La Cinématographie Française (1952)

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34* Année. — 75 Francs N 1485. — 27 SEPTEMBRE 1952 LA CINEMATOGRAPHIE LE CINÉMA FRANÇAIS française REDACTION, ADMINISTRATION : 29, rue Marsouian, Paris (12*) R.C. Seine : 216.468 B. Téléphone : DIDEROT 85-35, 85-36, 85-37 rtoonnement annuel : France et Union Française : 2.000 fr. — Pays étrangers : 3.500 fr. — U.S.A. : $ 12. Changement d’adresse : 50 fr. Chèques postaux : 706.90, Paris flIIIIIIIIIIIIIIHITTTTITTIYITIIIXl REVUE HEBDOMADAIRE IXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXYTY Directeur : 1948 t Valéry Roger. Directeur général : Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonio Bytard. Conseiller de Direction : M. CoRn-Revai, Rédacteur en Chef : Laurent Oîliyier. LE TEMPS PERDU « Que font-ils donc, vos gens, à Paris ? », me demandait, l'autre jour, un petit exploitant normand. Un vieux petit exploitant d'ailleurs, puisqu'il tient son expérience de son père, lequel avait déjà construit son cinéma au temps de « L'Opinion Publique » et de « Paris qui dort ». Vos gens. Le terme est un peu fort. Si cet excellent homme ne connaît M. Fourré-Cormeray et M. Flaud, M. WeilLorac et M. Trichet que par les informations de son « corporatif », je ne me voyais cependant pas responsable des actes administratifs plus ou moins accélérés des quelque deux cents personnes qui aujourd'hui consacrent leur dévouement à l'administration rationnelle du Cinématographe, de ses oeuvres et de ses pompes, — à finances naturellement. Nous sortons des vacances. Ce furent pour bien des directeurs de cinéma des vacances forcées, car rarement un été ne fut aussi catastrophique. Nous sommes maintenant devant la saison 19521953, et il ne paraît pas que les programmes accrus annoncés au printemps, ni les détaxes qui furent alors espérées, ni les remaniements du Fonds d'aide, en gestation sans accouchement depuis un an bientôt, aient amélioré grand chose dans la situation d'un directeur de cinéma, ni dans ses possibilités de recettes. L'agitation d'une année d'administration Syndicale, Centrale, Ministérielle et Parlementaire, qu'ont reflétée avec méthode et patience les colonnes de notre journal, n'a pratiquement apporté aucune réponse pratique à la dégringolade continue de nos recettes depuis quatre ans. Si nos officiels veulent bien reprendre NUMERO TRIMESTRIEL Nous sommes heureux d'annoncer à nos lecteurs que notre prochain NUMERO SPECIAL TRIMESTRIEL paraîtra le 11 octobre 1952. Nous prions nos annonceurs et correspondants de nous faire parvenir tous documents et ordres pour le 1er octobre et les remercions vivement à l'avance de bien vouloir respecter cette date, afin de nous permettre une exécution plus soignée de ce numéro. à leur compte l'observation de mon interlocuteur normand, ils reconnaîtront qu'il ne s'agit plus, devant l'urgence, d'agiter des questions de méthode à l'usage des écrivains de grande presse amateurs de festivals, mais de remettre en ordre de marche une machine à spectacle populaire, ou, selon les termes à la mode, de faire un Cinéma qui réponde aux besoins du plus large public, économique d'abord, intelligent, ensuite. La machine est délicate. Pouvions-nous penser, quand les discussions débutaient en mai dernier dans le cadre diplomatique, que les accords franco-américains ne seraient pas réglés à fin septembre, et que ce retard administratif aurait des conséquences commerciales sur la programmation de toute la saison d'hiver ? C'est ce qui nous tombe sur le dos, pourtant. Les chiffres d'autorisation n'étant pas fixés, les distributeurs de films américains n'ont pu organiser leurs sélections, leurs doublages ni leurs tirages. Un décalage des dates de sortie de première exclusivité en est la conséquence, dès maintenant à Paris et dans les grandes villes. Pour qui connaît l'alternance assez subtile des genres de films dans les programmes, secret d'une saine exploitation, et l'importance des « bonnes semaines », ce bouleversement va entraîner, pour les films français mêmes, des pertes de rendement très sensibles. Studios de doublage, tirages, affichages, décalés dans leurs prévisions, répercuteront en difficultés de travail et en prix, les à-coups des retards successifs. Partant de raisons très générales sur la production et son financement, nous retrouvons des conséquences dans l'exploitation. Et dans les rendements de tous les grands films, car qui aura les bonnes dates ? P. A. HARLÉ Assemblée du Format Réduit le 7 octobre L’Assemblée générale annuelle du Syndicat National des Cinémas Substandard aura lieu le mardi 7 octobre prochain,, à 15 heures, au 92, avenue des Champs-Elysées (salle des réunions, 3e étage). Tous les Exploitants 16 mm. sont cordialement Invités à y assister. Fernandel et Françoise Arnoul dans une scène du film d’Henri Vemeuil, LE FRUIT DEFENDU, qui passe actuellement en exclusivité aux « Colisée », « Gaumont-Palace » et « Berlitz ». (Production Gray Film, distribuée par Cocinor.) LES FAITS DE LA SEMAINE C’est vraisemblablement dans le courant d’octobre que sera rendu public le rapport de la Commission parlementaire d’enquête sur le Cinéma, ainsi que le projet de la même Commission sur la refonte de la loi d’Aide. En effet, lors de la rentrée des Chambres, doivent se tenir les congrès de plusieurs partis politiques, ce qui, évidemment, entravera pendant quelques jours les travaux de l’Assemblée Nationale. Il semble que s'engagera ensuite la discussion du budget et que le débat sur le cinéma suivra. Il est possible, toutefois, que changent, d’ici là, lés données politiques actuelles. L’urgence de ces discussions n’en demeure pas moins. Notre confrère, « Paris-Presse », du 24 courant, faisait, en effet, état d’une instruction ouverte contre un producteur pour faux et usage de faux envers le fonds d’Aide temporaire à l’industrie cinématographique. C’est ce que notre confrère appelle « Le scandale du fonds d’Aide au Cinéma », et il ajoute « les enquêtes menées en ce moment peuvent d’ici très peu de temps réserver quelques surprises ». Ce qui nous surprendrait, nous, serait de réelles inculpations... Signalons, enfin, que M. Raymond Marcellin, secrétaire d’Etat à l’Information, a posé, dimanche d-mier, la première pierre de l’émetteur de télévision de Strasbourg. C’est donc le troisième émetteur qui fonctionnera en France. Lentement, mais sûrement la télévision avance. Laurent Ollivier. UN FESTIVAL CINÉMATOGRAPHIQUE A SAO PAULO Sao Paolo célèbre en 1953 son anniversaire historique ; un grand programme de fêtes est déjà prêt : musique, théâtre, ballets. Le Comité d'organisation a souhaité y ajouter un Festival international de Cinéma. Déjà l’Association des Auteurs de Films a accepté officiellement de tenir à Sao Paolo (Brésil), son second Congrès. Il reste à obtenir l'adhésion de la Fédération internationale des Producteurs, nonobstant la résolution ci-dessus mentionnée. Nul doute que l'Importance considérable des intérêts divers attachés au marché de l’Amérique du Sud ne facilite l’acceptation de l’offre brésilienne. — P. M...