La Cinématographie Française (1952)

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rv A LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE * LA DEVELOPPEUSE BOURDEREAIJ Modèle S. B. — La régulation automatique de réchauffage et de refroidissement du révélateur avec contrôle thermostatique ; — L’alimentation en air des souffleurs-égoutteurs et de l’armoire de séchage par motoventilateurs équipés avec leurs filtres ; Cette machine à développer est du modèle dit en ligne à un seul côté. Les pièces mécaniques et les canalisations sont facilement accessibles. Entraînement : L’entraînement dans cette développeuse est entièrement mécanique par pignons hélicoïdaux baignant dans des carters à bain d’huile. Toute commande par chaîne est exclue. Trajet du film : Sur tout le parcours, le film passe sur le côté support. A aucun moment la face émulsionnée n’entre en contact avec une pièce, un dispositif ou une partie quelconque de la machine. Dans chaque cuve, le film forme deux séries de 6 brins bouclés dont le métrage total est de 22 mètres. Le transport est assuré pour une cuve par 14 galets dont 2 sont dentés. Cuves : Les cuves sont en matière plastique inattaquable par les bases et les acides. Chaque cuve a une contenance de 100 litres. Le bain révélateur est maintenu à une température constante, il est envoyé sous pression Les machines destinées au développement du film 16 mm. ont les débits horaires maximum suivants : 4.100 3.300 2.450 1.650 825 mètres. Les vitesses des machines et les temps de développement sont : Métrage Temps de Machine Type Vitesse horaire développement 1 A’’ 1 2.350 2 à 4 min. 2 1.170 4 à 8 min. 3 585 8 à 16 min. 2 B1 1 1.880 2 à 4 min. 2 940 4 à 8 min. 3 470 8 à 16 min. 3 C: 1 1.400 2 à 4 min. 2 700 4 à 8 min. 3 350 8 à 16 min. 4 DJ 1 940 2 à 4 min. 2 570 4 à 8 min. 3 235 8 à 16 min. 5 E1 1 470 2 à 4 min. 2 235 4 à 8 min. 3 118 8 à 16 min. Photo 1. Vue arrière d’une développeuse. La régulation de l'air de séchage par réchauffeur électrique avec contrôle thermostatique ; Plan d installation dune machine à développer type El sur tous les brins du film, circule à grande vitesse dans la cuve. Les effets dits de convection sont ainsi éliminés, et l’on obtient une grande régularité dans le développement des images. Essorage : Le film est essoré entre chaque bain, et avant l'entrée dans l'armoire de séchage. Ce dernier essorage très efficace évite toutes les taches tant ur l’émulsion que sur le support. V itesses : Chaque machine est dotée de trois vitesses. Le moteur attaque la machine par l’intermédiaire d’une boîte de vitesses à trois rapports. Petite vitesse : Développement des bandes négatives. Vitesse moyenne : Traitement des émulsions spéciales, par exemple émulsions micro-films. Grande vitesse : Développement des bandes positives. Le réglage des temps de développement est indépendant de la vitesse de défilement du film. Les trois rendements horaires sont invariables. Le temps du développement proprement dit n’a aucune influence sur la durée des autres opérations : Rinçage : après développement. Fixage : lavage ; séchage. La machine S.B. est construite en 5 modèles pour le traitement du film 35 mm. : 1° Rendement horaire maximum Le schéma 1 représente la coupe d’une machine type E1 (voir tableaux, machine numéro 5) . Le schéma 2 est le plan d’installation au sol de la dite machine. D’après la coupe, on voit que la partie sous plancher est peu importante, ce qui est un avantage pour la surveillance et l’entretien. Les cinq développeuses ci-dessus étudiées peuvent être construites en vue de l’application à volonté au film 35 mm. ou au film 16 mm. Nos installations comprennent d’une part, la machine proprement dite et, d’autre part, les matériels complémentaires. Ceux-ci concernent : L’alimentation et la préparation des bains par cuves en grès ; L’alimentation automatique et la circulation du révélateur par groupe moto-pompe et cuve de niveau constant ; — Le tableau électrique de commande générale. Photo 2. Système de défilement du film. Les cotes d’encombrement sont : Chambre Chambre Hauteur Machine Type noire claire Largeur sécheuse 1 A ' 3.94 6.46 0.60 2.75 1 B1 3.46 5.38 0.60 2.75 3 c 2.74 4.30 0.60 2.75 4 DJ 2.26 3.22 0.60 2.75 5 E1 1.78 1.84 0.60 2.75 3" 4" 2.350 m. 1.880 » 1.400 » 940 » 470 » La PROJECTION de FILM en COULEURS Afin d’augmenter leurs recettes, les exploitants recherchent constamment un attrait nouveau pour leur salle. Cet attrait est actuellement constitué par le film en couleurs, mais encore faut-il avoir à sa disposition le matériel capable de le présenter au public dans les meilleures conditions. Les Ets Charlin ont compris qu’il était indispensable d’abandonner les anciennes formules et de construire un projecteur ultra-modernè, spécialement conçu pour la couleur, tout en apportant une amélioration très appréciable à la projection du film en noir et blanc. C’est ainsi qu’ils ont réalisé le projecteur « ActuaColor », la pratique des films en couleurs ayant fait apparaître de nouvelles et très sérieuses limitations dans l'usage des projecteurs de technique ancienne. Nous allons examiner ces limitations par ordre d’importance et les solutions apportées par les Ets Charlin. 1° Difficulté de mise au point de l’image (définition) : La projection du film en couleurs exige de l’optique une définition rigoureuse. Si la mise au point de l’objectif laisse à désirer, les frontières de couleurs, en devenant floues, font apparaître un mélange de teintes qui fausse les coloris et les dégrade (par exemple : une fine broderie jaune sur une robe bleue devient verdâtre) . Avec les couloirs de projection (technique ancienne), le film ne reste pas plan dans le couloir, il est toujours sensiblement tuilé dans un sens ou dans un autre, suivant l’état hygrométrique de l’émulsion, de sorte qu’au cours de la projection d’une même bande, on constate que certains passages sont nets, tandis que d’autres deviennent flous. Dans le projecteur « Actua-Color », ces inconvénients ont été supprimés par l'adoption de la fenêtre courbe, qui empêche le film de se tuiler transversalement. Le rayon de courbure étant conforme à celui du champ de l’objectif on conçoit que dans ces conditions, non seulement le centre, mais encore le haut et le bas de l’image seront nets à l’écran. Le couloir étant du côté support, il ne peut pas se produire de dépôt faisant varier la mise au point en cours de projection. TECHNIQUE ET MATÉRIEL