La Cinématographie Française (1952)

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10 nmiIimiIIimiXTUTTTTTTT IA CINÉMATOGRAPHIE FRANÇAÎSE §£. XXIXTT1 65 CRITIQUES DES FILMS xnniimnniuiimixiiyimTrnMTTii » » — * W 26 JUILLET 1952 QUAND LES VAUTOURS NE VOLENT PLUS (G.) (Where no Vultures Fly) Film d’aventures (103 min.) (Technicolor) (V.O.-D.) Origine : Britannique. Prod. : Ealing Studios-Michaël Balcon. Réal. : Harry Watt. Auteurs : W.P. Lipscomb, R. Smart et L. Norman. Chef-Opérateur : Geoffrey Unsworth. Musique : Alan Rawsthorne. Montage : Jack Harris. Interprètes : Anthony Steel, Dinah Sheridan, Harold Warrender, Meredith Edwards, William Simons. Première représentation (Paris) : 16 juillet 1952. Film présenté au IIP Referendum de yichy 1952. Prix de <• La Cinématographie Française » peur la meilleure photographie. CARACTERE. — Ce film de grande classe est un des plus spectaculaires et intéressants récits sur la vie dans la brousse africaine. Un Technicolor d'une qualité exceptionnelle rehausse l’attrait de cette œuvre où la poésie de l'exotisme s’unit au réalisme des dangers d'un pays aux limites extrêmes de la civilisation. Jeunes, adolescents, adultes y trouveront ce reflet de la vie libre et aventureuse. C’est aussi le plus merveilleux des livres d’histoire naturelle. SCENARIO. — Bcb Payton (Anthony Steel) , garde-chasse dans l’Est africain, est révolté par les tueries inconsidérées des chasseurs et trafiquants d’ivoire. Bob , que sa femme Mary (Dinah Sheridan) soutient, obtient du Gouvernement la création d’une réserve d’animaux. Il s’y installe avec son fils Tim (Williams Simons), mais un trafiquant d’ivoire, Mannering (Harold Warrender), dont il dérange les projets, mettra : tout en œuvre pour faire échouer cette tentative. Bob surprend Mannering qui fuit après l’avoir laissé pour mort. Attaqué par des rhinocéros, Mannering et sa voiture seront précipités dans un ravin à l’instant cù il va être arrêté. A sa guérison, Bob verra le triomphe de son initiative. REALISATION. — Harry Watt, à qui Ion doit The Overlanders, fait preuve ici d’une rare maîtrise. Cette oeuvre' possède une intense puissance évocatrice et renouvelle un genre devenu trop souvent sans caractère. Des morceaux de bravoure méritent tous les éloges par leur dramatique puissance. Ce document sur les bêtes fauves est sans contredit à classer parmi les plus vrais. Le montage rapide maintient la narration toujours alerte, ménageant des rebondissements imprévus. INTERPRETATION. — Anthony Steel est le type même de l’homme d’action. Courageux mais sensible. Dinah Sheridan, jeune et charmante, est l’épouse qui conserve la flamme de l’énergie dans les moments difficiles. Le jeune William Simons joue avec une charmante spontanéité. Harold Warrender est un trafiquant de belle prestance. Meredith Edwards, un sympathique trappeur. Mais les fauves et bêtes sauvages, lions, éléphants, rhinocéros, girafes, autruches, bufles, zèbres et leurs petits sont attachants au possible. — P. -A. B. Michel Simon dans une scène du film MONSIEUR TAXI Cette nouvelle production d’André Hunebelle a obtenu le « Grand Prix du meilleur film français » au Referendum de Vichy 1952. (Distribution) Pathé Consortium Cinéma.) RACKET (G.) (The Racket) Film policier (88 min.) (V.O.) 4* L’un des prochains films de Christian-Jaque s’intitulera Le Corsaire. Il sera interprété par Pedro Armendariz et Martine Carol. La mise en scène nécessitera l'utilisation d’une véritable petite escadre. Par ailleurs, Pedro Atmendariz tournera plusieurs films en France. •î* Le Consortium de Films Modernes, producteur du court métrage Enregistrement, a récemment revendiqué la paternité du « test » scientifique de films. On nous informe que la Société Publicis a été la première à réaliser une semblable expérience, le 28 novembre 1951 avec une série de films publicitaires, puis a renouvelé cette expérience le Pr février 1952 avec un court métrage consacré à la publicité. Origine : Américaine. Prod. : Edmund Grainger, 1951. Réal. : John Cromwell. Auteurs : Scén. de W. Wister Haines et W. R. Burnett, d'après la pièce de B. Cormack. Chef-Opérateur : George Diskant. Dir. artistiques : S. d'Agostino et J. Okey. Conseiller technique : Sergent L. D. Rottier. Montage : Sherwan Todd. Chef-Opérateur du Son : Frank Mc Worther. Interprètes : Robert Mitehum, Lizabeth ‘Scott, Robert Ryan, R. Hutton, B. King, W. Talman, L. Tremwayne, R. Collins, W. Sande. Première représentation (Paris) : 1.3 juin 1952. MUTINERIE SUR LE « BLACKHAWK (Mutiny on the Blackhawk) Film d’aventures (87 min.) (V.O.) CARACTERE. — L’originalité de ce film réside dans le fait qu'un des chefs de la bande des « Racket » a été, dans la police, un camsrade du capitaine chargé d'enquêter contre lui et de l'arrêter. Les détails de l’intrigue restent dans le plan classique des œuvres de ce genre et n’apportent aucun trait particulier. SCENARIO. Mac Zuigg (R. Mitehum), cherche à s’emparer de Nick Scanlon (R. Ryan), un des chefs d’une association' de trafiquants, qui a fait abattre un de ses hommes. Ces malfaiteurs ont des protections au sein de la police et l’action de Mac Zuigg sc trouve paralysée de ce fait. Grâce aux révélations d’une jeune danseuse, Irène (Lizabeth Scott), la mort de plusieurs policemen sera vengée et Nick sera abattu au moment où il tentait de s’enfuir. REALISATION. — Travail consciencieux, mais sans grand relief du metteur en scène. Le vilain rôle des politiciens préparant leurs élections et évitant de se compromettre est bien mis en valeur. Bonne photographie, mais montage lent. INTERPRETATION. — Robert Mitchum est très bon interprète du rôle de Mac Zuigg. tenace et persévérant, faisant courageusement son devoir envers et contre tout. Robert Ryan, violant, mais froid, joue avec (sincérité son personnage. La jeune Lizabeth Scott est assez insignifiante. — G. T. Origine : Américaine. Prod. : Ben Pivar 1939. Réal. : Christy Cabanne. Auteurs : Scén. de M.L. Simmons, d apres une nouvelle originale de B. Pivar. Chef-Opérateur : John Boyle Décors : Jack Otterson Chef-Opérat. du son : Bernard B Brown, Interprètes : Richard Arien, Andy Devine. Constance Moore, N Berrv Mala, Th. Hall, S. Kane, P. Fix R. Lane, M. Alberston, Ch. Trowbridge, B. Moore, F. Mapan, B Foulger, E. Waller. Première représentation (Paris) : 18 juillet 1952. CARACTERE. — Film d'aventures, autant maritimes que terrestres, cette production est soutenue par une action mouvementée où les bagarres à poings nus, les batailles rangées les chevauchées et les épisodes comiques jouent un rôle prédominant Belles images d'extérieurs. SCENARIO. — 1840. Le Capitaine Bob Laurence (R. Arien) est envoyé incognito aux Iles Sandwich pour y enquêter sur la traite des indigènes. Passager clandestin du « Blackhawk », ccltqo îtcltisportant deux cents Noirs dans sa cale, il est bientôt découvert et en but à l hostilité du « second », Blake (G. Williams). Afin d’éviter des rencontres fâcheuses, le Capitaine du navire (N. Berry) allonge la i oute'. Les vivres et l’eau manquent. Bob suscite une révolte parmi l’équipage et délivre les indigènes. Le « Blackhawk » parvient à Fort-Bailey. en Californie. Sam Bailey (T. Hall), commandant de la place, subit l’influence de Tania (S. Kane), espionne à la solde du général mexicain Romero qui voudiait chasser les blancs’. Bob 7 etrouve, non loin de' là, un de ses amis, le Général américain Fremcnt. Il obtient de lui des vivres qui font défaut à Fort-Bailey. Romei o attaque. Sous la conduite de Bob, les colons font subir de lourdes pertes aux Mexicains. Frémont et son armée les mettront QUAND TU ME SOURIS (G.) (Meet Danny WUson) Comédie musicale et sentimentale (86 min.) (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : Leonard Goldstein 1952. Réal. : Joseph Pevney. Auteur : Scén. de Don McGuire Chef-Opérateur : Maury Gertsman. Musique : Joseph Gershenson. Dir. artistiques : B. Herzbrun N Juran. Décors : R A. Gausman et J. Héron Montage : Virgi] Vogel. Chefs-Opérat, du son : L.I. Carey R. Deweese. Interprètes : Frank Sinatra, Shelley Winters, Alex Nicol, R. Burr T. Farrell, V. Taylor. Première représentation (Paris) • 18 juillet 1952. CARACTERE. — Deux hommes, une femme, le drame d’être trois, a inspiré un sujet nouveau de film’ traité tantôt sur un ton léger de comédie et parfois avec l’accent dramatique le nlus profond. L’intrigue est coupée de nombreuses chansons puisque les héros de l’aventure sont un chanteur, son accompagnateur et ime artiste de cabaret. La solide amitié de deux camarades se trouve en péril par la faute d’une femme. SCENARIO. — Le chanteur Danny Wilson (F. Sinatra) et Myke Ryan (Alex Nicol), qui lui sert d’imprésario, connaissent bien des déboires jusqu’au jour où Nick Driscoll leur procure un engagement. Nick, convaincu du talent de Danny, le lancera, mais exige 50 % des recettes. Danny et Myke, qui l’accompagne au piano, deviennent inséparables de la jolie Joy Cari cil (S. Winters i . Danny en est follement épris, mais Joy lui préfère Mike, qui se sacrifie par affection pour son camarade. Mike, dans un moment de faiblesse, serre Joy dans ses bras. Danny les voit' et se croit trahi. Seul, désespéré, l artiste est aux prises avec les exigences financières de Driscoll. Accusé d’avoir tué ce dernier, Danny sera reconnu innocent et s’effacera devant l’amour de Mike et Joy. REALISATION. — Travail très bien exécuté par une bonne équipe technique d’un sujet bien construit. L’étude psychologique des caractères des deux hommes est intéressante et traduite avec clarté. La partie musicale importante, comprenant de nombreuses chansons, est enregistrée de façon impeccable. INTERPRETATION. — Frank Sinatra, au physique tourmenté, dont la voix aux fines intonations est pleine de charme, joue avec beaucoup de personnalité et une intelligente compréhension des situations. La très jolie Shelley Winters, sympathique et gaie, trouve son meilleur climat dans les séquences animées ou son entrain peut se donner libre cours. Alex Nicol, garçon plein de rondeur et respirant la loyauté, complète le trio en bon artiste qui sait tenir sa place sans éclipser la vedette. — G. T. définitivement en déroute. Bob peut donc repartir pour les Iles Sandwich afin d’y rapatrier les Noirs. Il sera accompagné par Helen (C. Moore), fille de Bailey. REALISATION. — L'action est bien soutenue par de nombreux épisodes visuels qui ont été réalisés avec une parfaite connaissance des nécessités du genre. On retiendra particulièrement les batailles contre les Mexicains (chute d’un déluge de pierres). INTERPRETATION. — Les acteurs sont peu connus, mais silhouettent parfaitement leur personnage. A signaler la présence d'Andv Devine, ben gros symDathique aux plaisanteries faciles, de Constance Moore, ravissante, de Sandra Kane, très femme fatale, et de R'chard Arien, sympathique. — p. R.