La Cinématographie Française (1952)

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t;cyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyytt LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE 'XXXXXXXXXXXXXlxxxxzxixxxxxxXXX Je dois également vous signaler que nous avons construit deux maquettes du Studio Pathé à Montreuil et du Studio Lévinski à Joinville. Ces deux maquettes sont actuellement exposées à Berlin, et c’est une reproduction exacte et rigoureuse, grâce aux plans des Studios français qui ont été retrouvés par la Commission des Recherches Historiques. Un travail d’ensemble international Si notre activité a été importante sur le plan national, je pense vous l'avoir fait mesurer, elle est essentielle et considérable sur le plan international. Notre fonctionnement régulier comporte, vous le savez, des relations assidues avec plus de ?0 pays ; ce qui signifie, pour deux ans, un échange et un mouvement de 660 films. En plus de ce courant hebdomadaire ou mensuel, nous avons organisé l 'Exposition du Cinéma Français à Téhéran, une rétrospective du Cinéma Français en Uruguay, un Hommage à Marcel Carné à Madrid, un Hommage à René Clair à Madrid et à Buenos-Aires. Nous avons participé à la Rétrospective de Venise', à la Manifestation du Film d’Art à Amsterdam „ à une Rétrospective dans cinq villes de Yougoslavie, à l'Exposition de l’Art Expérimental et d’avant-garde à Liéqe, au Festival d’Edimbourg. au Festival de Hoodstock en Amérique du Nord, à l’Hommage à Jean Renoir à Londres et en Italie, à la Biennale d’Art à Sao Paulo et à l'Hommage à Victor Hugo organisé à Varsovie par l’Ambassade de France. Nous avons participé au programme de la « Cinémathèque Imaginaire » organisée par Marcel L’Herbier à la Télévision, et nous avons réalisé tout récemment une exposition de Cinquante ans de Cinéma à l’ Institut Français de Berlin. Il me faut maintenant vous parler de notre présence et de notre activité au sein de la Fédération Internationale des Archives du Film. Le dernier congrès a eu lieu à Cambridge en juillet 1951. Il a marqué un très net renforcement des liens entre l’Amérique, l’Angleterre et la France pour les échanges internationaux. Mais des décisions capitales qui préparent l’avenir y ont été prises, je veux dire la création d’une Cinémathèque Internationale du. Film d’Art, dont le siège est à Paris, et, en liaison avec la création de cette Cinémathèque, l’engagement des 15 cinémathèques nationales de la Fédération Internationale à aider dans toute la mesure de leurs moyens artistiques, de leurs relations intellectuelles, de leurs possibilités artisanales la production de films sur l’art pour sa meilleure connaissance et sa plus grande diffusion. Ensuite, la publication d’un catalogue international, rédigé en anglais et en français, de tous les films conservés dans les cinémathèques. C’est la Cinémathèque Anglaise qui assume les frais d’impression de ce catalogue. Dès à présent, votre Association qui est, si je puis dire, la plaque tournante de cette Fédération Internationale, a déjà reçu l’inventaire de la Belgique, de la Hollande, de la Suisse, de la Suède, des Etats-Unis d’Amérique, de la Tchécoslovaquie, de l’Uruguay, de la Yougoslavie, du Danemark et de l’Argentine. Je n’ai pas besoin de vous dire que notre inventaire français est prêt. Le premier volume de ce catalogue sera publié avant la fin de l’année courante. Par ailleurs, la Cinémathèque Française s’est engagée à recenser les films importants de ! 'Histoire générale du Cinéma , à publier ses travaux en 1953 en établissant leur existence, leur appartenance et le lieu de leur dépôt. La Cinémathèque de Belgique s’est chargée le publier une bibliographie complétée chaque année de tous les ouvrages et revues consacrés dans le monde entier au Cinéma. Ensuite, aux frais communs des 15 cinémathèques, la nublication d’un Bulletin International des Recherches Historiques pratiquées dans chaque pays. Ce Bulletin sera publié en anglais, en français, en espagnol et en allemand, o us le contrôle d’un Bureau International des Recherches Historiques. La Cinémathèque Suisse a accepté de donner l’hospitalité à la Bibliothèque du Fonds International de la F.I.A.F., dont le premier apport est constitué par le dépôt de tous les doubles nationaux et des microfilms. Enfin, l’une des dernières décisions du Congrès de Cambridge a été la mise en route d’un plan de tirage et de contretypage à frais communs, pour les cinémathèques dont le budget ne leur permet pas de supporter des charges qui sont de jour en jour plus lourdes. Les décisions de ce Congrès, dont l’importance ne vous échappe pas, ont eu pour conséauence de diviser et de spécialiser le travail de chacun. Indépendamment de leur activité propre, les efforts particuliers sont ainsi répartis : La Belgique et l’Uruguay se consacrent aux films expérimentaux et d’avant-garde. Le Danemark aux films burlesques de court métrage. -f Première en France de ‘s BELLISSIMA ” Le dernier film de Luchino Visconti, BELLISSIMA, a été présenté en grande première à la Salle Pleyel devant le Tout-Paris. Le metteur en scène et sa vedette Anna Magnani ont remporté un énorme succès. On les reconnaît sur notre photo recevant les félicitations de M. Robert Schuman, Ministre des Affaires Etrangères, qui présidait cette soirée. La Grande-Bretagne aux actualités. La Suisse aux films pédagogiques et pour enfants ayant une valeur artistique. La Tchécoslovaquie et l'Argentine aux dessins animés et aux films de marionnettes. La Pologne aux documentaires de court métrage. La Hollande et le Brésil aux films sur l’art. Le Musée d’Art Moderne de New York et la France aux films sur le théâtre et la chorégraphie. L'Italie aux films des premières années du Cinéma. Et la Suède à la collection des photographies de films. Je dois enfin ajouter que la Cinémathèque de l’Institut International du Cinéma Scientifique participe activement et effectivement à ces travaux, auxquels il faut joindre les efforts de la Cinémathèque de Psychologie Expérimentale de l'Hôpital Sainte-Anne, ainsi que ceux de la Cinémathèque d’Ethncgraphie créée au Musée ds l’Homme. * ** Ainsi, vous le voyez, un effort suivant l’autre, nous amène insensiblement, avec beaucoup de patience et de persévérance, à une plus grande cohésion, à un inventaire plus juste de toutes les vraies richesses cinématographiques. Mais ces efforts ne se sont pas accomplis, hélas ! dans la sérénité ou la quiétude des efforts stables ou heureux. La lecture de notre rapport financier vous rendra sensibles nos difficultés. Difficultés qui ne sont pas insurmontables, mais qui compliquent fortement notre existence. Je voudrais simplement signaler pour mémoire que telle Cinémathèque étrangère, dont on vante le luxe des publications, reçoit en un an plus que votre Association n’a reçu en dix. Voilà le travail dont j’avais à rendre compte. Ce travail nécessitait des dévouements, pas mal de désintéressement, et une application surtout qui ne saurait, selon moi, se chiffrer ni en semaines, ni en années, ni même en argent. La Cinémathèque Française, cependant, ne pouvait pas manquer d’y participer et d’y occuper la place que l’importance de son Cinéma national mérite. "MON GOSSE DE PÈRE" Léon Mathot a donné le mardi lor juillet, aux Studios d’Epinay, en présence de l’auteur, Léopold Marchand, le dernier tour de manivelle de Mon Gossî de Père, commencé le 5 juin. Dans cette première réalisation de la production Joëlle (Jean Velter), les principaux rôles masculins sont tenus par Maurice Teynac et Jacques François, entourés par Siren Adjemova, Jean Tissier, Armand Bernard et Arlette Poirier. Moni Gesse de Père avait été tourné en 1925 avec Adolphe Menjou, Roger Tréville et Alice Cocéa, Jean Tissier, Siren Adjemova, Maurice Teynac et Jacques François dans une scène de MON GOSSE DE PERE. mais c’est en quelque sorte un scénario original i que Léon Mathot vient de mettre en scène dans : les très beaux décors de Raymond Druart, avec l’excellent chef-opérateur L.-H. Burel. Détail amusant : photographe de Mon Gosse de Pèr: en 1925, Roger Forster est aussi le photographe du film de Léon Mathot. distribué par les Films Marceau pour la grande région parisienne et l’Alsace-Lorraine. Distributeurs pour la province : Selb-Fiims (région de Lyon). Sté Marseillaise de Films (Marseille, Bordeaux'. Humbert Amar (Lille). Maroc-Film (Afrique du Nord et Canada),