La Cinématographie Française (1952)

TXXXXXXXXXxrrTXXXXXXXXTXXXiTTX LA CINÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE jf|^ XXXTTYTYTYTYITXÏX XXXXTÎÏ Y j'fryi* LE CONGRÈS ANNUEL DE L’EXPLOITATION SE TIENT LUNDI A MARSEILLE C’est après-demain lundi 28 juillet que débute, à Marseille, le Congrès annuel de la Fédération Nationale des Cinémas Français. Voici le programme détaillé de ce Congrès dont l’importance ne peut échapper, quelques jours après le décret gouvernemental du 18 courant : LUNDI 28 JUILLET 1952, à 14 heures : Réception des congressistes à l’Hôtel d’Arbois (près la gare Saint-Charles). De 16 à 17 heures : Réceptions officielles. A 18 heures : Départ pour Aix-en-Provence assuré par autocars et voitures. A 19 heures : Dîner au Vendôme sous les platanes d’Aix-en-Provence. A 21 heures : Représentation de Don Juan, de Mozart, au Festival de Musique d'Aix-en-Provence, dans les jardins de l’Archevêché (tenue sombre exigée, tenue de soirée conseillée). A 24 heures : Retour des congressistes à Marseille. MARDI 29 JUILLET 1952, à 10 heures : Réunion générale des directeurs de salles de cinémas organisée par la Fédération Nationale des Cinémas Français. Elxamen de la situation par le Président et les membres dui Bureau de la Fédération A 12 h. 30 : Départ des congressistes soit par mer, soit par route pour La, Redonne. A 13 h. 30 : Déjeuner dans la Calanque de La Redonne. A 17 h. 30 : Retour à Marseille et réceptions officielles. A 21 heures : Grand dîner à la Réserve sur la Corniche. MERCREDI 30 JUILLET 1952, à 10 heures : Réunion générale des directeurs de salles de cinémas, présentation des vœux et clôture. A 12 h. 30 : Apéritif d’honneur. LES SUBVENTIONS A UNIFRANCE-FILM Par arrêté du 7 juillet, pris conjointement par le ministre de l’Industrie et du Commerce, le secrétaire d’Etat au Budget et le secrétaire d’Etat à la présidence du Conseil. « l’avance totale de quinze millions de francs allouée à l’Association U nif rance -Film par décisions des 25 juillet et 16 octobre 1950, au titre de la diffusion de la production cinématographique française à l’étranger, est définitivement attribuée à ladite association, au titre de la subvention prélevée à son profit sur les ressources afférentes au deuxième exercice financier (1er octobre 1949-30 septernbre 1950) du fends spécial d’aide temporaire à l’industrie cinématographique. » En langage clair, ceci veut dire que les quinze millions qui, jusqu’à présent, avaient été retenus sur les budgets annuels alloués à UnifranceFilm lui sont maintenant donnés, ce qui porte son budget pour l’exercice en cours à quatrevingt millions. Nous croyons savoir qu’une demande d’augmentation de cet important budget sera sous peu formulée par l’Association auprès du Conseil d’administration du Fonds d’aide. + LE SYNDICAT AUTONOME DU CINÉMA FRANÇAIS REÇU au C.N.C. Le Bureau du Syndicat Autonome du Cinéma Français a fait sa présentation officielle au Centre National de la Cinématographie où il a été reçu par M. Fourré-Cormeray, directeur général. Le Bureau du Sydicat a exposé sa position sur les différents problèmes à l’ordre du jour, après avoir exposé le principe de sa représentation au sein des Commissions officielles du Centre. Le problème de la Loi d’aide, des accords francoaméricains, de la Charte du Cinéma et des problèmes annexes, ont fait l’objet d’un examen approfondi avec le Directeur général du Centre, qui a réservé le meilleur accueil et la plus parfaite compréhension dans la discussion des questions à l’ordre du jour. Le Bureau du Syndicat a fait part à M. FourréCormeray de son intention de tenir le plus étroit contact afin de rechercher dans tous les domaines de l’activité cinématographique des solutions constructives et utiles au Cinéma français. A 13 heures : Déjeuner libre. Après-midi libre ou visites désignées selon les désirs des congressistes. A 19 heures : Réunion à l’Arbois de tous les congressistes. A 20 heures : Grand dîner sur le « Champollion » des Messageries Maritimes, amarré au quai du Cap-Pinède. A 22 h. 30 : Fête de nuit et bal sur le paquebot en grand pavois. Deux orchestres. Buffet offert aux congressistes et à leurs invités (tenue sombre exigée, tenue de soirée conseillée). ♦ EN BREF... ♦ Deux ingénieurs hongrois, Jan Barabas et Félix Bodrossy, viennent de mettre au point un procédé de relief qui repose sur les propriétés de la lumière polarisée. Il s’apparente donc au procédé anglais actuellement présenté à Paris. Afin d’éviter l’inconvénient du port des lunettes, ces ingénieurs ont envisagé de placer une « fenêtre » supportant les filtres polarisant au-dessus du dossier du fauteuil situé devant chacun des spectateurs. ♦ Le film de Maurice Cam, Tête Blonde, coproduit par Jean de Cavaignac et Max Glass, qui, parmi ses dix-huit vedettes, comptait le regretté Jules Berry, vient de sortir en double exclusivité à Buenos-Aires. Les salles « Capitole » et « Biarritz » où il est projeté sont les deux plus grandes de la capitale argentine. ♦ La Regent Film Corporation se propose d'aller en Italie doubler des films, en anglais, avec le concours d’artistes britanniques. Parmi les productions prévues pour ce travail se trouvent Le Diable au Corps, Pcrt Arthur et Docteur Louise. ♦ Au cours d’une récente réunion qui s’est tenue à New York, les directeurs d’Universal ont élu à la présidence de cette firme Milton R. Rackmil, avec Nate Blumberg comme directeur général. M. Rackmil est actuellement le seul représentant de Decca à la direction d'Universal. On pense que des représentants de l’Organisation Rank vont donner leur démission, ce qui permettra à Decca d'occuper un plus grand nombre de postes de direction. ♦ La Foire de Milan a créé un Grand Prix des Films publicitaires 77 exposants, représentant 15 nations, ont présenté 192 films. Le Grand Prix a été donné à Histoire du Temps (Suisse), prod. Signal, film en couleurs, pour les montres Rollex. Des prix, ensuite, récompensent Le Salon International de l’Automobile, prod. : Nino Pagot, pour les pneus Pirelli ; Pipe-line vers les Nuages, prod. : G. Wolff studios, Hollywood, pour les utilisations industrielles de l’eau ; Jeu d’Eclipse. prod. : Michel Leitner, pour les cirages et crèmes Eclipse, etc. + M. Gaston Tenoudji, directeur du Circuit IslyFilms, de retour de Rome, où il a assisté à la Convention Européenne de la Columbia Pictures, est arrivé à Alger. f — UNE SECTION DU NORD AU CLUB AUTOMOBILE DU CINÉMA Le Club Automobile du Cinéma dont les récentes initiatives (Rallye-Dégustation à travers Paris et rallye de Forges-les-Eaux) ont connu un brillant succès, voit croître sans cesse le nombre de ses adhérents. Les « anciens » poursuivent activement le recrutement et bientôt la grande majorité des voitures appartenant aux professionnels du Cinéma portera l'insigne distinctif de l’Association. La région du Nord s’est signalée par une adhésion massive au Club Automobile. Les effectifs locaux justifient la constitution dune section régionale dont nous annonçons aujourd’hui la création. Son animateur est Maurice Feyaubois, le directeur bien connu de l’agence locale Gaumont. Pour tous renseignements concernant le Club Automobile du Cinéma, on peut désormais s’adresser : soit à Paris, au Colonel Michel, secrétaire du Club, 92, Champs-Elysées (4" étage), téléphone ELYsées 86-98, soit à Lille, à M. Maurice Feyaubois, 179, boulevard de la Liberté, Lille, tél. 503-43, à Lille. UN GRAND DOCUMENTAIRE " L’HOMME AUX GORILLES ” Les Artistes Associés viennent de sortir en exclusivité à Paris dans quatre salles, un programme composé d’un film américain, Le Monde Perdu, et d’un documentaire français de long métrage, L’Homme aux Gorilles. Produit par Henri Diamant-Berger dans les forêts vierges du Gabon, L’Homme aux Gorilles retrace l’extraordinaire voyage de William Saïd chez les pygmées de l’A.E.F. et sa dernière chasse aux gorilles (William Saïd est mort tragiquement depuis la réalisation de ce film) . L’opérateur Gilles Bonneau a réussi des prises de vues absolument sensationnelles et son film compte parmi les grands documentaires dont le public se montre, depuis quelque temps, si friand. COCINOR La Société COCINOR informe sa clientèle que tous ses services, y compris la livraison des copies, seront transférés, à partir du jeudi 24 juillet. 12, rue de Lubeck (tél. : COPernic 54-60, 5 lignes groupées) et qu’elle assurera, dès cette date, la distribution physique des films S ED IF. Ce sont des acteurs exceptionnels que René Clément a su rendre parfaits d’émotion et de gentillesse. A. MONJO — L’HUMANITE Un éblouissant dialogue et une admirable mise en scène font de cette en\ treprise périlleuse le meilleur film français vu depuis janvier. J. DONIOL-VALCROZE — L OBSERVATEUR • On peut seulement vous dire : il est très, très bon. Allez le voir. Et on en reparlera. Dans dix ans. par exemple. LE CANARD ENCHAINE INTERDITS PRODUIT PAR ROBERT DORFMANN un film de [rené clément!