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TXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXYX LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE jpj ^ ITTTTTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXY
M. FAVRE LE BRET PREPARE LE PROCHAIN FESTIVAL DE
CANNES
Venu prendre quelques jours de repos à Cannes, M. Favre Le Bret, secrétaire général du Comité d’Organisation du Festival International du Film n’en a pas pour autant cessé de s’occuper de la prochaine manifestation. Il nous a reçu avec cette charmante affabilité dont il a le secret et a bien voulu nous déclarer :
« A Paris, on a beaucoup discuté quant à la date à choisir pour le Festival 1953. Les uns se souvenant des pluies torrentielles de la journée d’inauguration, prônaient l’été, c’est-à-dire septembre comme autrefois, les autres le début de l’année afin de faire coïncider notre manifestation avec les fastes de la saison d’hiver. Après de longues discussions et divers échanges de vues avec la Municipalité cannoise, un accord est intervenu, fixant la date officielle d’ouverture du VI° Festival International du Film au 11 mars et la clôture au 24 mars, soit deux semaines pleines. Cette date permettra aux producteurs des films sélectionnés et primés d’exploiter commercialement ces films sans attendre la prochaine saison.
« Quant au jury, certaines modifications avaient été souhaitées. Celles-ci firent l’objet de quelques discussions. On souhaitait un jury international composé de personnalités compétentes, naturellement, mais comme chacune d’elle pourrait voir une production sous un jour politique, en avantageant parfois son propre pays, il nous a fallu songer à trouver une autre formule. Celle qui paraît la plus séduisante serait d’avoir un jury où les Français seraient en majorité ayant à leurs côtés des personnalités de pays étrangers choisies parmi les lauréats des précédents Festivals.
« Comme la presse l’a indiqué, un projet est à l’étude visant à sélectionner les œuvres envoyées par les participants, ce qui aurait pour avantage d’éliminer les films peu dignes d’un Festival tel que celui de Cannes. Toutefois, les meilleures productions éliminées, ne seraient pas retirées purement et simplement, mais projetées en matinée.
« Je n’insisterai pas sur les embûches à éviter, les susceptibilités à ménager, les soucis de ne froisser personne, les efforts pour rester impartial vis-à-vis de toutes les nations, choses indispensables pour arriver au résultat que nous souhaitons : une brillante réussite. Il ne faut
jamais oublier que, durant le Festival, le monde a les yeux fixés sur Cannes.
« Sur le plan financier, nous ne disposons que de budgets fort limités. Les fonds qui nous sont alloués sont sept fois inférieurs à ceux dont disposent nos amis italiens pour la Biennale par exemple. Six mois nous restent pour mener à bonne fin notre tâche. Chacun a à cœur de faire de ce VIe Festival International un succès encore plus retentissant que les précédents. » — P. -A. Buisine.
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EN QUELQUES
LIGNES
♦ Un nouvel accord avec la Yougoslavie, qui prendra effet le 1er octobre 1952, a été passé entre ce pays et la M.P.E.A. Selon cette entente, 40 grands films seront importés en Yougoslavie, alors que l'accord précédent, qui a pris fin le 31 juillet, prévoyait 35 films annuellement. Louis Ranturek, superviseur européen de la M.P.E.A., et les représentants yougoslaves vont se rencontrer à Paris où les films compris dans le nouveau traité seront visionnés.
+ Quarante directeurs de salles belges de la province de Limbourg, sous la conduite de M. Dutilleux, se sont rendus la semaine dernière à Marseille où Jean Dréville réalise Horizon sans fin ou la vie d’Hélène Boucher, qu’incarne Gilsèle Pascal.
M. Médioni, producteur du film, et Mme de Boissière ont reçu nos amis belges.
♦ Le total des taxes perçues en Angleterre sur les spectacles en ce qui concerne les salles de cinéma, continu à diminuer chaque mois. Le chiffre atteint en juillet dernier était de 2.720.000 livres, soit 234.000 livres de moins qu’en juin.
♦ L’Association des Techniciens britanniques a adressé une demande à M. Peter Thomeycroft, président du Board of Trade, afin que le doublage des films étrangers soit exécuté en Angleterre. Actuellement, en raison des prix de revient moins élevés, ces filmts sont doublés dans leur pays d’origine. L’Association fait observer que la France, l’Italie et l’Espagne ont une législation orientée dans ce sens.
Au cinéma « Madeleine », à la fin de la première du film de Christian -Jaque, ADORABLES CREATURES, qui a remporté un succès considérable, voici (de gauche à droite), M. Wibaux, chargé de la programmation des salles Gaumont, félicite M. Jacques Roitfeld. producteur, et M. Roger Chéradame, directeurs de la location des Films Sirius, qui sont coproducteurs et distributeurs de cet excellent film.
Importante réunion du Conseil du Syndicat Autonome du CINÉMA FRANÇAIS
Le Conseil d’administration du « Syndicat Autonome du Cinéma Français » a tenu une importante réunion, groupant 39 sur ses 48 membres, les absents étant en tournage en extérieurs.
Le compte rendu des démarches et délégations a été présenté par le président qui, par ailleurs, a tenu à souligner le succès de la campagne de recrutement.
Lecture a été donnée de lettres de deux producteurs qui ont réalisé leurs films avec une équipe complète du « Syndicat Autonome » et se réjouissent de l’esprit d'équipe comme de la compétence des techniciens qui ont permis de terminer les prises de vues respectivement avec deux et trois jours d'avance sur le plan de travail.
Le Bureau a rendu compte des démarches faites en Angleterre, en Italie, en Allemagne, en Espagne et aux Etats-Unis et des relations établies avec les syndicats de ces divers pays.
Compte rendu a été donné des réunions tenues par trois représentants du Bureau près des sections de Nice et Marseille.
Le Bureau a rendu compte de la création de la branche « Industries Techniques » qui est, comme la branche production, en plein développement.
L’état des conversations sur le problème des accords franco-américains, et dans l’ensemble celui de l’entrée en France des films étrangers, a fait également l’objet d’un examen approfondi.
Le Conseil a approuvé le changement du Siège social et l’établissement du Syndicat dans les vastes locaux, parfaitement aménagés, avec plusieurs salles de réunion, de l’Aéro-Club du Cinéma, que le Syndicat Autonome va partager avec lui à partir d’octobre, avec salle de cercle et bibliothèque.
Le Comité de rédaction du bulletin du Syndicat « France Film Production », qui va paraître en octobre, a été désigné.
La prochaine réunion de la Commission d’administration a été fixée au 3 octobre et divers rapports des membres de la Commission seront examinés à cette réunion.
Enfin, de nombreuses questions diverses ont été traitées par les membres présents. La discussion a, sur tous les problèmes, revêtu la plus grande courtoisie et s’est déroulée dans la meilleure discipline, montrant que l’union des techniciens est étroite au « Syndicat Autonome ». où seuls les problèmes professionnels sont à l’ordre du jour. +
LES ACTUALITÉS EN ALLEMAGNE
M. Richard Erht, directeur de la Société « Pallas», vient d’annoncer que le journal d’actualités « Blick in die Welt » (Coup d’œil sur le Monde), édité par les Français en Allemagne, passerait prochainement en des mains purement allemandes. « Pallas » va s’intéresser à la coproduction avec la France. Les premiers sujets envisagés sont un film sur le roi-poète Louis XI de Bavière et le roman « J’étais une fille laide », de Anne-Marie Selinkos. (f.p.)
“LA MAISON DU SILENCE ”
Pour la première fois, Jean Marais joue le rôle d’un maquisard dans le film sensationnel que termine G.W. Pabst, avec Frank Villard, Daniel Gélin, Aldo Fabrizi et Cosetta Greco.