La Cinématographie Française (1952)

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XXYXXXXYXXIX1Y1XXYXXXXXXXXTXX3 ^jjjn& LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAÎSE XXXXXXXYYTTYTTTTXXXXXXYXYYYXXX 63 CRITIQUES DES FILMS -ar tYXXXXTXXXXXXXXXXXXTIXIXXXXXXXXXXXXYXXXXXXXXXXTXXXXXXXXYTTrXTTTYXXXXXXXXTXXXXIXTXXXXXXXXXXTTTTTYTTYYY “ LE SALAIRE DE LA PEUR 99 Depuis quelques semaines, H. -G. Clouzot a repris le tournage du SALAIRE DE LA PEUR et toute l'équipe est soumise à un travail harassant car les scènes se déroulent en extérieurs, sous un soleil torride. Yves Mcntand et Charles Vanel, qui sont les deux principaux interprètes du film, se dépensent sans compter et vivent chaque jour des heures infernales. (Production Fllmsoncr-C.I.C.C.) BATAILLE FOUR L’ATLANTIQUE (G.) Drame de guerre (85 min.) ( V.O.-D.) Origine : Franco-norvégienne. Prod. : P. K. Films Ltci. Réal. : Titus Vibe Muller 1951. Supervision française de : Henry C. Bcnnière. Commentaire : Jacques Marcerou dit par Yves Furet. Auteur : Scén. oxig. de E. Odde Hauge. Musique : Gunnar Sonstevold. Dir. de Prod. : Rolf W. Pope. Interprètes : Arlette Sauvage, N.F. Lindtner, K. Wicklund, B. Srnordal. S. Egede-Nissen, M. Lesoil, R. Rafal, G. Hubert, Ph. Mareuil, Cl. Lansac, A. Plaget, A. Taore. Prem ère représentation (Paris) : 11 juillet 1952. CARACTERE. — Film franco-norvégi.n réalisé par le metteur en scène de La Bataille de l'Eau Lourde. Mi-dccunientaire, mi-romancé, il relate un petit épisode de la dernière guerre : l'immobilisation forcée d’un cargo norvégien dans le port de Dakar. Bien que soutenue par des scènes attachantes, l’action demeure assez statique. Film en V.O. commenté en français, interprété pur quelques acteurs français et les marins norvégiens qui ont vécu l’aventure. SCENARIO. — Mai 1940 : un navire de commerce norvégien accoste à Dakar. L’ Armistice. Se conformant aux ordres de Vichy, les autorités de Dakar interdisent aux navires étrangers de quitter le port. Officiers et marins du « Lidvard » passent des journées d’ennui, de détresse et de révolte. Quelques hommes de l’équipage s’enfuient dans une barque de sauvetage. Les autorités françaises contraignent les commandants de navires étrangers à leur remettre des pièces essentielles de leurs machines afin d’empêcher toute tentative de départ vers le monde libre. L’officier mécanicien du « Lidvard » parvient, en rusant, à tromper la vigilance de la police française et à rééquiper son navire ; et un soir, bravant les filets de protection et les vedettes de police, le «Lidvard » quitte Dakar et parvient à rejoindre la flotte alliée avec laquelle il participera à la lutte pour la victoire. REALISATION. — Le dénouement est facilement prévisible. Hormis quelques images d’extérieurs filmées à Dakar même, cette action a pour cadre le cargo, sa salle des machines inertes et ses cabines. Les dialogues semblent importants, mais ils sont surimpress'onnés par un commentaire en langue française qui relate l’aventure sur un ton monocorde. Intéressant « final » composé de stock-shots de batailles navales. INTERPRETATION. — Les principaux rôles sont tenus par des Norvégiens qui furent les héros de l’aventure. Leur jeu est convaincant comme celui des acteurs français : Arlette Sauvage, la tenancière d'un bar, maîtresse d’un officier norvégien et indicatrice ; Roger Raffal, Georges Hubert et Philippe Mareuil, officier de la Police française. — P. R, GRAND PRIX DU FILM D'AVANT-GARDE 4* Le « Grand Prix du Film d’AvantGarde » a été décerné à Luis Bunuel pour son film La Montée au Ciel (Subida al Cielc), par six voix sur dix votants. Une mention spéciale a été accordée au film de Marc Allégret, Avec André Gide. Ce prix complète cette année pour la première fois le « Grand Prix du Court Sujet » pour former le « Grand Prix du Film d’Avant-Garde » (long et court métrage). Le jury réunit vingt critiques cinématographiques parisiens. LE SOLDAT RECALCITRANT (G.) (At War with the Army) Burlesque (88 min.) (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : Abner J. Greshler, F. J. Finklehoff 1950. Réal. : Hal Walker. Auteurs : Fred F. Finklehoff ; dial, de J. Hathaway. Chef-Opérateur : Stuart Thompson. Musique : Joseph Lilley. Dir. artistique : George Jenkins. Montage : Paul Watherwax. Chef-Opér. du son : F. McWhorter. Interprètes : Dean Martin, Jerry Lewis, Mike Kellin, W. Mendrek, J. Ruth, A. Greene, P. Bergen. Première représentation (Paris) : 27 juin 1952. CARACTERE. — La comédie loufoque américaine est un genre qui amuse beaucoup, son comique très spécial forçant le rire. Les aventures d’un soldat des Etats-Unis sont sensiblement les mêmes que celles dont pourrait êtr: victime un brave deuxième classe français et les plaisanteries mritaires ne varient guère d’un continent à l’autre. SCENARIO. — Le soldat Korwin (Dean Martin) est de ceux dont on ne peut rien faire. Ayant reçu un télégramme lui apprenant la naissance d’un enfant, Korwin essaie, sans succès, d’obtenir une permission par l’intermédiaire de son ancien camarade, le sergent Puccinelli (Jerry Lewis) . Ce dernier est accusé par Millie d’être le père de son futur enfant. Une confusion fait que Korwin, pris pour le séducteur, obtient enfin sa permission pour régulariser sa situation. Au moment du départ, le régiment est consigné et s’embarque vers une destination inconnue. REALISATION. — La mise en scène est traitée dans le style bouffon, avec des situations faisant penser à celles de nos vieux vaudevilles. De bons gags, des chansons agréables accompagnent le sujet. INTERPRETATION. — Dean Martin, spécialisé dans les rôles de ce genre est un irrésistible amuseur, soldat niais victime de sa bêtise. Il déchaîne souvent le fou-rire tandis que son partenaire, Jerry Lewis, constitue l’élément masculin au physique séduisant, au jeu agréable et à la voix charmante. — G. T. BOMBA DANS LA CITE MYSTERIEUSE (G.) (Bomba and the Hidden City) Film d'aventures (70 min.) (VVO.) Origine : Américaine. Prod. : Walter Mirisch 1950. Réal. : Forde Beebe. Auteur : Scén. de Carroll Young. Chef-Opérateur : William Sickner. Musique : Ozzie Caswell. Montage : Roy Livingston. Interprètes : Johnny Sheffield, Sue Engiand, Paul Guilfoyle, D. O'Flynn, L. Belasco, Ch. La Torre, S. Whitfield. Première représentation (Paris) : 9 juillet 1952. CARACTERE. — L’intrigue se déroul dans la jungle, où vit un homme à l’état sauvage au milieu des animaux des régions tropicales. Traqué par des hemmes civilisés, il fuit ses semblables et la grâce féminine elle-même ne peut l’arracher à la natur . Les incidents nombreux sont parfois brutaux et la force virile est souvent à l'honneur. SCENARIO. — Bomba (J. Sheffield) qui vit seul dans la jungle, est découvert par l’Américain Johnson et son nègre Bwana. Johnson demande à l’Emir Hassen de l’aider à s’emparer de Bomba. Ce dernier est blessé et recueilli par la jolie Zéda (Sue England) , qui le soigne et s’enfuit avec lui pour échapper à Hassen qui veut l’épouser. Zéda sera prise et emmenée au Palais de l’Emir où Bomba viendra tenter de la délivrer. Hassen sera tué par Bomba qui révélera que Zéda est la fille du précédent Emir assassiné ; elle prendra donc le pouvoir, tandis que Bomba repartira dans la jungle en promettant de revenir. REALISATION. — De belles photos de la nature et des animaux sauvages sont à signaler. Les acrobaties de Bomba, volant d’un arbre à l’autre suspendu à des lianes, sont très spectaculaires. L’intrigue est un prétexte aux aventures multiples du héros principal. INTERPRETATION. Johnny Sheffield est un curieux' homme sauvage, souple et bon nageur. Son physique est agréable et respire la jeunesse. Sa gentille partenaire joue avec naïveté et possède un charme certain. Les autres personnages du film ont des rôles assez effacés. G. T. LA FLAMME DU PASSE (G.) (Goodbye, my Fancy) Comédie sentimentale (105 min.) (V.O.) Origine : Américaine. Prcd. : Henry Blanke 1951. Réal. : V.ncent Sherman. Auteurs : Scén. de I. Gcff et B. Roberts, d’après la pèce de Fay Kanin. Chef-Opérateur : Ted McCord. Musique : Ray Heindorf. Dir. artistique : Stanley Fleischer. Décors : G.W. Bertsen. Montage : Rudi Fehr. Chef-Opér. du son : Charles Lang. Interprètes : Jean Crawford, Robert Young, Frank Lovejoy, E. Arden, J. Rule, L. Tuttle, H. St-John, V. Roache, E. Corby. Premières représentations (Paris) : 11 juillet 1952 ; (Nice) : 27 février 1952. CARACTERE. — Jean Crawford, avec puissance et émotion, personnifie une femme qui, se penchant sur son passé sentimental, veut le retrouver tel qu’il y a vingt ans. L’intrigue, la réalisation, l’intérêt du conflit sentimental donnent à cette oeuvre, bien conçue et réalisée, toute sa valeur. SCENARIO. — Elue député, Agatha Reed (Joan Crawford), occupe une situation marquante dans le monde politique. Invitée au collège de « Good Ho pe », où elle fit ses études, Agatha y retrouve, maintenant Proviseur, James Merrill (Robert Young). Vingt ans plus tôt, Agatha se laissa chasser du collège pour ne pas avouer quie Merrill était son amant. Leur amour renaît dès qu’ils se rencontrent. Ils décident de se marier. Agatha s’aperçoit soudain que Merrill n’est plus l’homme qu’elle avait aimé, mais un opportuniste. Après lui avoir rendu conscience de ses devoirs, Agatha repartira, son rêve et son amour brisés. REALISATION. — Vincent Sherman, tout en conservant à cette transposition cinégraphique d’une pièce à succès son côté psychologique, lui a donné un style très visuel. Malgré un abondant dialogue, l’action se déroule et se développe avec rapidité, ponctuée de notes humoristiques. Les images sont étudiées, les éclairages soignés et les toilettes élégantes. INTERPRETATION. — Grande actrice au talent souple, Joan Crawferd fait ici une de ses créations les plus intéressantes. Son jeu nuancé, son naturel et sa simplicité d’expression s'expriment librement. Robert Young, le héros déchu moralement, mais non physiquement, ombre de l’homme aimé, incarne un personnage qu’il parvient à maintenir sympathique. Frank Lovejoy, en reporter que rien n’arrête, marque son rôle d’une solide et originale personnalité. Eve Arden est une spirituelle secrétaire, désabusée, mais « bonne fille ». — P. -A. B. ♦ PRODUCTION BELGE 4* Francis Bolen, dans le numéro 6 de son <; Action Cinématographique », annonce plusieurs réalisations belges : Jean Boulanger, qui inscrit déjà à son actif plusieurs films de qualité, vient de terminer les prises de vues du Cas 518, qui dénonce le danger, toujours latent, des maladies vénériennes. Jacques Kupissonoff dirige les prises de vues de deux courts métrages musicaux tournés dans deux cabarets de nuit, les plus fameux de Bruxelles. Pierre Levie est rentré du Congo belge avec un film sur le Cirque De Jonghe effectuant actuellement une tournée en Afrique. La recherche de nouveaux antibiotiques, telle qu'elle est pratiquée par l’Institut de Recherche Scientifique au Congo belge : voilà le sujet d'un nouveau film de Gérard De Boe en voie d’achèvement (Images de François et Freddy Rents).