rares et belles photographies. INTERPRETATION. — Alexander Carlos, principal interprète, fait preuve de fougue, de dynamisme et déborde de jeunesse et de vie. Sa partenaire, la jolie Angelica Hauff, est émouvante et nostalgique. Tous deux sont entourés de pittoresques figures d'indigènes, parmi lesquelles on remarque particulièrement celles du fidèle Haary. — G. T. ♦ LA S.D.A.C. ACHÈVE “LA LÈPRE” •î* Dans sa remarquable série des films d'enseignement médico-chirurgical, la S.D.A.C. achève actuellement La Lèpre (930 m.), qui retracera l'histoire des travaux relatifs à cette maladie, à présent quasi inconnue en Europe, mais encore fréquente en régions tropicales. Le réalisateur est Jacques Lemoigne, assisté par Jacques Fogel, avec fiéchan comme : opérateur. Le professeur Roland Chaussinand, de l’Institut Pasteur, a assuré la direction scientifique du film. Les vues ont été prises à l’Institut de la Lèpre, à Bamako (Niger). ♦ HONGRIE Parmi les films projetés à Budapest (Hongrie), dans le cadre d’un festival du Nouveau Cinéma allemand (secteur soviétique), on a particulièrement remarqué Une Carrière parisienne, adapté > du célèbre roman de Balzac, « Le Père Goriot ». SYMPHONIE EN 6,35 (G.) (Behave Yourself) Comédie policière (81 min.) (V.O.-D.) Origine : Américaine. Prod. : J. Wald et N. Krasna, 1951. Réal.-Auteur : George Beck. Chef-Opérateur : James Wong Howe. Dir. musicale : C. Bakaleinikoff. Musique : Leigh Harline. Dir. artistique : A. S. d’Agostino. Décors : D. Silvera, H. Miller. Montage : Paul Weatherwax. Interprètes : Farley Granger, Shelley Winters, William Demarest. F. L. Sullivan. M. Gilmore, L. Chaney, H. Conreid, E. Cook Jr. Première représentation (Paris) : 13 juin 1952. CARACTERE. — Type parfait de la comédie américaine que nous avons tant appréciée avant la guerre, grâce au couple Myrna Loy-William Powell. Ici, c’est un jeune ménage qui, par l’intermédiaire d’un chien, se trouve mêlé aux aventures d’une band» de gangsters. Mais comme dans tous les films de ce genre, la fin est heureuse. SCENARIO. — Pour leur annïsaire de mariage, Bill Denny (F. Granger), veut offrir un déshabillé à sa femme, Kate (S. Winters). Dans le magasin, il est suivi par un chien qui casse une vitrine et Bill est obligé de payer les dégâts. Bill rentre chez lui, toujours suivi du chien. Kate le prend pour le cadeau et le baptise Archie. Mais Archie est recherché par ses maîtres, de dangereux gangsters. Bill se rend à l’adrsse indiquée et trouve un cadavre. La police le soupçcmne. Finalement, au cours d’une fusillade, les bandits trouvent tous la mort. Avec l’argent des récompenses offertes pour leur capture, Bill et Kate achèteront une maison et y vivront heureux avec Archie. REALISATION. — Poursuites, fusillades, cadavres se succèdent allègrement, enchaînés par des gags provoquant très souvent le rire. La charge est très nettement visible et son humour ne manque pas d’amuser. INTERPRETATION.— Farley Granger et Shelley Winters forment un couple de jeunes mariés fantaisistes, des plus sympathiques. William Demarest et Î/Iargalo Gilmore campent parfaitement leurs personnages, l'un de commissaire sceptique et l'autre de belle-mère-poison. Les rôles de gangsters sont bien typés. — S. D. LE POIGNARD MYSTERIEUX (G.) (Slightly Honorable) Film policier (75 min.) (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : Wanger, 1940. Réal. : Garnett. Auteurs : Nouvelle de Planner, adapt. de K. Englund, J. Lay et R. Kellmann. Chef-Opérateur : Merritt Gerstad. Musique : Warren Janssen. Décors : Julie Héron. Dir. de Prcd. : Alexander Golitzen. Montage : O. Lovering, D. Spencer. Chef-Opérateur du son : Fred Lau. Interprètes : Pat O’Brien, Edward Arnold, Broderick Crawford, R. Terry. Première représentation (Paris) : 13 juin 1952. CARACTERE. — Ce film a un double genre, policier et comique ce qui est une formule agréable, mais assez rare. La gaieté de certains passages fait oublier l’intrigue, un peu confuse. SCENARIO. — L’avocat John Wcbb (B. Crawford), jure de venger son amie Alma, qui a été assassinée. Les soupçons s’égarent sur Cushing et ses amis, qui forment un groupe d’hommes d’affaires peu scrupuleux. Aidé de la jeune Ann Seymour (R. Terry), il découvrira le coupable, son collègue Russell Sampson (Pat O’Brien) , qui a tué Alma de peur d’être dénoncé par elle pour une faute ancienne. John abattra Russell, qui avait été poussé à plusieurs crimes par la crainte du châtiment. REALISATION. — Le scénario manque de clarté et des sous-titres, peu nombreux et passant trop rapidement, n’aident pas le spectateur. Quelques bons gags et effets de surprise sont bien réussis. Le film possède des qualités de rythme et beaucoup de mouvement dans la réalisation. INTERPRETATION. — Broderick Crawford est un excellent artiste, aux dons variés, qui passe avec aisance de la fantaisie à l’émotion, faisant preuve d’une grande sensibilité dans un jeu très nuancé. Ruth Parry possède un entrain dynamique et Pat O’Brien a quelques très bonnes scènes. — G. T. (A) : Pour adultes seulement. (G) : Pour tous publics. (S) : Officiellement interdit aux enfants de moins de seize ans. LA MAISON DANS L’OMBRE (G.) (On Dangerous Ground) Film psychologique (77 min.) (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : RKO 1952. Réal.-Auteur : Nicholas Ray. Chef-Opérateur : George E. Diskant. Dir. musicale : C. Bakaleinikoff. Musique : Bernard Herrmann. Dir. artistiques : A. S. d’Agostino, R. Berger. Décors : D. Silvera, H. Miller. Montage : Roland Gross. Chefs-Opér. du son : Ph. Brigandi, C. Portman. Interprètes : Ida Lupino, Robert Ryan, Ward Bond, Ch. Kemper, A. Ross, Ed. Begley, I. Wolfe, S. Williams, G. Schilling, F. Ferguson. Première représentation (Paris) : 20 juin 1952. CARACTERE. — Bien qu’ayant trait à la vie d’un policier, ce film se classe dans le genre des études psychologiques. Si l'intrigue consacre une grande part à la recherche de criminels, ceci ne se trouve placé qu’au second plan, tout l’intérêt étant axé sur l’analyse du caractère d’un inspecteur de police, un instant menacé de sombrer dans la brutalité lorsqu’il capture un criminel. SCENARIO. — Des agents ont été abattus par des gangsters et la police recherche les coupables. Lorsque Jim Wilson (Robert Ryan) parvient à s’emparer de ceux-ci, il use de sa force pour leur faire avouer leurs méfaits. Le chef de Jim, inquiet de le voir agir avec une brutalité croissante, le charge d’une enquête au loin. Une1 petite fille a été violentée et tuée ; le père accompagne Jim à la poursuite du délinquant. Cette course les amène en montagne dans une maison où habite Mary Malden (Ida Lupino), jeune aveugle et sœur du coupable, Dany (Ch. Kemper) , garçon anormal et irresponsable. Mary expose le cas de son frère à Jim et lui demande de l’épargner. Un accident mettra fin aux jours de Dany au moment où il allait être pris. Jim, touché par la beauté et la solitude de la pauvre Mary, viendra la chercher pour unir leurs deux vies. REALISATION. — Bon sujet traité dans une ambiance assez pénible, mais correctement rendue. Si la conclusion peut paraître manquer de vraisemblance, elle s’imposait en raison de l’étude de caractère exposé au long du film. De nombreuses images de montagne aèrent l'ambiance générale et la dernière poursuite dans les rochers est bien réussie. INTERPRETATION. — Robert Ryan joue un rôle très lourd avec maîtrise et intelligence. Son physique énergique s’allie au mieux avec son personnage de policier devenu dur au contact d’êtres méprisables et s'éveillant à des sentiments plus humains en présence de l’infortune d’une innocente victime. Ida Lupino sait émouvoir dans son rôle d’aveugle qu’elle joue avec une troublante vérité. Très bonne mais brève création de Charles Kemper dans le rôle de Dany. — G. T. AVANT LE FESTIVAL D’AVANT-GARDE A VENISE ■J. M. Kenneth Anger, qui a réalisé un curieux et intéressant film, d'avantgarde, Feu d’Artificés, poursuit, en couleurs, la réalisation d’un nouveau film, qui sera non moins curieux, d’après Les Chants du Maldoror, de Lautréamont, l’un des « classiques » de la littérature surréaliste. CV |y WJ | Il JkÆ WJ APPAREILS DE PROJECTIONS CINEMATOGRAPHIQUES SONORES 1 11 D L U fi Ju r | iy c M F rr A N I T A-M 1 1 AN 3 RUE DU COLISEE -PARIS ôî-ELY.44-00-3462 V* I 11 C l"l C V»V»Mll I WM IT1 ■ LM 11 3 RUE DU COLISEE PARIS Ô!-ELY. 44*00-34'to