La Cinématographie Française (1952)

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rTVXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXY LA CWÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE Jjf^ LES ACTUALITÉS LOCALES 90IVENT ÊTRE AUTORISÉES Depuis un certain temps déjà, quelques exploits ont pris l’initiative de filmer des actualités icales pour lesquelles ils procèdent eux-mêmes a montage, en format 16 mm., et qu’ils projetant en supplément de leur programme habituel. Avec le développement actuel et les nouvelles ossibilités du son magnétique pour lequel d'ail:urs des maisons spécialisées ont étudié et mis la portée des professionnels, des appareils spélalement adaptés, de nouveaux horizons semlaient s’ouvrir pour les théâtres cinématographiues, mais la réglementation de ce genre d'activité inégraphique ou tout au moins une interprétaon de textes ne facilite pas, il s’en faut, la lise en route de cette formule. En effet, tout dernièrement, dans une importante ille du Centre, un exploitant ayant eu l'idée de erfectionner et de projeter pour son public des dualités prises au jour le jour des événements >caux, a suscité l’intervention de l’Administra, lion et le rappel des règlements dont la confusion lit la mise en application provoquent, à l’heure résente, une étude du Ministère de l’Information. | Mais voici en détail ce qu’il en est : L’exploitant en question qui réalisait hebdomaairement ses prises de vues et avait même enviagé leur accompagnement sonore sur bande manétique, en était arrivé à sa quatrième semaine e réalisation, lorsque les autorité préfectorales, lertées par le Centre National du Cinéma, lui intimèrent l’ordre de cesser cette forme d’exploijation. Les raisons invoquées par le Centre National du i Cinéma et qui furent signifiées à l’intéresse par ^intermédiaire des services de la Préfecture du département étaient les suivantes : « Par décision du 27 juillet 1945, notifiée au président de la Chambre Syndicale de la Presse Mimée, le Ministre de l’Information a proclamé e retour à la liberté de production d’actualités, pus les réserves et précisions suivantes : « 1° L’édition de tout journal d’actualités sera tournis à une autorisation préalable du Ministre le l’Information ; « 2° Les actualités seront soumises à une censure jréalable (cf. ordonnance du 3 juillet 1945 et débet du 15 juillet 1950, portant délégation d’attrijution du Ministre de l’Information). « En application; de cette décision, toutes les irmes d’actualités qui, avant guerre, éditaient une evue en français furent autorisées à reprendre eur activité. Il s’ensuit que des personnes physiques ou morales produisant et mettant en exploitation des actualités locales ou régionales ne ;ont pas fondées à le faire d'autant plus que toute ictivité dans l’industrie cinématographique doit J fetre, par ailleurs, dûment autorisée par le Centre National de la Cinématographie, en application de la loi du 25 octobre 1946 et des décisions réglementaires prises en vertu de ce texte. « Etant donné les grandes difficultés financières que traverse actuellement l'industrie cinématographique et tout particulièrement la Presse filmée, il s’avère indispensable d’empêcher, pour une durée encore indéterminée, la production de telles actualités qui concurrencerait cette branche de l'industrie. « Dans l’hypothèse où des événements nouveaux permettraient d’accorder des dérogations pour certains cas particuliers, je ne manquerais pas de vous en tenir informé. » Ce texte signé par M. le Directeur général du Centre National de la Cinématographie soulève cependant quelques remarques et fait bien ressortir l’incohérence d’une telle interdiction. En tout premier lieu, en effet, il n’est pas exact que la Presse filmée puisse supporter le moindre préjudice par une exploitation d’actualités locales qui, dans la majeure partie des cas, établies en format substandard, ne peuvent que réaliser un complément des actualités en standard. Ensuite, si l'industrie cinématographique française traverse une crise, ce qui est malheureusement exact, les nombreux exploitants qui, demain, par l’achat de pellicules, de matériel de prise de vues et projection, ne peuvent qu'apporter une aide substantielle au relèvement financier de notre industrie. D’autre part, et l’expérience a été faite, l'exploitation d’actualités locales attire un nouveau public au cinéma, et là, indiscutablement, la question mérite toute l’attention des dirigeants de l’industrie cinématographique. En effet, à l’heure où ce même public témoigne une désaffection sans cesse croissante dans la fréquentation des salles obscures, le seul fait de pouvoir reconquérir sur cette masse perdue et découragée, le moindre pourcentage devrait, au contraire, valoir à l'auteur de cette « prouesse » toute la sollicitude possible. Il reste la question du visa, mais en cela nous ne nous trouvons qu'en présence d’une simple formalité qu'il serait facile d'appliquer à i'échelon local pour ce seul cas d’espèce. Nous croyons savoir que M. le Ministre de l'Information a été saisi de cette question par M. Trichet, Président de la Fédération des Théâtres cinématographiques. Souhaitons dès lors que le dossier qui n'a pas manqué d’être établi ne reste point trop longtemps à l’étude et qu'une solution rapide intervienne pour l'exploitation des Actualités locales. K. Saramito. 21 xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx A PORNICHET Le record de recettes revient à “ Elle n’a dansé qu’un seul été ” Dans cette charmante bonbonnière qu’est « Le Paris », que son propriétaire, M. Gaëtan Lagrange, dirige avec la compétence que l’on sait, Fanfan la Tulipe a réalisé la coquette somme de 460.000 fr., tandis que Allô ! je t’aime, avec Robert Lamoureux, s’inscrivait en première place avec 480.000 francs de recettes. Coiffeur peur Dames, avec Fernandel, connut également un gros succès. Au « Cinéma du Casino », qui a subi d’heureuses transformations, et dont la gérance est confiée, depuis plusieurs années, à M. Lagrange, a été projeté avec succès, pendant la saison estivale, Nez de Cuir, Les Sept Péchés Capitaux, mais le record de recettes revient au film : Elle n’a dansé qu’un seul Eté. en version originale. f ANGERS ♦ Nous avons rendu, jeudi, une visite à M. Lucien Le Duc, qui est toujours à l’hôpital d’Angers. Son état de santé, ainsi que celui de Mme Le Duc, s’est beaucoup amélioré. Les chirurgiens espèrent qu’ils pourront entrer en convalescence d'ici une semaine. M. Lucien Le Duc nous nrie de remercier les nombreux amis qui, à la lecture de son accident dans notre revue, lui ont adressé leurs vœux de prompt rétablissement. Il s’excuse de ne pouvoir leur répondre et nous charge de cette mission. ♦ Au « Cinéma-Palace », les meilleurs rendements ont été obtenus avec Un Curé de Campagne et Piédalu à Paris, tandis qu’aux « Variétés », la faveur du public s’est portée sur les films : Un Grand Patron et Chacun son Tour. MONSIEUR TAXI LE NOUVEAU FILM D ANDRÉ HUNEBELLE A la fin de sa 2e semaine d'exclusivité AUX CINÉMAS BALZAC HELDER SCALA VIVIENNE TOTALISE 18.874.878 francs POUR 77.528 entrées et le succès continue /livraison : copie doublée tançais, fin octobre (titre provisoire) FIAMME SULLA LACUNA avec LEA PADOVANI LEONARDO CORTESE ERMANO RANDI Mise en scène G. IVI . SCOTESE DISTRIBUTION GRANDE RÉGION PARISIENNE : LIBÉRAL FILMS 33, Avenue des Champs-Élysées . tel. ély. 66-40 INDOCHINE ET TERRITOIRES D'OUTRE-MER : SE GM A DAKAR EXCLUSIVITÉ MONDIALE : G. F. FUCHS, 79, Av. des Champs-Élysées ély. 83-2/, 60-92 1 -aKfi'i