La Cinématographie Française (1952)

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12 — ■ . , ^ XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX11XXXXXXX IA CINEMATOGRAPHE FRANÇAISE Jf octx T T T T T T iiiutti t t t t 74 CRITIQUES DES FILMS 13 5\p™ XXXXXXXXXXXXXXXXXXIXXZXXXAXXXxxXXXXXrXTXXXXXXIXXXXXXXXItXXXXXXXXXXXXXXIXXXX» Ht»mm»HTT»TTn MONSIEUR TAXI (G.) Comédie humoristique (75 min.) Origine : Française. Prod.: P.A.C.-S.N. Pathe-Cmema, 1952. Réal. : André Hunebelle. Auteur : Scén. orig.. adapt. et dial, de J. Halain. Chef-Opérateur : Paul Cotteret. Musique : Jean Marion. Décors : Lucien Carré. Dir. de Frod. : Paul Cadéac. Montage : Jean Feyte. Chef-Opérateur du Son : R.-C. Forget. Interprètes ■ Michel Simon, Claire Olivier, Jean Brochard, J. Marken. J Carmet, F. Prévôt, R. Alexandre, M. Darbaud, N. Nattier, E. Cortez. P. Azais, J. Fusier-Gir, P. Carton, A. Valmy, P. Démangé, P. Faivre. Première représentation (Paris) : 3 septembre 1952. Présentation corporative (Parisl 9 septembre 1952. Célèstin peur le meilleur film français au referendum de Vichy 1952. CARACTERE. — Un personnage truculent, un sujet pris dans la vie même, une mise en scène spirituelle, font de cette production une œuvre où l’esprit le dispute aux notations prises sur le vif. Michel Simon, avec le talent qu’on lui connaît, campe un chauffeur de taxi pittoresque, à la fois amusant et émouvant. André Hunebelle, tout en approfondissant le caractère de ses personnages, conserve cette spirituelle désinvolture qu'est la marque de son style. SCENARIO. — Pierre Verger (Michel Simon), chauffeur de taxi bourru, trouve dans son taxi une somme importante. La recherche de son propriétaire lui vaudra diverses aventures et son arrestation. Tout finira par s’arranger et il reprendra le cours de sa vie quotidienne à travers Paris. Son beau-frère, Léon (Jean Brochard), sergent de ville, et sa femme, Louise (Jane Marken), seront aux côtés de Verger et de son épouse, Hélène (Claire Olivier), pour le mariage de leur fils, Georges (Roland Alexandre), avec Lily (Monique Darbaud) et de leur fille, Jacqueline (Florinne Prévôt), avec François (Jean Carmet). REALISATION. — Cette comédie, pleine de vie et d’humour, où paraît des pointes d'émotion, se déroule à un rythme rapide dans Paris même, prenant certains de ses types les plus connus comme héros. André Hunebelle, avec esDrit et adresse, conserve la formule de ses précédentes productions, tout en dessinant d'un trait plus vigoureux et en donnant plus de consistance et de vérité humaine à son principal personnage. Les images de Paul Cotteret sont soignées, donnant de Paris un fidèle aspect et non une carte postale pour étrangers. INTERPRETATION. — Michel Simon domine tout le film de sa personnalité. dont il présente un nouvel aspect. Il unit truculence et bonhomie. pittoresque et vérité, restant profondément humain. Jean Brochard. sergent de ville fort amusant. Jane Marken pétulante et le verbe haut et la main leste. Monique Darbaud, naturelle. Jean Carmet timide et Claire Olivier complètent une excellente distribution. Quant au chien Gangster, il est toujours amusant et sympathique « cabot ». — P. -A. B. 4— “ LE MIRACLE DE NOTRE-DAME DE FATIMA ’* * Le film Warner Bros., de John Brahm Le Miracle de Notre-Dame de Fatima marque l’un des plus considérables efforts déployés par cette firme au cours de la dernière saison ; cette production en Warnercolor évoque le miracle célèbre que la Vierge accomplit pendant la première guerre mondiale dans le village portugais de Fatima. Cette œuvre d’une haute inspiration et d’une émotion exceptionnelle fut réalisée avec un souci d’authenticité dont on connaît peu d'exemples à l’écran. Le Miracle de Notre-Dame de Fatima est interprété par Gilbert Roland, Angela Clark, Frank Silvera, etc. Blanchette Brunoy dens une scène du film de Jean Gourguet, LE SECRET D’UNE MERE (ex-La Belle aux deux Visages). (Cliché S. F. P.) ADORABLES CREATURES (A.) Comédie (110 min.) Origine : Française. Prod. : Jacques Roitfeld-Sirius, 1952. Réal. : Christian-Jaque. Auteurs : Scén. orig. de Ch. Spaak et J. Companeez, adapt. de ChristianJaque, dial, de Ch. Spaak. Chef-Opérateur : Christian Matras. Musique : Georges Van Parys. Décors : Robert Gys. Dir. de Prod. : Wladimir Roitfeld. Montage : Jacques Desagneaux. Chef-Opérateur du Son : Jean Rieul. Interprètes : Martine Carol. Danielle Darrieux, Edwige Feuillère, Renée Faure, A. Lualdi, M. Bufferd, M. Glory, Daniel Gélin, L. Seigner, G. Chamarat, D. Lecourtois, J. Parédès. Première représentation (Paris) : 5 septembre 1952. CARACTERE. — Comédie à tendance psychologique, montrant les mille russs et défauts des femmes. Ces femmes, malgré tous leurs travers, n’en restent pas moins des êtres adorables. Une grande diversité dans l’étude des caractères est traduite par des vedettes de genre très différents : Danielle Darrieux, Martine Carol. Edwige Feuillère et Renée Faure. L’homme, du type moyen, qui 'succombe à tant d’attraits, est Daniel Gélin. Ensemble spirituel, gai et parfois osé. SCENARIO. — Un jeune homme, ni beau ni laid, André (D. Gélin), est le héros d’aventures sentimentales avec une femme mariée (D. Darrieux), qui refuse de quitter son mari, une divorcée capricieuse (M. Carol), une veuve d’un âge certain (E. Feuillère). Après bien des déceptions dans ces amours passagères, André unit sa vie à une amie d’enfance, la jeune Catherine (A. Lualdi) , qu’il a empêché de sombrer dans une aventure sans lendemain. André n’est pas au bout de ses peines. REALISATION. — Christian-Jaque traite dans un style éblouissant de gaieté et d’esprit ce scénario de Charles Spaak. Les dialogues de ce dernier sont excellents et son étude de différents caractères féminins, dans leur superficiel, est plein d'à-propos. Beaucoup de vivacité dans le rythme et une très bonne photographie. INTERPRETATION. — C'est sans nul doute Edwige Feuillère qui retient l’attention en premier par son allant, sa gaieté et son esprit. Danielle Darrieux est amusante et Martine Carol est capricieuse et enfant gâtée à souhait. La jeune Antonellâ Lualdi ne le cède en rien à ses aînées. Renée Faure joue intelligemment un rôle très effacé. Daniel Gélin plaît par son jeu si vrai, si naturel et si vivant. — G. T. LA DEMOISELLE ET SON REVENANT (G.) Fantaisie sur l’ Au-Delà (87 min.) Origine : Française. Prod. : U.G.C., 1951. Réal. : Marc Allégret. Auteurs : Scén. orig et dial de G. Bonheur et Ph. de Rothschild ; adapt. de R. Vadim. Chef-Opérateur : L.-H. Burel. Musique : Gérard Calvy. Décors : Jean Douarinou. Dir. de Prod : François Canon. Montage : Suzanne de Troeyes. Ch;f-Opérateur du Son : C. Evangelou. Interprètes : Robert Dhéry, Anik Morice, Félix Oudart, H. Vilbert, J. Richard, C. Fonteney, Armontel, M. Schultz, A. Ilami, J. Gencel, F. Cag. Première représentation (Paris) : 3 septembre 1952. CARACTERE. — Une idée très originale donne vie, dans un caveau de famille aux êtres qui y sont réunis, figures très différentes tant par l'âge que par la qualité. Un nouvel arrivant, enterré provisoire, est le personnage clé de l’intrigue. Beaucoup d’imagination, d’idées neuves et de gags amusants. La note sensible trouve également sa place dans une aventure émouvante. SCENARIO. — Jules Petitpas (R. Dhéry), surnommé Fonde Tisane, représente la maison Ledru de Beauminet. Modeste vieux garçon, ami des enfants, il décide de vendre à son patron une recette de liqueur dont il est l’inventeur. Ses bénéfices lui permettront de faire soigner la petite infirme, Rosette (A. Morice). Venu trouver Ledru (M. Vilbert), il meurt chez ce dernier, et une grève de chemins de fer oblige à enterrer Jules dans le caveau de famille des Ledru. Jules, ayant obtenu une permission, sort du cimetière et découvre que sa liqueur est introduite dans le commerce. Avec le concours des Ledru défunts, il oblige les survivants à faire soigner Rosette, qui guérira de son infirmité. REALISATION.. — Travail intelligent, réalisé avec beaucoup de finesse et d’esprit. Impeccable exécution technique de différents modes de trucages et de surimpressions. Scénario bien construit, traduit avec aisance. Bon dialogue alerte et gai. Etude émouvante d’un caractère d'homme simple, mais foncièrement bon. INTERPRETATION. — Robert Dhéry crée avec beaucoup d’adresse son personnage, alliant une fantaisie discrète à une sensibilité profonde. La jeune Anik Morice est simple et émouvante. De nombreux artistes jouent avec conscience des rôles épisodiques. Félix Oudart. Henri Vilbert et Catherine Fonteney se font remarquer par leur jeu très personnel. — G. T. CHEYENNE (G.) Aventures au FarWest (91 min.) (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : Robert Buckner, 1947. Réal. : Raoul Walsh. Auteurs : Scén. de A. Lemay et Tb. Williamson, dial, de J. Maxwell, d'après le roman de Paul I. Wellman . Chef-Opérateur : Sid Hickox. Musique : Max Steiner. Dir. artistique : Ted Smith. Décors : Jack Mc Conaghy. Montage : Christian Nybv. Chef-Opérateur dui Son : O. S. Garretson. Interprètes : Dennis Morgan. Jane Wyraan, Janis Paige, B. Bennett, A. Haie. A. Kennedy, J. Ridgelly, B. Mac Lane. Premières représentations (Nice) : 6 juillet 1949 ; (Paris) : 5 septembre 1952. CARACTERE. — Dans ce western, fort mouvementé, alternent à une cadence rapide, attaques de déligences, bagarres, scènes d’amour. Les aventures violentes ou sentimentales se succèdent, et les situations ne sont pas dépourvues d’humour. SCENARIO. — En 1867, au Wyoming, James Wiley (Dennis Mor HERITIERS, STRYCHNINE ET Cle (G.) (You Never can Tell) Comédie gaie (78 min.) (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : Leonard Goldstein 1951. Réal. : Lou fîreslow. Auteurs : Scén. de L. Breslow et f Chandler. Chef-Opérateur : Maury Gertsman. Musique : Hans J. Salter. Dir. artistiques : B. Herzbrun, fi Golitzen. Décors : R. A. Gausman, R. R. Levit Montage : Frank Gross. Cliefs-Opér. du son : L.I. Carey, L de Weese. Interprètes : Dick Powell, Pegg Dow, Charles Drake, J. Holden, fi Sharpe, S. Taft. Premières représentations (Monte Carlo) : 3 juillet 1952 ; (Paris) : septembre 1952. CARACTERE. — Cette fantaisie o des fantômes d'animaux prennent for me humaine pour résoudre une intri gue policière, possède une belle quan tité de très bons gags et de situa tiens amusantes. A signaler : scéna rio original, benne interprétatior honnête réalisation, habiles truquages SCENARIO. — Ellen Hathawa. (Peggy Dow) hérite de King, u\ chien à qui son maître a légué de millions. Perry Collins (Charle Drake), la courtise dans un bu intéressé. Au Paradis des bêtet King crie vengeance, car il a ét empoisonné par Collins. King es autorisé à prendre forme humain et il devient, à son retour sur terre Rex Shepard (Dick Powell) qu’ac compagne Goldie (Joyce Holden une jument devenue femme pou la circonstance. Après bien de avatars, Rex démasquera Collin qui sera arrêté. Rex renoncera i retourner au Paradis des bête pour vivre aux côtés d’Ellen. REALISATION. — Les notation humoristiques abondent, nctammen en ce qui concerne les habitudes ca nines subsistant chez le chien de venu homme. Lou Breslow mène soi développement avec aisance et fan taisie. Les gags ne manquent point sont bien exploités, agissent sur 1' public. Le déroulement du sujet s' fait à un rythme alerte. INTERPRETATION. — Dick Powe donne à son personnage de chiei métamorphosé en homme toute la co casserie désirable surtout dans le détails. Sa convoitise des arbres e becs de gaz est du meilleur comique Peggy Dow, charmante, est pleine d' spontanéité. Joyce Holden. jumen devenue femme, a d'excellents mo ments pleins de drôlerie. — P. -A. F gan), accepte, pour échapper à un condamnation, de m.ettre fin au. exploits d’un spécialiste d’attaque de diligences, surnommé « L Poète ». Se faisant passer , pour lu Wiley conquiert le cœur d’Ann Kincaid (Jane Wyman). Après de aventures mouvementées. Wiley dé truira la bande de Sundance (Bar ton Mac Lane) . et mettra fin au. exploits du « Poète », qui n’étai autre que Landers (Bruce Bennett) inspecteur de la Compagnie de Diligences, mari d’Anne, qu’il allai abandonner pour fuir avec E mil] Carson (Janice Paige). Wiley e Anne pourront alors se marier. REALISATION. — Raoul Walsh réalisé ce film dans de beaux paysa ges, avec beaucoup de brio, de vit de mouvement. Les bagarres et le chevauchées sont prises sous des sn gles intéressants. Très bonne photo graphie. INTERPRETATION.— Jane Wymar qui depuis a remporté l'Oscar 194 (Johnny Belinda), joue avec simpli cité un rôle très class’que. Denni Morgan est un sympathique héro jouant bien dans la note particulièr à ce genre de productions. Jani Paige. jolie, chante agréablemen' Alan Haie est amusant. — P. -A. B.