La Cinématographie Française (1952)

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tttttxxxxxxxxxxxxxxxyxxxxxxxxx LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE LANGUEDOC XXXXXXXXXXXXXXYXXXXXXXXXrgXXXX , ROUSSILLON Gene Tierney aux prises avec sa belle-mère Thelma Ritter, dans une scène de la comédie Paramount, LA MERE DU MARIE. Ce film sort actuellement en quadruple exclusivité aux « Paramount », « Sélect-Pathé », « Palais-Roche chouart » (V.F.), ainsi qu’à l’« Elysées-Cinéma » (V.O.). Le premier semestre 1952 a connu des périodes diverses de prospérité, marquées par plusieurs semaines de baisse des entrées ou par des records de recettes. Cependant, un fait semble caractéristique, c’est l’habitude prise de plus en plus par la majorité des spectateurs de fréquenter les cinémas de préférence aux séances des samedis et des dimanches. Pour les mois de juillet et août, les Directeurs s’attendent, comme pour les années précédentes, à une fréquentation diminuée, du fait de la période des vacances et congés, d'une part, et de l’organisation, par des sociétés diverses, de nombreuses manifestations de plein air à des prix très réduits, sous le couvert d’un but plus ou moins humanitaire (ces séances bénéficient, la majeure partie du temps, d'exemption partielle des droits habituellement exigés pour le cinéma). Aussi, pour la saison d’été, de nombreux Directeurs ont décidé de procéder à une fermeture BÉZIERS temporaire de leurs salles, soit pour vacances, soit pour effectuer divers travaux de transformation, d'amélioration ou de modernisation. A Béziers, fermeture temporaire des cinémas i ^ « Palace », « Royal », « Variétés », « Vox ». A Perpignan, fermeture partielle du « NouveauThéâtre », dont les séances auront lieu samedi, dimanche et lundi seulement pendant les mois de juillet et août et fermeture à l’étude pour le « Caméra » et le « C inémonde ». En ce qui concerne les travaux divers, signalons ceux ci-après : A Béziers, changement des fauteuils au « Palace », aux « Variétés » et au « Kursaal » ; modernisation de la décoration au « Royal ». A Perpignan, changement des fauteuils au « Castillet ». Pour d’autres salles, divers travaux importants sont à l’étude, dont nous parlerons dans un prochain numéro. — G. D. PERPIGNAN NANTES ^ Depuis plus d'un mois, le soleil gêne sérieusement l’exploitation. Nantes n’avait pas vu pareille température depuis longtemps. Les salles de quartier, ainsi que nous l’avons déjà signalé dans un de nos derniers numéros, ont subi une baisse fort sensible sur les recettes. Par contre, certains films donnent encore de bons résultats dans les salles de première vision. Dans les établissements du Circuit F. Jean (Société de l’« Apollo » et des « Cinémas Nantais ») nous avons noté le passage des films suivants : Domenica (2 semaines), L’Expédition du Kon-Tiki et Groenland (2 semaines), Coiffeur pour Dames, avec Fernandel (2 semaines). Nez de Cuir (2 semaines), La Maison dans la Dune (2 semaines). Le film Allô, je t’aime, avec Robert Lamoureux, a obtenu le même succès que Le Roi des Camelots. Il a fait des recettes équivalentes à celles réalisées en pleine saison. Nous les donnerons, du reste, ultérieurement. Seront ensuite projetés à l’« Apollo » : Agence Matrimoniale et Pas de Vacances pour Monsieur le Maire, avec André Claveau. + A l’« Olympia », le film Deux Sous de Violettes, passé en plein mois de mai, a fait une très bonne première semaine et une bonne seconde semaine. Le Désir et l’Amour, projeté pendant les fêtes de la Pentecôte qui furent très ensoleillées, a été handicapé par le beau temps et les recettes ont été médiocres. Le Rouge et le Noir, d'après Stendhal, a les faveurs du public. M. F. Pineau, qui nous accueille toujours avec la plus grande amabilité, a constaté qu’à Nantes les mois de mai et de juin sont toujours très mauvais pour l’exploitation, à cause des fêtes, des kermesses et de la première communion des enfants. Ce n’est qu’à partr de fin juillet que les entrées reprennent leur rythme normal. Toutefois, pendant cette période d’été, le nombre des spectateurs est actuellement supérieur à celui d’avant la guerre. ♦ Depuis nos précédentes informations, nous avons noté à l’affiche du « Katorza » : Le Traître, d’Anatole Litvak, avec Dominique Blanchard comme vedette féminine ; La Première Légion, avec Charles Boyer, et Les Maudits du Château-Fort, avec Richard Greene (film en couleurs). ♦ M. Yvon Gourguenheim, directeur de l’« Artistic » à Nantes-Pont Rousseau, a confirmé que les beaux jours portent un préjudioe très vif à l’exploitation et que, dans son quartier, ce sont les films de charme et les films en couleurs qui plaisent le plus à son public. — Jean d’Oriol. ÉPINAL ♦ M. Esmilaire, propriétaire du « Royal » d’Epinal, a fait confiance à la marque Pathé-Cinéma pour installer la cabine de cette nouvelle salle, qui comprend : deux projecteurs M.I.P. XVII adaptés sur têtes sonores L.R.C.A., la chaîne double d’amplificateurs PC. 240 de 40 watts montée sur rack ouvrant alimente le jeu de scène Pathé. Déflecteur spécial pour la reproduction des notes graves et multi-cellulaires à 15 alvéoles pour la reproduction des notes aiguës. Enfin, deux lanternes PC. 125-D universellement connues, alimentées par des redresseurs L.M.T. 70 amp. complètent cet ensemble digne des plus belles et plus grandes cabines de France. ♦ La période du 1er avril à mi-juin, si elle a été bonne dans l’ensemble, n’a cependant pas connu des recettes records, sauf quelques exceptions (« Vox » et « Variétés »). Ci-après, renseignements par salle. « Palace » (Théâtre Pezet. Dir. : M. Pradel. 1.000 places. Prix : 120 et 140 fr.). Recettes : 4.709.000 fr. pour 37.157 entrées. Films principaux : Ma Femme est formidable. Un Tramway nommé Désir, Une Fille sur la Route, Quartier Interdit. « Royal » (Dir. : M. Azéma. 900 places. Prix : 110 et 140 fr.). Recettes : 4.663.000 fr. Films principaux : Deux Sous de Violettes, Chanson Païenne, Gibier de Potence, Le Signe des Renégats. « Vox » (Dir. : M. Catala. 550 places. Prix : 120 et 140 fr.). Recettes : 4.337.000 fr. Films principaux : M. Leguignon, lampiste, Une Fille à croquer et Un Grand Patron qui, en deux semaines, a réalisé les recettes records de la salle : 1.234.000 francs. « Variétés » (Dir. : M. Michel. 900 places. Prix : 120 et 150 fr.). Recettes : 4.325.000 fr. pour 34.212 entrées. Films principaux ayant obtenu un très gros succès : Les Sept Péchés Capitaux, Fanfan la Tulipe, Coiffeur pour Dames. « Kursaal » (S. A.) (960 places. Prix : 120 et 140 fr.). Recettes : 3.427.000 fr. Films principaux : La Vallée de la Vengeance, Colt 45, L'Amour mène la Danse, Malou de Montmartre. Nota. — Pour toutes ces salles, le nombre de représentations est de 15 par semaine. — G. D. Renée Saint-Cyr dans une scène de CAPITAINE ARDANT, le dernier film d’André Zwobada, réalisé entièrement au Maroc d’après le célèbre roman de Pierre Nord. CAPITAINE ARDANT sortira très prochainement en double exclusivité aux « Gaumont-Palace », « Le Berlitz ». C’est une production Société Nouvelle des Films Dispa. ♦ Les résultats financiers ne sont pas indiqués pour les salles du groupe de MM. Font, parce que, durant le mois de mai, la scène fut tenue une quinzaine de jours Dar les représentations d’une revue locale organisée par la Société d’amateurs « Les Tréteaux » (les recettes de cette revue locale ont dépassé 3 millions pour une douzaine de représentations). « Nouveau Théâtre » (Dir. : MM. Font. 1.020 pl. Prix : 120, 150 et 160 fr.). Films principaux : Un Tramway nommé Désir, Seul dans Paris, Fanfan la Tulipe, Le Signe des Renégats, Kon-Tiki-Groenland. « Castillet » (Dir. : MM. Font, 1.450 pl. Prix 100 et 150 fr.). Principaux films : Messaline, La Vallée de la Vengeance, Chanson Païenne, La Maison de l’Amour perdu, La Révolte des Dieux Rouges. « Le Paris » (Dir. : M. H. Zenenski. 1.100 places. Prix : 110, 150 et 160 fr.). Recettes : 5.856.000 fr. pour 48.121 entrées en dix semaines. Films principaux : Sans Parents, L’Enterrée Vivante, Le Roi de la Sierra Morena. « Caméra » (Dir. : M. Paratilla. 666 places. Prix : 120 et 150 fr.). Recettes 3.297.000 fr. pour 26.721 entrées en dix semaines. Principaux films : Le Fauve en Liberté, Identité Judiciaire, La Flèche Brisée (reprise). • — G. D. 4 TROYES ♦ Nous apprenons que M. F Pineau, déjà propriétaire du cinéma « Le Paris », rue Emile-Zola, à Troyes, s’est rendu acquéreur du « Casino », situé en plein centre, près de la poste. La transformation de cette salle a été confiée à notre ami Edouard Lardillier qui a déjà fait commencer les travaux. Ceux-ci sont activement poussés et nous aurons, très probablement pour la fin de l’été, à Troyes, une nouvelle salle des plus modernes sur un emplacement idéal, qui sera dénommée « Le Français ». Nous pouvons annoncer que la cabine sera équipée par Radio-Cinéma dont les appareils sont déjà en servce dans toutes les salles appartenant à M. Pineau. — E.-L. M. ♦ LA BAULE + Après deux semaines de fermeture, le « Cinéma Palace » a fait le jeudi 3 juillet sa réouverture avec le film Un Grand Patron, une excellente production interprétée par Pierre Fresnay. C’est une salle modernisée, améliorée en confort et en luxe qui s’offre désormais aux habitants et aux estivants de la plus grande plage d’Europe. M. F. Pineau s’est assuré, en outre, une programmation des plus éclectiques et nul ne doute du succès que remporteront les films projetés pendant la saison au « Cinéma Palace ». ♦ Le jeudi 19 juin, en soirée et pour une seule représentation, le « Casino » a organisé son premier gala cinématographique avec le film en Technicolor Royal Wedding (Mariage Royal). Cette bande, en version originale avec sous-titres français était projetée pour la première fois en France. — J. d’Oriol.