La Cinématographie Française (1952)

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XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE Jf' irx ITITTIittit iTiiTTTTtTTTTYTT^ 64 CRITIQUES DES FILMS 19 JUILLET 1952 (( LE COFFRE ET LE REVENANT Henri Decoin poursuit à Tolède et à Madrid la réalisation du COFFRE ET LE REVENANT. On reconnaît ci-dessus Françoise Arnould et Pedro Armendariz qui sont, avec Alida Valli et Gérard Landry, les vedettes de cette importante production tournée en quatre langues. (FTlms Egé.) LE DESERT DE LA PEUR (A.) (Along the Great Divide) Drame d'aventures (88 min.) (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : Anthony Veiller 1951. Réal. : Raoul Walsh. Auteurs : Scén. de W. Doniger et L. Meltzer, d’après l’œuvre de W. Doniger. Chef-Opérateur : Sid Hickox. Musique : David Buttolph. Dir. artistique : Edward Carrere. Décors : G.W. Berntsen. Montage : Thomas Reilly. Chef-Opér. du son : Leslie G. Hewitt. Interprètes : Kirk Douglas, Virginia Mayo, John Agar, W. Brennan, R. Teal, H. Sanders, M. Ankrum, J. Anderson, Ch. Meredith. Première représentation (Paris) : 4 juillet 1952. Mais, à l’ultime minute, grâce à une montre découverte près du cadavre d’Ed Roden, Merrick dévoile et abat le véritable assassin : Dan. REALISATION. — Scénario intéressant et bien construit. Mise en scène sobre mais convaincante soutenue par une bonne technique (tempête de sable, bataille dans les rochers, chevauchées dans le désert sous un soleil de plomb, etc.). Scènes émouvantes. CARACTERE. — Intéressant et bon film dramatique, à la fois western et policier. Action très concentrée, souvent prenante, ne mettant en scène que quelques personnages parfaitement typés et incarnés par d’excellents comédiens bien dirigés, beaux extérieurs choisis et jolie fille séduisante (Virginia Mayo). INTERPRETATION. — A l’actif du metteur en scène, il convient de signaler la parfaite direction de ses acteurs. Kirk Douglas est sobre et puissant. Walter Brennan, ironique, émouvant et malicieux. Virginia Mayo, étonnamment jeune, à la fois sauvage et aimante vis-à-vis du shériff. John Agar, Hugh Sanders et Ray Teal compen.t de savoureuses silhouettes. — P. R, (A) : Pour adultes seulement. (G) : Pour tous publics. (S) : Officiellement interdit aux enfants de moins de seize ans. LES COULISSES DE BROADWAY (G.) (Twc Tickets to Broadway) Comédie musicale (105 min.) Technicolor (V.O -D.) Origine : Américaine. Prod. : Howard Hughes 1951. Réal. : James V. Kern. Auteurs : Scén. de S. Silvers et H. Kan ter. Chef-Opérateur : Edward Cronjageiv Musique : Busby Berkeley. Dir. artistique : Albert S. d’Agcstino. Montage : Harry Marker. Interpi êtes : Tony Martin, Janet Leigh, Eddie Bracken, A. Miller, G. de Haven, B. Lawrence, J. Smith, Ch. Dale, B. Crosby, Les Charlivels. Première représentation (Paris) : 11 juillet 1952. CARACTERE. — C’est dans le style devenu classique de ce genr? de films que se déroule la traditionnelle aventure de jeunes artistes en quête d’engagements que le hasard favorise un beau jour, leur faisant connaître brusquement le triomphe. L’intrigue passe au second pian, danses, chants et numéros acrobatiques étant l’attraction évidente et le but recherché. SCENARIO. — Nancy Peterson (Janet Leigh) quitte sa petite ville pour devenir artiste. Elle arrive à New York et fait la connaissance d'un chanteur sans engagement, Danny Carter (Tony Martin). Tous deux préparent un numéro avec trois autres danseuses. Leur imprésario leur promet un engagement à la télévision, qui ne se réalise jamais. Au moment où Nancy découragée part rejoindre sa famille, le miracle se produit. Bob Crosby engage au pied levé Dan et son équipe et c’est le succès. REALISATION — Les danses et les chansons sont enregistrées de façon impeccable et la couleur est employée avec goût pour obtenir les plus: heureux effets des décors et des costumes. L’ensemble est traité avec gaîté. L’idée la plus originale a été de faire apparaître Bob Crosby, frère du célèbre Bing, sous sa véritable personnalité INTERPRETATION — Ravissante, jeune, chantant et dansant à ravir, telle nous apparaît Janet Leigh. Son partenaire, Tony Martin a une voix ravissante et ses dons de chanteur sont bien supérieurs à ses dons de comédien. De nombreux artistes interprètent avec talent des numéros divers, notamment un groupe de trapézistes français, les Charlivels. Bob Crosby est un acteur sympathique à la voix agréable. — G. T. SCENARIO. — Ed Roden a été assassiné. Son père (M. Ankrum) et son frère Dan (J. Anderson) veulent lyncher Pop CW. Brennan) qu’ils accusent du meurtre. Survient le shériff Merrick (K. Douglas) qui, avec ses lieutenants, arrête Pop, lequel proteste de son innocence. Malgré l’hostilité de Roden et de ses compagnons, Merrick entraîne Pop et sa fille Anne (V. Mayo) dont la jeunesse le séduit, dans le désert afin de joindre la ville sans risquer les attaques de leurs poursuivants. Privé d’eau et pris dans une tempête de sable, Merrick tombe d’inanition. Anne empêche son père de le tuer. Tous parviennent enfin à la ville. Pop est condamné à être pendu. “IL EST MINUIT, DOCTEUR SCHWEITZER” •F L’équipe technique de D est Minuit... Docteur Schweitzer tourne en Alsace certaines scènes du film sur les lieux mêmes où vécut Albert Schweitzer, à Gunsbach et à Strasbourg. C’est le jeune Hubert Comte qui a été choisi pour faire revivre à l’écran la figure de Schweitzer enfant. LES CRITIQUES DE NOTRE DERNIER NUMÉRO (N° 1476, 12 juillet 1952) PAGE 14 : RENDEZ-VOUS A GRENADE, 76'. Dist. : SIRIUS. LE MONDE PERDU, 58'. Dist. : ARTISTES ASSOCIES. L’HOMME AUX GORILLES, 35'. Dist. : ARTISTES ASSOCIES. LA FEMME AU VOILE BLEU, 113'. Dist. : RHO. PAGE 16 : MARIAGE ROYAL, 92’. Dist. : M.G.M. L’AMOUR N’EST PAS UN PECHE, 76’. Dist. : JEANNIC FILMS. LE BANQUET DES FRAUDEURS, 101’. Dist. : A.G.D.C. LA BELLE AVENTURIERE, 88’. Dist. : UNIVERSAL. MOUSSORGSKY (A.) Drame musical (92 min.) Sovcolor (V.O.) Origine : Soviétique. Prod. : Studio Lenfilm 1950. Réal. : Grigori Rochal. Auteurs : Scén. de A. Abramova et G. Rochal. Chefs-Operateurs : M. Maguid, L. Sokolski. Musique : Dmitri Kabalevski. Interprètes : Alexandre Borissov, Nicolas Tcherkassev, V. Balachov, A. Popov, L. Leonidov, B. Freundlich, F. Nikitine, L. Orlova, N. Chtykane, L. SoukharevsKaia, g. Spiegel, V. Ouchakova. Premœre représentation (Paris) : 9 juillet 1952. CARACTERE. — Biographie, filmée en couleurs, du grand compositeur russe du siècle dernier. L’élément dominant est la musique qui est fort bien interprétée et enregistrée. Les scènes d’opéras sont très nombreuses. L’action est lente. Ce film obtint le Prix du Décor au Festival de Cannes 1952. SCENARIO. — Fils de gros propriétaires, Moussorgsky (A. Borissov) trouve dans le folklore pay-, san une nouvelle source d’inspiration. Avec quatre de ses amis, Ba-i lakirev (V. Balachov), César Cui (B. Freundlich), Rimski-Korsakov (A. Popov) et Borodine (I. Leoni-: dov), il fonde le groupe des Cinq : Ils créent une école gratuite dé musique où ils essaient d’imposer une musique à caractère national et de former de nouveaux artistes. En butte à l’hostilité de la Cour, Moussorgsky tente de traduire dans son opéra « Boris Godounov », d’après le drame de Pouchkine, les aspirations profondes de l’ârne russe. Après de multiples échecs, le triomphe de « Boris Godounov » consacrera la gloire de Moussorgsky. REALISATION. — Scénario simple et bien construit en fonction du désir des auteurs de présenter leur héros comme un précurseur de la Révolution. La mise en scène illustrant la musique de « Godounov » au moment où elle est composée, est intéressante par son mouvement. Le reste est assez lent. Les couleurs un peu inégales donnent parfois de très jolis tableaux. INTERPRETATION. — Hormis Nicolas Tchsrkassov qui apparaît souvent dans le rôle, malgré tout secondaire, d’un critique musical, aucun acteur de ce film n’est connu en France. Ils jouent tous avec cette conviction qui est propre aux artistes soviétiques. Mais leur enthousiasme naturel est très modéré par la lenteur de l’action. — P. R. ERICH POMMER prépare “ILLUSIONS EN MINEUR” •J» Erich Pommer s’apprête à entreprendre Illusions en Mineur, que réalisera Rudolf Jugert, avec Hildegarde Kneff comme vedette fém’nine ; l’acteur français Maurice Teynac a été engagé. Le film sera réalisé à Munich et, pour les extérieurs, en Autriche probablement. Le sujet est la vie d’une famille propriétaire d’un grand hôtel ; la fantaisie que peut permettre cette ambiance particulière renouvellera et enrichira les aspects dramatiques du sujet. C’est le succès de Les Nuits sur les Routes (Nachts auf den Strassen) vendu pour tous les pays (U.S.A. exceptés) qui a incité Erich Pommer à entreprendre ce second film, avec les mêmes réalisateur et vedette. P. M. ■î» Rendez-vous à Grenade (Cita en Granada), dont les principaux interprètes sont Luis Mariano, Nicole Maurey et Marthe Mercadier, a été projeté en première vision au tandem « Fantasio »-« Paris ». — H. Ch.