La Cinématographie Française (1952)

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mXXrXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX -àïjfe LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANCAiSE XXXXX X x tt tittttttittttttt ttttt 66 CRITIQUES DES FILMS -sr CIXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXIXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXCXXXXXXXXXXX^rTXXXTXXXXTTTTTTXTXXXXXXXXTXTX MtLLION DOLLAR LEGS (G.) (Folies Olympiques) Comédie burlesque (65 min,.) (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : Paramount 1932. Réal. : Edward Cline. Chef-Opérateur : Arthur Todd. Interprètes : Jack Oakie, W.C. Field, Hugh Herbert, S. Fleming, A. Clyde, B. Turpin, L. Roberti, G. Barbier, D. Moore. Première représentation (Paris) : 9 juillet 1952. CARACTERE). — Ce classique chefd'œuvre du « burlesque », vieux de vingt ans, a conservé tout son attrait, bien que certains de ses gags inspirés drs célèbres Mac Sennett, aient été souvent utilisés depuis dans de nombreux films. Cependant, en rit, et souvent même sans réserve. SCENARIO. — Un Américain commis-voyageur, Migg Tweeny (J. Oakie), tombe amoureux d’Angela (S. Fleming), fille du Président (W.C. Field) d’un Etat imaginaire, la Klopstokie. Pour obtenir sa main, il décide le Président et ses sujets à concourir aux Jeux Olympiques, ce qui doit remplir les coffres vides de l’Etat. M. Baldwin (G. Barbier) , directeur d’une fabrique de brosses, dont Migg est le représentant, a, en effet, décidé d’offrir une fortune aux vainqueurs des Jeux. A première vue, l’entreprise est aisée, car la Klapstokie est riche en athlètes. Le Président, lui-même, assomme seul six obèses et le majordome (A. Clyde) du Palais, trotte sans effort à la vitesse d’un express lancé à toute allure. Mais Migg n’avait pas compté sur les ennemis politiques du Président. Le Grand Argentier (H. Herbert) brûle de prendre les rênes du gouvernement. Il engage donc une vamp, Mata Machree (L. Roberti) qui provoque des dissensions dans l’équipe olympique. Cependant, grâce au Président, la Klopstokie remportera la victoire et Migg épousera Angela. REALISATION. — Sur un scénarioprétexte, le metteur en scène a placé de très nombreux gags irrésistibles. Mais la renommée de ceux-ci est telle que d’autres réalisateurs les ont utilisés depuis. Aussi n'ont-ils plus la fraîcheur de l’inédit pour beaucoup de spectateurs. Pourtant, on n'oubliera pas la scène du majordome courant après un train et parvenant à le dépasser, les apparitions muettes du traître classique aux yeux divergents (Ben Turpin) et les exploits sportifs du Président. Trucages parfaitement réalisés. INTERPRETATION. — Très homogène. Les acteurs, sans efforts, se sont pliés aux nécessités de l'action hérissée de gags. Le regretté W.C. Field, coiffé de son inséparable chapeau haut de forme ; Hugh Herbert et son visage mobile ; Ben Turpin et son impassivité ; Jack Oakie et son dynamisme sont inénarrables. Une blende troublante, Lydia Roberti, et une brune émouvante, Susan Fleming complètent une distribution bien adaptée aux besoins. — P. R. 4 Un nouveau film de la cinémathèque de ESome : “L’ARAIGXÉE” •£• Le regretté spécialiste des films d’observations d'animaux, Omégna, mort à la fin de la guerre, avait laissé inachevé un remarquable film d’étude biologique sur les Araignées. Des fragments avaient été présentés il y a deux ans par Jean Painlevé au Congrès du Cinéma scientifique. La Cinetecca Scolastica a décidé de procéder au montage du film. Par la patience de l’observation et la science de la prise de vues, c’est bien un film scolaire ; mais par la qualité plastique de l’image, le film confine à l’avant-garde. — P. M. ESCALE A BROADWAY (G.) (Lullaby of Broadway) Comédie musicale (88 min.) Technicolor (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : William Jacobs 1951. Réal. : David Butler. Auteur : Scénario de Earl Baldwin. Chef-Opérateur : Wilfrid M. Cline. Musique : Ray Heindorf. D r. artistique : Douglas Bacon. Décors : Lyle B. Reifsnider. Montage : Irene Morra. Ch f-Opérateur du son : Stanley Jones. Interprètes : Doris Day. Gene Nelson, 3.Z. Sakall, Billy ‘ de Wolfe, G. George, F. Bâtes, A. Trio-la, H. Stafford. Première représentation (Paris) : 27 juin 1952. CARACTERE. — Ce film, émaillé de dans s et de chansons, a, comme personnages principaux, des artistes et se déroule dans le monde du théâtre qui a servi si souvent de thème à des productions de ce g nre. L’ensemble est agréable. Un couple très jeune apporte sa fraîcheur et sa gaieté à une histoire assez trist-> par les personnages divers qu’elle anime. SCENARIO. — Melinda Howard (D. Day) vient d’Angleterre pour voir sa mère, Jessica, à New York. Cette dernière, artiste déchue par l'abus de l’alcool, a fait croire à sa fille qu’elle connaissait toujours le succès. Des amis dévoués s’occupent de Melinda à qui ils disent que sa mère est en voyage et cherchent à la distraire. Le danseur Tom Farnham (Gene Nelson) qui a rencontré Melinda sur le bateau, la retrouve par hasard ; il en fera sa femme et sa partenaire dans une revue à grand succès. Melinda découvre enfin la vérité sur sa mère. REALISATION. — Jolies photographies en couleurs de scènes de musichall conçues avec goût, tant pour les décors que pour les costumes. Très bon enregistrement de nombreuses chansons, parmi lesquelles on entend à nouveau avec plaisir le célèbre « Broadway Lullaby ». Quelques idées amusantes corsent un scénario classique. INTERPRETATION. — Doris Day, jeune et dynamique, danse et chante avec entrain. Son partenaire, Gene Nelson, est un danseur étourdissant, trépidant, léger et plein de grâce. Tous doux ferment un couple très agréable pour les yeux et que l’on écoute avec plaisir. Très bonnes créations de tous les autres interprètes. — G. T: A L’OMBRE DE ! ’ASGLE (G.) Aventures (92 min.) (V.O.-D.) Origine : Anglo-italienne. Prod. : Scalera-Pusciana 1949. Réal. : Sidney Salkom. Interprètes : Richard Greene, Valentina Cortese, Binnie Barnes. Première r présentation (Paris) : 11 juillet 1952. CARACTERE. — Basé sur la vie de personnages célèbres, ce scénario romancé se situe mi-partie en Russ'e, mi-partie à Venise, vers l’année 1775. Les av ntures du fameux Comte Orloff, favori de la Grande Catherine, se déroulent dans le style classique des romans de cape et d’épée. L’action, très mouvementée, se complète d’une intrigue sentimentale. SCENARIO. — Alexis Orloff (Richard Greene) est chargé par l’Impératrice Catherine de Russie d’aller à Venise s’emparer d’Elisabeth Tarakanowa (Valentina Cortese) , soutenue par les Polonais dans ses prétentions à la couronne de Russie. Orloff rencontre Elisabeth, un soir de Carnaval, ignorant sa véritable personnalité. L’amour s’est éveillé entre ces deux êtres, mais l’ennemi d’Orloff, le géné UN PACTE AVEC LE DIABLE (A.) (Alias Nick Beat) Diame psychologique (90 min.) (V.O.) Origine : Américaine. Prcd. : Endre Bohem 1949. Réal. : John Farrow. Auteurs : Scén. de J. Latimer, d’après une histoire originale de Mindret Lerd. Chef-Opérat ur : Lionel Lindon. Musique : Franz Waxman. Dir. artistiques : H. Dreier, F. Bachelin. Montage : Eda Warren. Interprètes : Ray Milland, Audrey Totter, Thomas Mitchell, G. Macready, F. Clark, G. Wall, H. O'Neill, D. Hickman, N. Paiva, K. Donovan, Ch. Evans, E. Verebes. Première représentation (Paris) : 18 juillet 1952. CARACTERE. — Film dramatique relatant l’aventure peu croyable d’un homme intègre devenu le jouet de Lucifer. L’action qui se déroule aux Etats-Unis à notre époque est peu animée, mais certaines séquences sont rendues attachantes par l’interprétation qui groupe des acteurs de talent. SCENARIO. — Le Diable, qui a pris figure humaine et le nom de Nick Beal (R. Milland), jette son dévolu sur un honnête procureur d’une grande ville américaine, Joseph Foster (T. Mitchell). Il aide ce dernier à gagner un procès. Puis Nick favorise l’élection de son « protégé » qui devient ainsi Gouverneur de l’Etat. En récompense de ces services, Nick fait signer à Foster un papier qui contraint ce dernier à différents trafics ; une clause annexe oblige Foster à suivre Nick dans l’ile des Ames Perdues, au cas où il ne respecterait pas ses engagements. Nick place sur la route de Foster, marié depuis de longues années, une femme, Donna Allen (A. Totter), qu’il a tirée d’un bouge. Celle-ci devine soudain la personnalité exacte de son protecteur et met Foster en garde contre lui. Enfin, grâce à une Bible, le Diable, vaincu, s'enfuit. REALISATION. — John Farrow est un habile technicien. Il a réussi à conférer l’attrait du mystère à certaines images, mais il n’est pas parvenu à rendre convaincante cette histoire irréelle qu’il a voulu réaliste. INTERPRETATION. — La distribution comprend d’excellents comédiens qui interprètent chacun leur rôle avec le maximum de conviction. Cependant, s’il parvient à rendre démoniaque son sourire, Kay Milland, jeune, élégant, racé, ne crée pas l’illusion dans l’esprit des spectateurs. Thomas Mitchell est excellent comme toujours. Audrey Totter, au visage tourmenté, est semblable à elle-même. — P. R. ral Korsakoff, veille et embarque Alexis blessé et Elisabeth pour la Russie. Catherine, impitoyable, condamne à mort sa rivale et son galant. Orloff s’échappe et, à la i été d’un groupe bien armé, il délivre Elisabeth après avoir tué Korsakoff. REALISATION — De riches décors, de belles scènes réalisées à Venise, des costumes reconstituant toute la splendeur d’une époque, forment une production soignée. L’intrigue est bien menée et les aventures belliqueuses pimentent l’action de fréquentes émotions. INTERPRETATION. — Bouillant, intrépide, courant, sautant, nageant, fuyant à cheval, tel nous apparaît le dynamique Richard Greene, qui reste séduisant dans les scènes sentimentales Valentina Cortese est moins brillante que son partenaire, mais sa création reste très attachante. G. T. Johnny Sheffield et Anne Todd dans une scène du film BOMBA CONTRE LES CHASSEURS DE LIONS, qui vient de sortir, à Paris. BOMBA CONTRE LES CHASSEURS DE LIONS (G.) (The Lion Huniers) Film d’aventures (75 min.) (V.O.-D.) Origine : Américaine. Prod. : Walter Mirisch 1951. Réal. : Ford Beebe. Auteurs : Scén. de F. Beebe, d’après une histoire de Roy Rockwood. Chef-Opérateur : William Sickner. Musique : Marlin Skiles. Décors : Dave Milton. Montage : Otho Lcvering. Interprètes : Johnny Sheffield, Morris Ankrum, Anne Todd, D. Kennedy, S. Whitfield, R. Davis, W. Strode. Première représentation (Paris) : 16 juillet 1952, CARACTERE. — Classique film sur la Jungle, illustré de belles images documentaires sur le Roi des animaux sauvages. Le héros de cette intrigue est un Tarzan adolescent, J. Sheffield. SCENARIO. — Bomba (J. Sheffield), jeune blanc membre d’une tribu indigène d’Afrique Noire, considérant les lions comme des êtres sacrés, libère ceux qu’a capturés le chasseur Martin (D. Kennedy). Celui-ci, furieux, entreprend uns chasse à l’homme afin de tuer j le jeune garçon. Au cours de la poursuite, Martin est attaqué par un crocodile. Bomba le sauve de la mort, mais l'enferme dans une cage destinée aux lions. Le compagnon 1 de Martin (M. Ankrum) et la fille de celui-ci (A. Todd) le libèrent. Ils sont alors attaqués par une horde de lions qu’a dirigée sur eux le chef noir d’un tribu dont le fils fut tué accidentellement par Martin. Ce dernier sera tué par un lion avant que Bomba ne vienne délivrer ses compagnons. REALISATION. — Ce film, semble avoir été réalisé avec des moyens assez simples qui parviennent cependant à conférer de l’intérêt aux séquences mouvementées (attaques des lions). Habile incorporation à l’action de vues documentaires tournées en Afrique. INTERPRETATION. — Johnny Sheffield poursuit ses exploits de Tarzanadolescent avec le maximum de conviction. La jeune Anne Todd — qu’il ne faut pas confondre avec l’excellente actrice anglaise — possède un chat m,e juvénile qui sied parfaitement aux nécessités de son rôle. Les autres interprètes jouent dans la note voulue. — P. R. (A) : Pour adultes seulement. (G) : Pour tous publics. (S) : Officiellement interdit aux enfants de moins de seize ans.