La Cinématographie Française (1952)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

xxxxrxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAÎSE iitittiiiitiïïïiiiiiï iiittyi y y /x\ TELEVISION ATTENTIONX Avant de partir en vacances, deux députés, MM. Emile Hugues, député des Aîpes-Maritimes, maire de Ven.ce, et de Léotard, député de Paris, ont à nouveau posé à M. le Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil (Information) trois questions écrites à propos de l'achat par la Télévision française des studios des Buttes-Chaumont. Nous publions ces questions, qui intéressent au plus haut point notre industrie et attendons avec impatience les réponses. 3496. — 11 avril 1952. — M. Emile Hugues, se référant à la réponse faite le 25 mars 1952 à sa question écrite n° 2663 et dans laquelle il est précisé que les studios des Buttes-Chaumont, que la Télévision française vient d’acquérir, sont destinés, non seulement à l’exécution de programmes télévisés, mais à la réalisation de films pour le télécinéma, demande à M. le Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil ( Information) si l’on peut conclure de cette réponse que la Télévision française se prépare ainsi à réaliser elle-même les films dent elle peut avoir besoin, et s’il ne paraîtrait pas plus conforme à une plus saine gestion de les commander à l’industrie du cinéma qui paraîtrait normalement qualifiée pour les fournir. (2° rappel.) 3597. — 20 mai 1952. — M. de Léotard demande à M. le Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil ( Information ) quel est actuellement : 1 0 le nombre de postes de télévision en service en France : a) ayant été fabriqués ou vendus; b) étant officiellement déclarés ; 2° la cadence de fabrication de postes en France ; 3° la cadence de vente des postes : a) d’origine française ; b) de provenance étrangère ; 4° si les services responsables de l’Information et de la Télévision ont établi un plan rationnel de développement tant du point de vue fabrication et vente que du point de vue de l’établissement des programmes et quelles en sont les grandes lignes. 3598. — 20 mai 1952. — M. de Léotard expose à M. le Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil ( Information ) que ses services ont récemment acquis au titre de la Télévision les « studios » des Buttes-Chaumont dans un état de vétusté notoire. Il demande quels sont les crédits — globaux ou tranches échelonnées — qui sont ou peuvent être prévus pour la remise en état de ces « studios » et s’il ne convient pas. dans l’hvpothèse de leur utilisation future rationnelle, de prévoir d’ores et déjà un accord avec le syndicat des studios de l’industrie cinématographique, celui-ci pouvait difficilement consentir, au nom de ses adhérents, un vaste effort de modernisation s’il doit être directement concurrencé par « la commercialisation » des plateaux appartenant à l’Etat, et aménaqés avec les deniers de la collectivité. Il n'est pas inutile de faire remarquer que ces questions ont été posées respectivement le 11 avril et le 20 mai 1925. Yves Vincent dans une scène de CAPITAINE ARDANT, le film d’André Zwobada, qui passe actuellement en double exclusivité aux « Gaumont-Palace » et « Le Berlitz ». C’est une production Société Nouvelle des Films Dispa, L’Assemblée générale du Syndicat Autonome du Cinéma Français Les techniciens de la production cinématographique, membres du « Syndicat Autonome du Cinéma Français », ont tenu leur Assemblée générale le 9 juillet. Au cours d'un large échange de vues, ils ont défini leur position dans le mouvement syndical. Ils ont précisé la forme dans laquelle ils entendent conduire leur action en dehors de toute politique et dans un esprit purement professionnel. Ils ont été unanimes sur tous les points de ce programme de regroupement des techniciens du Cinéma français. Ils ont encore tenu à fixer, avec la même précision que les buts du Syndicat, les devoirs du syndiqué. Les statuts, préparés par une Commission exécutive et une sous-Commission d'études, établissent avec précision et clarté les tâches essentielles du Syndicat, son organisation et son administration. Ils garantissent la moralité et la compétence professionnelle des adhérents du Syndicat, ils imposent la garantie à tous les membres de sa Commission administrative de n'avoir jamais été l’objet d’aucune condamnation et de n’avoir été jamais en faillite. Après ratification des statuts, l'Assemblée a voté, à l'unanimité, la motion suivante : « Les techniciens de la production cinématographique, membres du Syndicat Autonome du Cinéma Français, réunis en Assemblée générale à Paris le 9 juillet 1952, tiennent à affirmer i’indépendance de leur mouvement syndical à l’égard de toutes les idéologies politiques. « Ils estiment que la force et l’unité du mouvement syndical ne peuvent être maintenus que dans la liberté. « Sur ces bases, ils recherchent les moyens et entreprennent l’action nécessaire pour l’amélioration de leurs conditions de vie et la prospérité du Cinéma français. « Ils poursuivront, dans un esprit purement professionnel et syndicaliste, le regroupement de tous les travailleurs du film français. » Puis, dans le cadre de l’organisation prévue par les statuts, l’Assemblée générale a désigné sa Commission administrative de 47 membres, représentant les diverses activités de la production cinématographique : Georges Péclet, Léon Mathot, Mme Letourneur, Pergament-Picquèpe, Nicolier, Florat, Saurel, Jenger, Ernest Muller, Benedek, Cello, Rosy Jegou, Andrée de Ryan, Michèle Gosselain, Yvonne Rocques, Thomas, Devries, Leguillon, Colas, Villet, Kruger, Bouladoux, Delouche, de Gastyne, Burel, Bouxin, Roudeix, Cathala, Mme Pinoteau, Lucienne Clairval, Rosine Ramigeau, Louis Dor, André Paris, Gros, Robert Teisseire, Mavel, Boge, Moreau, Claudie Milhau, Raymond Heil, Henri Thibault, René Hervoin, René Ginet, Marie Malville, Edmond Floury, Roger Thibault, Légeret. L’Assemblée générale du Syndicat Autonome a tenu à désigner non seulement des techniciens qualifiés, dont certains appartiennent depuis plus de vingt-cinq ans à la profession, mais aussi des militants tous dévoués et convaincus et qui sauront mener le Syndicat au succès et maintenir son indépendance à l’égard des partis politiques. Après l’élection de la Commission administrative, l’Assemblée a procédé à une large discussion sur les problèmes à l’ordre du jour et a adopté diverses motions qu’il appartiendra à la Commission administrative de faire aboutir. Les questions concernant la nouvelle loi d'aide et les accords franco-américains ont donné lieu à d’intéressants échanges de vues et ont confirmé la position constructive prise par la Commission exécutive provisoire Une motion a été également adoptée, à l’unanimité, pour être adressée au Congrès de la Fédération Nationale des Cinémas Français, qui doit se tenir fin juillet à Marseille, sur les problèmes de l’exploitation des films français et de la modernisation des salles. De très nombreux techniciens absents de Paris, en tournage ou en vacances, avaient tenu à adresser leur adhésion à l’Assemblée générale et leurs excuses. Les représentants du Syndicat à Marseille, Lyon et Nice avaient également répondu à l’appel du Syndicat. Cette Assemblée générale, vivante et active, a permis de juger que le mouvement syndical parmi les techniciens de la production cinématographique est en pleine renaissance et qu’il lui sera permis de reprendre, dans l’activité du Cinéma français, une place de premier plan et de contribuer activement à la prospérité du Cinéma français. TEXTES OFFICIELS LES PROGRAMMES DES THÉÂTRES CINÉMA TOGRA PHIQUES Décision dénommée 29 bis du 3 juillet 1952, complétant la Décision n» 29 du 19 avril 1952 du Centre National de la Cinématographie, relative aux programmes des (héâtres cinématographiques. Le Directeur général du Centre National de la Cinématographie, Vu, etc. Vu la décision réglementaire n'J 29 du Centre National de la Cinématographie, en date du 19 avril 1952, Considérant qu'aux termes de l'article 6 de la décision réglementaire n° 29 susvisée, la durée du passage d’un programme cinématographique est librement déterminée au bon de commande, dans le cadre de l’accord professionnel homologué par le Directeur général du Centre National de la Cinématographie. Considérant que le Syndicat Général de la Production Cinématographique Française, la Fédération Nationale des Distributeurs de Films et la Fédération Nationale des Cinémas Français ont signé, le 23 mai 1952, un protocole sous l'égide de la Confédération Nationale du Cinéma Français ; qu’à ce protocole était jointe la liste des localités dans les salles desquelles ne peut être projeté qu’un seul programme hebdomadaire ; qu’un additif à ce protocole a été signé le 29 mai 1952, Considérant que ces textes ont été soumis pour consultation au Conseil Paritaire du Centre National de la Cinématographie dans sa séance du 3 juin 1952, Décide : L’accord professionnel du 23 mai 1952, ainsi que les textes annexes, sont homologués pour prendre effet à dater du 1er juin 1952. Fait à Paris, le 3 juillet 1952. Instruction du Centre National de la Cinématographie relative à l'application de la décision d’homologation des accords professionnels des 23 et 29 mai 1952. La décision réglementaire n° 29 du Centre National de la Cinématographie a entraîné l’abrogation, à partir du 1er juin 1952, de la décision n° 3 validée de l’Office Professionnel du Cinéma en date du 15 juin 1946 relative à la composition des spectacles cinématographiques. L’article 6 de la décision n° 29 dispose qu'un accord professionnel, soumis à l’homologation du Centre National de la Cinématographie, déterminera le cadre à l’intérieur duquel le bon de commande pourra fixer la durée du passage d’un programme cinématographique. La profession a présenté au Centre National de la Cinématographie un accord en date du 23 mai 1952, complété par un additif du 29 mai. Par décision en date de ce jour, le Centre National de la Cinématographie a accordé son homologation à cet accord, et à ses textes annexes. La présente instruction a pour but de préciser les modalités auxquelles est subordonné le fonctionnement des accords professionnels précités et qui conditionnent la validité de l’homologation accordée par ailleurs. Les dérogations qui auront pu être accordées par la Commission prévue à l’additif du 29 mai 1952 devront être officiellement notifiées aux services compétents du Centre National de la Cinématographie, qui les entérineront ; elles ne prendront effet qu'après que lesdits services en auront accusé réception. La nécessité d'appliquer ces modalités est absolue pour des raisons tant juridiques que pratiques. A défaut d’être respectées, il est certain que l’application de l’accord du 23 mai 1952 ne saurait être poursuivie et que le Centre National de la Cinématographie ne saurait en sanctionner les violations. Fait à Paris, le 3 juillet 1952. Le Directeur général du Centre National de la Cinématographie : Signé M. Fourré-Cormeray. Accord Franco -Yougoslave Le Centre National de la Cinématographie communique : Un accord commercial a été signé, le 16 juin 1952, entre la France et la Yougoslavie. En matière de films impressionnés, cet accord prévoit des exportations de France vers la Yougoslavie s'élevant à 20.000.000 de francs et des importations en provenance de Yougoslavie se montant à 7 millions de dinars.