La Cinématographie Française (1952)

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TECHNIQUE ET du 5 Juillet 1952 publié sous la direction technique de A.-P. RICHARD. MATERIEL L’évolution technique ENREGISTREMENT MAGNÉTIQUE des SONS A diverses reprises, nous avons attiré l’atten, tion des lecteurs de « La Cinématographie Française » sur les questions soulevées par l'application du film magnétique. Tout d’abord, remarquons que les fabricants i de disques, avec le disque microsillons, ont réellement fait un gros progrès de qualité, auquel s’ajoute l’allongement de la durée d’audition. Ce progrès incontestable a revigoré l’industrie du disque au moment où elle semblait irrémédiablement battue par le film magnétique. Le disque n’a qu’une supériorité, c’est que, sous certaines conditions d’emploi, l’inscription sonore demeure assurément intacte dans le temps, alors que, présentement, on ne peut af SALONS INTERNATIONAUX COLOGNE A la Foire de Cologne Photokina (24 avrilG mai), la France était représentée par dix maisons dont cinq de l’industrie cinématographique : Debrie, Eclair, Hortson, Pathé, Posso. Pathé était inscrit sous le nom de Pathex de Dusseldorf. Le succès de la construction française a été très vif et il est regrettable, surtout pour l’industrie photographique française, que celle-ci ait boudé cette exposition. Reconnaissons la parfaite organisation du Salon parisien de la Photographie, tenu à la Porte de Versailles, mais sachons que la majorité des acheteurs internationaux se rend de préférence à Cologne. Il est donc bien regrettable que la participation française ait été, dans les domaines photo et cinéma, aussi restreinte. Une société aussi importante que la S.O.M. dissimulait dans la vitrine d’un stand allemand l’objectif à foyer variable de sa fabrication, le Pan Cinor pour 16 mm., ce qui est trop modeste. Les exposants, au nombre d’environ 332. se répartissaient ainsi : Allemagne : 291. Amérique : 17. Angleterre : 5. Autriche : 3. France : 10. Italie : 6. D’informations recueillies sur place et de l’avis même des techniciens allemands, il semble qu’une exposition par nation serait suffisante tous les deux ans. Ceci amène à penser que les deux salons les plus importants en Europe étant Paris et Cologne, il serait souhaitable de grouper ensemble Cinéma amateur et professionnel, d’y associer la Photographie et de faire alternativement une exposition à Cologne, une à Paris. On parle beaucoup de l’organisation de l’Europe et il ne semble pas déplacer de penser que celle-ci pourrait se commencer sur des sujets, tel celui du plan industriel, lorsqu’il est constaté par les spécialistes que la nécessité d’expositions simultanées ne s’impose pas. A.-P. R. Armer que les enregistrements sur film magnétique resteront immuables, semblables à ce qu’ils étaient lors de leur réalisation. Et on ne peut prédire quoi que soit en l’occurrence, puisque les caractéristiques techniques dépendent des caractéristiques du sel de fer utilisé. L’orientation des molécules dépendant, elle, en partie de la forme des cristaux et de bien d’autres conditions, détermine les qualités et les défauts de l’enregistrement initial. Mais que, demain, il soit possible d’alfirmer que !e son est bien fixé sur le film inagnétique. et rien ne militera plus en faveur du disque. La révolution commerciale découlant de ces faits est du domaine du possible ; et cela ne laisse pas d’inquiéter très vivement les grandes firmes fabriquant le disque, car dès lors les outillages coûteux et encombrants qu’elles possèdent n’ont plus d’utilité. Le problème est quelque peu différent pour le cinéma, cette industrie étant destinée à n'employer que le film magnétique. On sait que l’enregistrement photographique du son sur le film implique des conditions telles, qu’il est, selon les procédés, plus ou moins difficile de les satisfaire ; et que les successives manipulations ou opérations photochimiques auxquelles il est soumis tendent à lui faire perdre d’autant plus de sa qualité initiale qu’elles sont plus nombreuses. Si à ces manipulations on ajoute celles du tirage (surtout en ce qui concerne le glissement de tirage), on est obligé de constater que l’enregistrement par voie photographique exige des soins si minutieux oue seuls des ingénieurs hautement qualifiés, et dotés d’un matériel impeccable, ont chance d’arriver au bout des opérations sans éprouver une déception dans ce qu’ils ont réalisé. Il en est tout autrement avec le film magnétique, où les opérations photographiques n’interviennent pas, si ce n’est au dernier stade de la fabrication, lors du report final des mélanges. sur film à émulsion photo. Le film magnétique (rapport signal-bruit de fond) est supérieur à ce que l’on obtient dans les meilleure-; conditions avec le film, et le report d’une bande sur une autre est loin de présenter autant d’inconvénients et d’aléas. La perte dans un cas est grande et difficilement contrôlable, tandis qu’elle est, dans l'autre, faible et facilement contrôlée. CRÉER CIVE MÉTRO RE Tous les problèmes concernant la technique sonore par film magnétique ont été étudiés par la Commission du Son de la Commission Supérieure Technique, et le Bulletin n" 1 de celle-ci mentionne les méthodes de travail à appliquer. Si le film magnétique présente sur le film photographique de sérieux avantages, on doit cependant, pour le moment, le reporter finalement sur film photographique. Et on n’oubliera pas que le report du premier sur le second n’est pas une opération de tout repos, car le bénéfice de la méthode magnétique peut être perdu lorsqu’elle aboutit au film photographique. M. Marcel L’Herbier vient de donner à la Télévision une série de projections de films anciens avec concours de choix, parmi eux, d’une « Cinémathèque Imaginaire ». De gauche à droite : MM. Arnaud, directeur général de la Télévision, Fourré-Cormeray, Marcel L’Herbier et Abel Gance se sont trouvés réunis lors de la conférence de presse tenue à cette occasion. Il est incontestable que la véritable méthode à utiliser réside dans : 1" L’enregistrement sur film magnétique ; 2° Le montage sur film magnétique ; 3° Les mélanges sur film magnétique ; 4° Le report sur film photographique finalement et sous certaines conditions. Ce processus n’est encore en Europe que très peu souvent appliqué, et beaucoup de techniciens veulent faire le montage et la préparation des mélanges sur film photographique, car ils désirent pouvoir lire les fréquences, au lieu de s’en rapporter à leur oreille. Il a été suggéré d’enduire le film magnétique d’un corps où un oscillographe inscrirait les fréquences. On pourrait aussi inscrire ou graver un papier se déroulant en synchronisme avec la bande sonore ; ces artifices, l’expérience l’a montré, peuvent être évités avec des monteurs intelligents et de bonne volonté. En possession d’une bande sonore finale sur film à bande magnétique, l’ingénieur de son n’a plus qu’à en effectuer le report. Il semble que la technique présente admet le principe du report réalisé par le laboratoire de tirage. Les avis sont à ce sujet partagés, mais le principe semble acquis de confier au laboratoire, et ce dans un proche avenir, le soin du report terminal. Bien entendu, la bande à reporter étant considérée comme représentant l’expression de ce que les techniciens de la mise en scène ont désiré faire, le laboratoire n’intervenant que pour régler les conditions qui lient la partie photographique à la partie magnétique. Le scepticisme qui, il y a quelques années, était fréquent quant à l’avenir de ce procédé a fait place à la persuasion que le film photographique a perdu beaucoup de terrain, ne conservant que le petit domaine du négatif-son qui sert au tirage des copies. Ceci n’est d’ailleurs qu’essentiellement provi