La Cinématographie Française (1952)

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tttttttttttttttt tnniTYTTTTTT LA ciNEMATOGR APHiE FRANÇAÎSE gXXXXtXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX LES COURTS MÉTRAGES FRANÇAIS IMAGES POUR DEBUSSY (600 m.) Prod. : Argos Film-Como Films. Réal. : Jean Mitry. Opérateur : Pierre Fabian. Musique : Debussy. Soliste piano : Jean Février. Jeux de reflets, de transparences, d’irisations, pris au bord d'une rivière, et dont les aspects, pittoresques et esthétiques, sont le contrepoint visuel d’une suite de pièces de Debussy, où celui-ci a saisi les impressions que lui inspiraient les mille bruits de la nature, la forêt, la source, l’oiseau, les nuages. On entend ainsi : En Bateau, lre et 2e Arabesques et Reflets sur l’eau. 1 LES DESASTRES DE LA GUERRE (580 m.) Prod. : Argos Film-Como Films. Réal. : Pierre Kast. Adaptation, textes et musique : Jean Grémillon. Claveciniste : Aimée van de Wiele. Cantatrices : I. Joachim et G. Guillaumat. Dir. de la prise de vues : Arcady. Opérateur : Antonio Harispe. Montage : Claude Nicole. Le recueil des 80 gravures de Goya, réunies sous le titre « lies Désastres de la Guerre », rappellent sur le ton le plus cruel, les guerres de Napoléon en Espagne. Jean Grémillon et Pierre Kast ont voulu faire ressortir l’horreur et les ' atrocités de la guerre. Ils ont trouvé, dans les planches de Goya, un témoignage et des détails horribles, des tableaux de souffrances, supplices, cruautés, mutilations, meurtres, violences, gibets, poussés jusqu’au sadisme. Le style propre de Goya et la technique de l’eau-forte se prêtent moins bien que la peinture au grossissement du cinéma : la lumière et le sens du relief manquent. Moins que le génie de Goya, d’ailleurs, le film illustre le thème idéologique de l’horreur de la guerre. LES HOSPICES DE BEAUNE (600 m.) Prod. : Technifilm -Michel Leitner. Réal. : Eugène Schufftan. Opérateur : Georges Mic. Commentaire : J. Viel. Speakers : L. Arbessier et F. Vibert, de la Comédie Française. Musique : J. -F. Samson, avec les chœurs de la Collégiale de Beaune. En haut : Le chancellier Nicolas Rolin, fondateur de l'Hôtel-Dieu de Beaune. En bas : Guigone de Sabins, femme du chancellier Rolin. Ces deux images sont extraites du film de court métrage : LES HOSPICES DE BEAUNE. Très joli film, varié, intéressant, consacré aux célèbres Hospices, dont la fondation remonte au moyen âge et qui subsiste, toujours très vi vante, dans une des plus belles contrées de la Bourgogne, au centre de la région des grands crus. Bonne présentation des bâtiments et des installations demeurés intacts : les pères, les ancêtres des malades actuels, connurent ces mêmes salles, ces mêmes lits, ces mêmes Sœurs hospitalières. Les jardins, la Pharmacie-musée, la Fête-Dieu, la vente annuelle des vins des Hospices. + SARRE, PLEINS FEUX (800 m.) Prod. : Forces et Voix de France. Réal. : Henri Bonnières et H. Alekan. Opérateur : Henri Alekan. Montage : Henri Colpi. Musique : Daniel White. Reportage, assez rapide, sur les aspects divers du territoire de la Sarre : sociaux, pittoresques, économiques, politiques. Aperçu des grandes installations minières et sidérurgiques. Quelques scènes agréables d’enfants rompent, par moment, la sévérité du film. Le côté « documentaire » est estompé par la multiplicité des problèmes abordés. Très belle photo d’Alekan. Appel à une coopération entre la France et l’Allemagne, « à travers » la Sarre, pays à la fois mitoyen et complémentaire. ♦— VEZELAY (850 m.) Prod. : Films du Chapiteau. Réal. : Pierre Zimmer. Comm. : P. Zimmer. Speaker : Pierre Fresnay. Opér. : Thomas. Musique : Simonnot. Visite à la célèbre basilique romane bourguignonne, d’où partirent plusieurs Croisades ; présentation des aspects actuels du bourg un peu endormi : remparts, esplanades, rues montucuscs. Présentation de la basilique elle-même : le narthex et la nef : ensemble architectural admirable. Décoration sculptée, porches et chapiteaux historiés, dont la signification anecdotique est expliquée de façon très vivante. Malheureusement peut-être, le cinéaste a écarté toute présence vivante de son film : ce vide humain crée une impression de froideur. Très belle photo ; de la poésie et de la grandeur. TERRE ADELIE (720 m.) Prod. : Armor Film. Réal. : Mario Maret. Comm. : Robert Pommier. Musique : Jean Yatove. Montage : d’Escarnot. Relation de l’Expédition antarctique française (dirigée par A. -F. Liotard) au Pôle Sud ( Terre Adélie). Hivernage février 1950 à février 1951. La vie à la Station de Port-Martin. Aspects physiques ; vie des animaux, notamment les Pingouins. Mario Maret, d’abord radio de la Mission, s’improvisa cinéaste en cours de route et manifesta un talent véritable. ♦ L’AMOUR D’UN METIER (700 m.) Prod. : Cither Film. Réal, et comm. : Max Gérard. Opér. : Crespy. Speaker : Edmond Noël. Musique : Daniel White. Film d’orientation professionnelle : les professions de l’imprimerie de luxe, réalisé aux atelirs Draeger Frères. Reproduction des illustrations par héliogravure et typogravure. ♦ L’INSTITUTEUR NOMADE AU HOGGAR (550 m.) Prod. : J. -Ch. Carlus, avec la collaboration du Gouvernement Général de l'Agérie. Réal. : J. -Ch. Carlus. Opér. : Betzen. Comm. : J. -Ch. Carlus. Speaker : Frison-Roche. Musique : Roger-Roger. Deux jeunes instituteurs se sont consacrés, par un véritable apostolat, à instruire les enfants des tribus nomades du Hoggar, qu’ils accompagnent de campement en campement, transportant le matériel de leur école volante. Les parents assistent presque toujours aux leçons, surveillant l’assiduité des enfants; ils demandent aussi soins et conseils à ces maîtres. L’Inspecteur scolaire de Tamanrasset vient les visiter chaque mois, apportant ravitaillement, courrier et nouvelles. . SA INTGERMAIN -DESPRES (605 m.) Prod. : Films Marceau. Réal. : Marcel Pagliero. Auteur : Roger Téneau. Opér. : Jacques Manier. Pittoresque reportage parmi les milieux existentialistes des cafés, cabarets et « caves » du quartier Saint-Germain-des-Prés, où se mêlent étudiants, esthètes, artistes, oisifs et curieux et visiteurs étrangers... Chansons de Mlle Gréco ; silhouettes de Jean Cocteau, Jean-Louis Barrault, J.-L. Vaudoyer, etc... LA CITE DU MIDI (750 m.) Prod. : Filmsonor. Réal. : Jacques Barattier. Opér. : R. Duculot. Musique : Claude Luther et France Olivier. Comm. : Paul Guth, dit par Michel Simon. Montage : N. Marco. Interprètes : Rainat, Michel Simon et un groupe d'artistes internationaux du cirque et du music-hall. Très bon reportage sur lies spécialités et l’entrainement des artistes du Cirque et du Musichall, réalisé au célèbre studio Rainat, lui-même ancien champion de trapèze volant. Exercices acrobatiques divers, dans toutes les variétés actuellement pratiquées ; entraînement aux souplesses et aux équilibres. Saisissante leçon de volonté, de maîtrise de soi et de hardiesse, dans la précision et l’élégance. On voit, dans le film, un groupe de trapézistes, les Athélas, le trio Rivais, les Li-Choung-Zsai, le trio Thalis, les Campbell, Lucien Choury et ses catcheurs et la belle n apéziste aérienne Andrée Jan qui pratique son art accrochée à un hélicoptère. Michel Simon, lui-même ancien élève du Studio Rainat, présente les numéros et les explique avec fantaisie et bonne humeur. Très bon film, intéressant et très spectaculaire. ♦ LES DESSINS S’ANIMENT (550 m.) Prcd. : Films Orner Boucquey, 1951. Réal. : Orner Boucquey. Commentaire dit par Y. Furet. Opérateurs : Jacques Lang (vues directes) et Tchikine (animations). Musimie : Richard Cornu et Paul Misraki. Une image du dessin animé d’Omer Boucquet, LES DESSINS S’ANIMENT. Comment on réalise les dessins animés. Animation d’une scène de dessin animé depuis ses premiers croquis jusqu’à son achèvement. PARURES SECRETES DU MOGREB (550 m. En couleurs : Gevacolor) Prod. : Sirius. Réal. : Jean Bezancenot. Opér. : Robert Nerrière. Musique : Guy Bernard. . . Costumes et bijoux des femmes berbères, depuis la Côte et le Moyen-Atlas jusque sur les plateaux de l’intérieur et les confins du Sahara.