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LACÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE GZZXXXZXZXXZZTTXXZZXXXXZXTXZgx
permis de couvrir totalement un écran de 8 mètres de base.
Il est intéressant de noter qu'il n’a pas été nécessaire de recourir à des écrans spéciaux
3 SEPTEMBRE
Matinée : Rétrospective italienne, avec Seconda B (1934), de Goffredo Alessandrini. A 11 heures, conférence de presse de Marcel Pagliéro, à propos de La P... Respectueuse.
Après-midi : Quetacoalt (U.S.A.) . Prod. : Université de Californie. Evocation du dieu principal de la mythologie mexicaine.
Les Braves ne pleurent pas (Grande-Bretagne) . Prod. : « Groupe 3 » Ltd. ; réal. : Philip Leacock ; scénario : Montagu Slater ; photo : Arthur Grant ; interp. : John Gregson, Meg Buchanan, John Rae.
Exposé, sous forme de reportage dramatique, de méthodes de sauvetage de mineurs ensevelis et isolés dans les galeries par inondations et nappes de gaz ; emploi de masques spéciaux.
A 18 heures : Réception donnée par M. Yates, président de Republic Pictures.
Soirée : Codice 1.474 (Italie), en couleurs. Présentation des miniatures d’un traité du xme siècle (Bibliothèque angélique de Rome) sur les méthodes médicales des Romains, aux eaux de Pozzoles. Bonne réalisation.
Le Judas (Espagne) . Prod. : I.F.I. ; réal. : Ignacio Iquino ; scénario : Rafael J. Salvia ; interp. : Antonio Vilar et groupe non professionnel.
Dans un village de Catalogne, un groupe de paysans, chaque année, représente la Passion du Christ. Un des acteurs, le « méchant » du village, qui joue habituellement Judas, veut cette fois représenter le Christ. Evolution soudaine du caractère de cet homme que l’esprit du rôle pénètre et transforme.
4 septembre;
Matinée : Les Hommes, quels Muff les ! de Mario Camerini (1932), dans la série de la Rétrospective italienne.
Après-midi : Jeux des Spirales (Allemagne), par Alfred Ehrardt.
Les coquillages et leurs merveilles : très belle présentation, avec effets de mouvement et d’éclairages.
Déshonorée (Argentine). Prod. : Interaméricana ; réal. : Daniel Tinayre ; scénario : Daniel Tinayre ; photo : Alberto Etchebhre ; musique : Bautista ; interp. : Fanny Navarro, Mecha Ortiz, Georges Rigaud.
Drame moderne, dans le cadre des prisons modèles d’Argentine.
Soirée : La Gloire de Degas (U.S.A.) . Prod. : Fox.
Présentation de quelques tableaux de Degas.
L'Homme tranquille (U.S.A.), Technicolor. Prod. : Republic Pict. ; réal. : John Ford ; photo : K.C. Hoch ; musique : Victor Young ; interp. : John Wayne, Maureen O’Hara, Victor Mac Laglen, Barry Fitzgerald.
John Ford, Irlandais d’origine, se retourne
de la cabine de projection, où sont installés les organes électroniques à l’exception du projecteur lui-même fixé, comme nous le disons, sur la rampe du balcon.
Le courant utilisé est le courant à 50 périodes, normal en France. Au Lido, il est réa
vers sa première patrie et lui consacre un film d’ironie et de gaîté : une sorte d’opérette, dans laquelle il plaisante quelques-unes de ses coutumes et usages ancestraux, un peu son avarice aussi. Très belle couleur, sobre et sans bariolage. Le genre du film justifie une interprétation un peu chargée. Beaucoup de mouvement, d’animation : un grand spectacle.
5 SEPTEMBRE
Matinée : M. I.-C. Smuts (Grande-Bretagne) expose le principe du « Groupe 3 », producteur de Les Braves ne pleurent pas, et le fonctionnement du National Film Finance Corp. de Londres.
Après-midi : Buma (U.S.A.) , de Henri Cassirer : fétichisme et sorcellerie en Afrique noire.
Arères ( Areiao ) (Brésil) . Prod. : Inca Films ; réal. : Camillo Mastrocinque ; scénario : Francisco Brasileiro ; interp. : Maria délia Costa, Orlando Villar, Carlo Cotrim.
Drame sentimental (isolement, jalousie) sur un chantier de construction de routes dans une région désertique.
Soirée : Petit cabotage pittoresque (Italie), par A. Casadio.
Très beau film d’impressions pittoresques sur Venise, ses canaux et la lagune.
Le Châle de* Soledad (Mexique). Prod. : Syndicat des Travailleurs de la Prod. cinématographique ; réal. : Roberto Gavaldon ; photo : Gabriel Figueroa ; musique : Francisco Dominguez ; intepr. : Arturo de Cordova, Pedro Armendariz, Estella Jnda.
Au Mexique, donner un châle annonce des fiançailles. Un médecin se consacre aux pauvres populations d’un village. Il dispute la belle Saledad, dont il a sauvé le frère, au riche et cruel Davide.
Beau film, bien réalisé, bien interprété, admirablement photographié ; atmosphère prenante.
A minuit : Très brillante réception de la délégation du Mexique, présidée par l’Ambassadeur du Mexique à Rome.
6 SEPTEMBRE
Matinée : Conférence de presse de Cl. Vermorel. à propos de son film Les Conquérants Solitaires.
Après-midi : Les « Piccoli » de Podrecca au Music-hall, par A. Ancilotti : film de marionnettes, tourné avec le célèbre théâtre de Podrecca (en couleurs).
Le Sheik Blanc (Italie). Prod. : P.D.C. ; réal. : Federico Fellini ; photogr. : Arturo Gallea ; interp. : Brunella Bovo, Alberto Sordi, Giulietta Masina.
Film burlesque, parodiant les aventures puériles des petits albums d’images destinés aux enfants. Une aventure en voyage de noces.
Soirée : L’Ile des Couleurs (Italie), en Gasparcolor, par Gaudin.
Visite à l’île de Proscida devant Naples.
La Mort d’un Commis-Voyageur (U.S.A.). i Prod. : Columbia ; réal. : Laslo Benedek ; photogr. : Frank Planer ; musique : Alex Nord ; interp. : Fredric March, Mildred Dunnock, Kevin McCarthy.
D’après la pièce de théâtre d’Arthur Miller, qui eut du succès à Paris. Déchéance d’un « Américain moyen » qui, aux premières atteintes de l’âge, se trouve rejeté dans l’inaction et le chômage. Il se tue pour laisser aux siens le bénéfice de son assurance sur la vie. Jeu intense ; très intéressants « effets » cinématographiques pour les évocations rétrospectives.
7 SEPTEMBRE
Après-midi : L’Homme et son Chien (Australie), par R. Murphy.
Développement en Australie d’une race de chiens née d’un croisement opéré vers 1870.
Bongolo (Belgique), par André Cauvin. Photogr. : Roger Fellous (en couleurs).
Suite de sketches évoquant les aspects actuels du Congo belge et sa modernisation.
Soirée : La Mante Religieuse (Italie), par A. Ancilotti (en couleurs) .
Prises de vues adroites de cet insecte aux mœurs cruelles. Un peu superficiel cependant.
Le Brigand de Tacca di Lupo (Italie). Prod. : Cinès-Lux-Rovere Film; réal. : Pietro Germi ; scénario : d’après la pièce de Bacchelli ; photogr. : L. Barboni ; musique : C. Rustichelli ; interp. : Amedeo Nazzari, Cosetta Greco.
Aventure de l’époque de la pacification du sud de l'Italie par l'armée royale (1870) ; poursuite de brigands par un groupe de bersagliers, parmi la semi-hostilité des paysans. Bonne narration ; très belle photo.
8 SEPTEMBRE
Matinée : Alger-Le Cap (France), hors compétition. Prod. ; Doc Films ; réal. : . S. de Poligny, Marcelle Goetze, André Robert.
Relation filmée du voyage d’une des équipes du récent rallye transafricain ; du pittoresque, de la variété ; étonnants et paradoxaux contrastes de l’Afrique en pleine évolution. M. Buron, venu de Paris spécialement, présente brièvement le film.
Après-midi : Présentation d’un appareil de 16 mm. R.C.A. à lecture mixte optique et magnétique : application, à l’occasion d’un festival d’amateurs, à la présentation d’un choix de films variés : Jules César (Grande-Bretagne, David Bradley), Thèbes (Italie, Giorgio Monti).
Après-midi : Images pour Debussy, de Jean Mitry (France).
Contrepoint d'images d’eaux (reflets, transparences) sur quatre pièces pour piano de Debussy.
Accueil assez réservé du public italien qui n’approuve généralement pas ces « utilisations spectaculaires de la musique ».
La Bergère et le Ramoneur (France). Prod. : Les Gémeaux ; réal. : André Sarrut ; scénario et paroles : Jacques Prévert ; musique : Kosma (Technicolor) .
Annoncé, puis retiré, et remis à l’affiche quelques heures avant la séance même, le film a perdu malencontreusement une partie^ de son public. Ce dessin animé de long métrage à obtenu un vif succès ; fréquents applaudissements ; on a été séduit par le charme, la grâce des figures ; de ravissantes trouvailles, aussi bien cinématographiques que graphiques. A peine, pour ceux qui sont prévenus, si l’on peut remarquer que la fin peut paraître un peu hâtée et « sèche » par rapport au début très réussi.
Soirée : Paris (France) , de J.-C. Bernard (Technicolor). Belle suite de vues de Paris, le long de la Seine ; commentaire un peu emphatique et louangeur cependant pour la présentation à l’étranger.
La Jeune Folle (France). Première mondiale du film, mais hors compétition, et sur invitation du producteur Ray Ventura. Prod. ; Hoche Prod. ; réal. : Yves Allégret ; scénario : Jacques Sigurd ; photogr. : Roger Hubert ; musique : Paul Misraki ; interp. : Danièle Delorme, Henri Vidal, Nicolas Vogel, Jean Debucourt.
Très beau succès pour le film d’Allégret, venu assister à cette première mondiale de son film avec Danièle Delorme ; longue ovation à te fin de la projection. Les Italiens ont apprécié la perfection de la technique, et surtout la valeur de l’interprétation, notamment la scène finale bouleversante de Danièle Delorme. (On s’est étonné ici d’apprendre que la Commission parisienne de sélection ait pu rejeter ce film. Cette décision coûte sans doute à Danièle Delorme le prix d’interprétation féminine).
Signalons enfin que quarante pays enverront des délégués à la Conférence Internationale des Artistes que l’Unesco. en collaboration avec la Biennale, organise à Venise du 22 au 28 septembre. — Pierre Michaut.
Le projecteur à miroir et lentille de Schmidt est installé à poste fixe sur le devant du balcon et ne nécessite aucune manipulation.
(Cliché Cinemeccanica.)
directionnels à grand rendement, comme il est souvent pratiqué pour les projection TV dans le but d’accroître la luminosité. On projette sans aucune modification sur l’écran normal perforé utilisé pour les projections cinématographiques. Toutes les commandes sont effectuées
Le projecteur fixe de TV directe dans la salle du nouveau cinéma « Rossini » de Venise (1.400 places). Ce projecteur est à 22 mètres de distance de l’écran qui a lui-même 8 mètres de base.
(Cliché Cinemeccanica.)
lisé par un petit groupe transformateur.
Cet appareillage de cinéma permet dès à présent la projection d’un télé-journal d’actualité quotidien, projeté en avant-spectacle dans la première partie du programme.
La Société Cinémeccanica de Turin commencera cet hiver la construction en série de ce type ultra-moderne d’appareillage TV de cinéma.
LA BIENNALE AU JOUR LE JOUR