La Cinématographie Française (1952)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

'Hnmmixxmuiiiiiinn miiiiiimimmimixîïTTT LACÎNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE 77 CRITIQUES DES FILMS -sr* xmixaiiixiinmmmiimxmmiriiiiiiiiiiiiiTiimrrrrmTTnmxiTixiiiiiixïiinnTTTTTrm LE PLUS BEL AMOUR DE DON JUAN (G.) TROIS FEMMES. TROIS AMES (A.) l<‘r sketch : ZORA ; 2» sketch : CORALIE ; 3" sketch : MOUCHE Film à sketches (104 min.) Origine : Française. Prod. : Silver Film-R. Dorfman, 1951. Réal. : André Michel. Auteurs : Nouvelle de G. de Maupassant; adapt. et dial. : 2° et 3e sketch : J. Ferry ; 1er sketch : Cl. Accursi. Ch jf s-Opérateurs : 1er sketch : M. Barry ; 2e sketch : A. Bac ; 3e sketch : Alekam. Musique : Louis Beydts. Décors : Alexandre Inkis. Dir. de Prod. : Pierre Lévy. Montage : Victoria Mercanton. Chefs-Opérat. du son : 1er sketch : P.-L. Calvet ; 2° sketch : Hochet ; 3e sketch : Cosson. Interprètes : 1er sketch : J. Duby, M. de Rivel, J. Verdier, M. Martin, Lupovici ; 28 sketch : A. Delahaye, B. Daussmond, M.-L. Paillet, Barbulée, R. Varte, R. Lefèvre, M. Bouquet, B. Noël, Palau, J. Mercure, Favières, Ozenne, J.-M. Serreau, Andrieux, R. Dubillard, Marcilly ; 3° sketch : R. Pellegrin, J. François, Mouloudji, Olaf, Fabbri, C. Erard, J. Duc, M. Arnold. Première représentation (Paris) : 13 août 1952, CARACTERE. — Film à sketches, parfaitement réussi, qui donne vie à trois nouvelles de Maupassant. Adaptateurs et réalisateur oint recréé avec art la fin du siècle dernier et surtout respecté avec délicatesse l’ironie, la légèreté, la philosophie un peu désabusée de l’auteur des contes les plus délicieux de notre littérature. Excellente interprétation fort bien soignée. SCENARIO. — ZORA : Un jeune paysan fait son service militaire à Paris. Dans une fête foraine, il s’éprend de Zora (Moune de Rivel) , une jeune noire très belle. Il décide de l’épouser et la présente à ses parents. Devant l’accueil de ceux-ci, Zora s’enfuit. CORALIE : Coralie (Agnès Delahaye) , fille d’un modeste fonctionnaire, accepte le mari que son père lui propose. La riche tante de Coralie meurt mais son héritage ne reviendra à sa nièce que si elle est mère avant deux ans. Le temps passe et elle n’a aucun espoir de maternité. Sur le conseil de son père et l’acceptation tacite de son mari, elle prend un amant, puis le congédie quand sa proche maternité ne fait plus de doute. Son père et son mari, heureux peuvent jouir de l’héritage. MOUCHE : Cinq jeunes gens canotent sur la Marne le dimanche. Un jour l’un d’eux amène sa maîtresse, Mouche (Catherine Erard), qui devient la maîtresse des cinq amis et attend un enfant. Tous décident de s’occuper du bébé, mais un accident les prive de leur paternité. Devant le désespoir de Mouche, ils lui promettent un nouvel espoir de maternité... REALISATION. — Bien que composé de trois histoires, ce film garde un absolue unité de ton. André Michel, pour son premier grand film, a créé l'atmosphère de la fin du siècle dernier avec le maximum de goût et de vérité. Les personnages évoluent dans un cadre remarquablement situé. Décorsi et extérieurs sont aussi bien choisis qu’il est possible de le faire. INTERPRETATION. — Les « Trois Femmes » dominent l’interprétation. Moune de Rivel (Zora) est une belle fille noire qui exprime avec une grande sensibilité son désespoir et. sa résignation. Agnès Delahaye (Coralie) est la froide et calculatrice petite bourgeoise. Catherine Erard (Mouche) est une délicieuse écervelée au cœur trop grand. Leurs camarades masculins les mettent en valeur avec le maximum de talent. L. O. Drame sentimental (108 min.) (V.O.-D.) Origine : Espagnole. Prod. : Chapalu-Films 1949. Réal. : José Luis Saenz de Heredia. Chef-Opérateur : Alfredo Fraile. Musique : Manuel Parada. Décors : R. Gomez, J. Maria Montes. Dir. de Prod. : Eduardo de la Suente. Montage : Julio Tena. Interprètes : Antonio Vilar, Annabella, Maria-Rosa Salgado, E. Guitart, R. Giner. Première représentation (Paris) : 29 août 1952. CARACTERES. — La légende de Don Juan a oermis, une fois encore, la réalisation d’une histoire romancée sur la vie de ce grand séducteur. Comme il se doit, la passion domine. Parmi tant d’autres, une femme aimera et trahira Don Juan. Une autre lui révélera le véritable amour. Formant un cadre typique, chevauchées, courses de taureaux, duels, carnaval « très couleur locàle » se succèdent. SCENARIO. Avant de mourir, son père ayant obtenu du Roi d’Espagne Charles 1“ son pardon, Don Juan (A. Vilar) peut rentrer dans son pays pour toucher son héritage. Il apprend que sa fortune a été confiée à un ami jusqu’à son m ~iage avec la fille de celui-ci, Inès (M.-R. Salgadcl). Tout à sa nouvelle maîtresse (Annabella) , Don Juan ne songe à se marier. Il veut compromettre Inès pour toucher plus vite son argent, et tombe sincèrement amoureux d’elle. Il veut se racheter, mais son repentir ne sera pas cru du père d’Inès. Celui-ci le blesse mortellement et Don Juan tue le vieillard. En mourant, il saura qu’Inès va entrer en religion et aura la certitude de la retrouver au Paradis. REALISATION. — Que ce soit les sites, les danses gitanes et tout ce qui est typique à l’Espagne, rien n’a été négligé pour rendre plus véridique cette biographie amoureuse. Bien que certaines scènes semblent un peu longues, un montage adroit les enchaîne à d’autres où le mouvement ne manque pas. A signaler principalement la scène du carnaval et celle, dramatique, où les taureaux lâchés au cours d’une fête, s’élancent sur la foule. INTERPRETATION. — Antonio Vilar est un parfait Don Juan. Séduisant, passionné, indifférent, il passe d'une attitude à l'autre avec un grand naturel. Maria-Rosa Salgado campe avec sensibilité et intelligence l’ingénue Inès. Un rôle assez effacé a été confié à Annabella qui a su lui donner de l’intérêt. Enrlque Guitart et Ramon Giner ont créé des personnages divertissants. — S. D. f Jean Boyer a terminé “CENT FRANCS PAR SECONDE” d’après l’émission radiophonique de Jean-Jacques Vital •î» Ayant, pendant tout le temps du tournage, maintenu un rythme de travail particulièrement rapide malgré les difficultés techniques d’une action riche en joyeux et fantaisistes rebondissements, Jean Boyer a terminé Cent Francs par Seconde, qui a pour principaux interprètes : Philippe Lemaire, Henri Genès, Jeannette Batti, Pasquali, Geneviève Kervine, Orbal et, naturellement, le trépidant animateur de la fameuse émission qui sert de cadre au film : Jean-Jacques Vital. Diffusion en Espagne •Jt Notre ami Bau-Bomaplata vient de se charger de la représentation exclusive à Paris du grand illustré espagnol Imagenes, dont il rédige par ailleurs la chronique parisienne. LE PARADIS DES MAUVAIS GARÇONS (G-) (Macao) Film policier (80 min.) (V.O.-D.) Origine : Américaine. Prod. : Alex Gottlieb 1952. Réal. : Joseph von Sternberg. Auteur : Scén. de B.C. Schoenfeld. Chef-Opérateur : Harry Wild. Décors : Albert S. d’Agostino. Montage : Sam Beetley. Interprètes : Robert Mitchum, Jane Russell, William Bendix, G. Grahame, B. Dexter, Th. Gomez, Wl. Sokoloff. Première représentation (Paris) : 12 septembre 1952. CARACTERE. — La ville de Macao, cité du jeu et des intrigues orientales, offre un cadre exotique étrange à ce film policier. Le charme de Jane Russell donne de l’agrément à l’aventure tragique, mais assez confuse, dont deux artistes fort connus, Robert Mitchum et William Bendix, sont les héros. Le cadre alterne des maisons de jeu, au port et à la mer, ce qui crée une ambiance très variée. SCENARIO. — Un policier, Trombel (W. Bendix), arrive à Macao en même temps qu’un ancien officier, Nick Cockrane (R. Mitchum) et une chanteuse, Juliette (J. Russel). Il s’agit pour Trombel de s’assurer de la personne d’un tenancier de maison de jeu. Trombel sera tué en accomplissant sa mission et Cockrane achèvera son travail avec l’aide de la jolie Juliette. REALISATION. — Travail intelligemment conçu. Ambiance trouble habilement créée, mais scénario assez embrouillé, le passé des personnages principaux étant insuffisamment exposé. Quelques passages dramatiques émouvants. INTERPRETATION. — Le sympathique Robert Mitchum est le caractère le plus attachant de l’intrigue ; son jeu très personnel s’impose. Le charme de Jane Russell s’allie à une interprétation très réaliste. William Bendix fait preuve d’autorité et joue son rôle en excellent acteur. — G. T. LES BANNIS DE LA SIERRA (G.) (The Outcasts of Poker Fiat) Western (81 min.) (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : Julian Blaustein, 1952. Réal. : Joseph M. Newman. Auteurs : Scén. d’Ed. H. North, d'après une histoire de B. Harte. Chef-Opérateur : Ray Kellogg. Musique : Lionel Newman. Dir. artistiques : L. Wheeler, A. Hogsett. Décors : Th. Little, B. Mac Donald. Montage : William Reynolds. Chefs-Opérateurs du Son : A. L. Kirbach, H. M. Leonard. Inteprètes : Anne Baxter, Dale Robertson, Miriam Hopkins, Cameron Mitchell, C. Hill, B. Bâtes, B. Lynn, D. Rich. Première représentation (Paris) : 29 août 1952. CARACTERE. — Un western comme tant d’autres, avec une petite différence toutefois, le principal attrait étant une tempête de neige au lieu d’une tempête de sable, comme c’est le cas généralement. Le « mauvais » garçon est puni et la jolie fille retrouve le droit chemin en épousant un gangster repentant. Cette production ne sera exploitée qu’en version originale. SCENARIO. — Après l'attaque de leur banque, les habitants d’une petite ville chassent les bandits. En cours de route, ceux-ci sent pris dans une tempête de neige et sont obligés de se réfugier dans une cabane. La jolie Cal (A. Baxter), révèle à John Oakhurst (D. Robertson), que le chef de la bande, Ryker (C. Mitchell), est son mari. Tous deux décident de fuir en emportant l’argent volé. Ryker survient. Une violente bagarre s’ensuit et Ryker est tué. Cal et John partiront vers un nouveau destin. (A.) (Labra Bianca) Drame d’atmosphère (75 min.) (V. O.-D.) Origine : Italienne. Prod. : Perla Films. Réal. : Enzo Trapani. Auteurs : Adapt. et dial. d’E. Trap| et A. Bolzoni. Chef-Opérateur : Adalberto Albert Musique : V. Falcomata, B. Perez, Gualdi, Ch. Beal. Dir. de Prod. : Fernando Cerusicc Montage : Giuseppe Vari. Interprètes : Amédéo Nazzari, IJ berto Spadaro, Lois Maxwell, Randi, F. Lulli, J. de Landa, M. E lusti, G. Domini, J. Fcstoni. Premières représentations (Marseilh 28 mai 1952 ; (Paris) : 12 septem 1952. — CARACTERE. — La lutte impla ble de la. police contre les trafiqua de drogue, les ravages causés par stupéfiants, ruses des uns, les effe des autres, forment une suite de quences, où le mouvement, rémot se mêlent. Un bel effort techniqui été fait afin de créer l’atmosph trouble où se déroule l’action. SCENARIO. — Stéphane Ferr (Ermanno Randi), recherche en vi sa sœur Lucie, qui a disparu si laisser de traces. Il rencontre Er Walker (Lois Maxwell), qui l’a c< nue. Il ne tarde pas à s’épren < d’elle et ne peut s’en séparer, mê quand il constate qu’elle s’ador aux stupéfiants. C’est par elle c Stéphane apprend que sa sœur, toxiquée, s’est suicidée. Le Chef la police (Umberto Spadaro), arr une partie de la bande, mais c’ grâce à l’inspecteur François Lav< rier (Amédéo Nazzari) , que les ch sont abattus au moment où ils laient tuer Stéphane et Erika. REALISATION. — Tout l’effort I la mise en scène a été porté sur ' création de l’atmosphère. Les imaj sont très étudiées, ainsi que les : gles de prises de vues. D’excellei trucages permettent des effets i press, onnants. INTERPRETATION.— Amédéo Ni zari, inspecteur désinvolte, Umbei Spadaro, chef de la police, Folco Li ont de la personnalité, bien que lei rôles ne soient qu’épisodiques. L Maxwell, en intoxiquée, a des s< nés délicates, dont elle se tire tout son avantage. Ermanno Randi, jeu et sympathique, est bien dans la pe de son personnage. — P.-A. B. REALISATION. — Bonne réalis tien, mais sans recherche ni fignolaf Les extérieurs enneigés présentent certain intérêt. INTERPRETATION. — Camer! Mitchell et Dale Robertson sont d! gangsters bien dans la note. An Baxter est jolie et charmante comr on le lui demandait. On regrette ; rôle trop épisodique de Miriam Ho, kins. — L. R. ♦ A Brignoles se poursuivent les prise) de vues du “CLUB DE QUATRE CENTS COUPS 4* C’est à Brignoles, dans le V qu’a été donné le premier tour i manivelle de la production Filr Fernand Rivers et Films Paradis Le Club des Quatre Cents Coui que met en scène Jacques Daro Ce film y sera entièrement réalis tant en extérieurs qu’en décors rée le tournage étant prévu jusqu’à mi-octobre à Brignoles et dans s environs immédiats. Le chef-opér 1 teur est Le Hérissey, le camerarru Christian Willy, l’assistant-réalisi teur Jean-Loup Pellecuer. Les prii 1 cipaux interprètes en sont Gérai 1 Landry, Michèle Philippe, Henri Vi I bert, Berval, Arius, ainsi qu’Anr fl Hémery, Arnaudy et Francined.