La Cinématographie Française (1952)

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rrxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx LACÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTTT "LA GRANDE TAVERNE" de Belfort est devenue "LE REX " Eau et chauffage : M. Raichon, faubourg, de France Plâtrerie, Peintures : M. Fransceschini, rue Marceau Electricité : MM. Rubin et Lacaque, rue SaintAntoine. Zinguerie : M. Parietti, à Danjoutin (Terr. de Belfort). Carrelage : M. Mirolo, rue Foltz. Linoléum : Etablissements Gauthier, à Belfort. Peu de temps avant sa mort, M. Rœllinger, président de la Société Nouvelle des Cinémas de l'Est, avait projeté de transformer « La Grande Taverne », de Belfort. MM. Burckmsnn et Omnès, nouveaux directeurs de la société, ont mené à bien ce projet et ils ont ouvert, mardi dernier, 2 septembre, le La façade, remarquablement éclairée, du « Rex », de Belfort. « Rex », ex-« Grande Taverne », au publie belfortain. C’est l’une des plus belles salles de province, cligne d’être comparée aux salles parisiennes les plus modernes. Sous la direction de M. Georges Peynet, l'architecte parisien bien connu comme spécialiste des salles de cinéma, assisté de M. Schuller, architecte belfortain, une équipe de spécialistes a, en trois mois, complètement transformé la salle. ‘ La salle du « Rex », vue vers l’écran. La, façade, habillée de staff, est éclairée de tubes fluorescents, de même que le hall d’entrée et l’enseigne dans sa partie haute avec vitrines métalliques pour photos. La salle est luxueuse. Les murs ont été recouverts de tissu d’amiante souple, champagne ocré. Les soubassements, plus foncés, et le rideau de scène en satin de verre champagne, forment, avec les luminaires et éclairages indirects, un ensemble réellement beau. Le sol est recouvert d’un tapis mousse, sur lequel 950 fauteuils en cuir vert, dont 350 au mezzanine, complètent l’aménagement de cette salle de plus haut confort. La soirée d’inauguration fut particulièrement brillante. Au programme, Un Grand Patron, avec Pierre Fresnay. M. Xardel, président adjoint de la Fédération des Directeurs, a dit sa joie de voir créer, dans une ville de province, une salle aussi luxueusement agencée. Voici les; entreprises qui effectuèrent les travaux du « Rex ». Entreprises Belfcrtaines : Maçonnerie : M. Albizzatti, avenue d’Altkirch. Menuiserie : M. Barberet, rue de Thann. Ferronnerie : M. Grille, rue du Magasin. Entreprises spécialisées : Staff et Stuck : André Laoust, à Saint-Mandé. Linoplaste : Ateliers Cerame et Faïence, à Paris (15°). Fauteuils : Maison Gallay, à Paris (17e). Tapisserie murale : Maison Pinton, à Paris (2e). Revêtements-Rideau : Société Marocaine de Constructions Mécaniques, 39, rue dq Berri, Paris (16e). Luminaires : Maison Kobis et Laurence, à Paris. Appareils sonores et équipement de la cabine : Cinemeccanica, agence de Strasgourg, 25, rue des Arcades. — Jean Vacher. “ PLUME AU VENT ” eét diétiibuè en (Jianee : LES FILMS COCINOR Monsieur OZIL 12, Rue de Lubeck PARIS “HÉLIOS -FILMS” Monsieur PALMADE 9, Rue des Archers LYON 117, Boulevard Longchamp MARSEILLE COCINOR LILLE Monsieur DURUPTY “FRANCE DISTRIBUTION” 28, Rue Judaïque BORDEAUX 165, Boulevard de la Liberté LILLE LES FILMS COCINOR 1 8, Rue du 22-Novembre • STRASBOURG Monsieur DURUPTY “ FRANCE DISTRIBUTION ” SO. DI. CAN. 21, Rue Maury TOULOUSE 31, Boulevard de la Gare CASABLANCA ''LES CONQUERANTS SOLITAIRES" AU LORD BYRON Les Conquérants Solitaires, une production de la Société Seine Productions , qui en assure la vente à l’étranger, sortira en exclusivité au début d’octobre au Lord-Byron. PLIDEAL Une production sensationnelle Une révolution dans les salles de spectacle PLIDEAL ne pousse pas les murs de votre établissement mais en augmente sensiblement la capacité PLIDEAL Un grand fauteuil... ...qui se fait tout petit PLIDEAL Maximum de confort... ...minimum d’encombrement PLIDEAL “ C1NË-SIËGES ” confirme sa maîtrise dans le domaine du Siège de Spectacle PLIDEAL Breveté S.G.D.G. C’est une réalisation “ CINÉ-SIÈGES ” 45, rue Henri-Barbusse AUBERVILLIERS FLA. 01-08 Emile ZOLA est mort il y a 50 ans Le 28 septembre 1952 marquera le 50e anni versaire de la mort d’Emile Zola, accidentelle ment décédé par asphyxie des suites d’émana tions délétères provenant d’une cheminée (18401902). Pour l’organisation des manifestations officielles, le Ministère de l’Education Nationale a créé un Comité National, présidé par M. Cornu La Cinémato signale, avec plaisir, cette commémoration du souvenir du grand écrivain. Les vingt romans de la série des « RougonMacquart », étudiant les conséquences des lois de l’hérédité dans une famille du Second Empire, furent parfois âprement critiqués, mais ils valurent à l’écrivain une réputation mondiale. Nombreux sont les ouvrages de cette impor tante série qui ont fourni au cinéma le sujet de films de grand intérêt et Emile Zola se montre donc — sans l’avoir voulu — ainsi d’ailleurs que quelques autres grands écrivains du xixe siècle (tels Balzac, de Maupassant, Loti etc.), comme l’un des premiers et réputés scénaristes. Ses œuvres, puissantes et imagées, sont d’une conception très réaliste, très naturiste (vériste, comme disent certains) et les adaptations cinématographiques ont presque toujours été réalisées par des metteurs en scène de talent. Citons plus spécialement : La Faute de l’Abbé Mouret, L’Assommoir, Nana, par Jean Renoir, Germinal, La Terre, Le Rêve, avec le regretté artiste Signoret, La Bête Humaine, en 1939, par Jean Renoir (encore), avec Jean Gabin, Simone Simon, Fernand Ledoux, etc., L’Argent, par Marcel L’Herbier, etc. ; également Thérèse Raquin, par Jacques Feyder (en 1926), avec Gina Manès, sujet que le célèbre Marcel Carné reprend en 1952. — G. D.