La Cinématographie Française (1952)

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ixxxxxxTTtxTX’inncxxxxxxxxxxxrxx LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE #■ X X T T TTT T T T TTTTT T~T T T TT TTTTTT T T TT 78 CRITIQUES DES FILMS 27 septembre 1952 TT-XYXTTXXXXXXXXXXXXXXXTTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXirXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTTX-rT-r ALGER-LE CAP (G.) Grand reportage (91 min.) Origine : Française. Coproduction : DOC-U.G.C. Chef de la mission cinématographique: Marcelle Goetze. Réai. : Serge de Poligny. Adaptation : André-Paul Antoine, Marius-François Gaillard, Marcelle Goetze, André Robert, Jean Rouch. Chefs-Opérateurs : Roger Verdier, Félix Forestier. Opérateurs : Robert Carmet, Paul Lambert, Gil Bonneau. Musique : Marius-François Gaillard. Orchestre sous la direction de l'auteur. Dir. de Prod : Marcelle Goetze. Prcd. délégué : André Robert. Montage : Maurice Serein, Hélène Battini. Ingénieurs du Soin : Jean Rieul, René Louge. CARACTERE. — Ce grand reportage révèle, non plus les mystères et les dangers de la « Croisière Noire », de 1924, mais un étonnant voyage, — relativement aisé, — à travers les contrées si diverses qui joignent (16.000 km.), la riche Algérie à la modome Sud-Afrique. Les spectateurs vivent le plus attirant des tourismes. Un film qui fera date. ITINERAIRE. — Evoluant en éclaireurs des quarante-deux concurrents (sept nations ) , du rallye Alger-Le Cap, les voitures de la mission cinématographique quittent Alger sous la neige, retrouvant le printemps au Sahara, l’été — et même davantage — au Niger, et nous montrent paysages et bêtes sauvages, peuplades et cultures, intense activité de l’A.O.F., de l’A.E.F., du Congo belge, du Kenya, du Tanganika, des Rhodésies, et de l’Union Sud-Africaine. Parmi mille détails étrangement nouveaux, les « clous » du film sont le barrage du Niger, les fauves des grands parcs naturels de Nairobi et du Congo, les mines d’or de Johannesburg et les fameuses « Niagara Falls » de Livingstone, chutes du Zambèze, deux fois plus vastes que le Niagara, dans leur végétation luxuriante. REALISATION. — Sept caméras, deux voitures équipées, 25.000 mètres de pellicule, 28.000 kilomèti-es de parcours. De la masse des vues et des sons, il a été construit un film très soigné, d’action condensée, variée souvent saisissante par l'inattendu. La musique originale s’adapte heureusement aux mouvements de paysages, d’animaux, de populations, de danses folkloriques. INTERPRETATION. — Le sens du document qui frappe, l’animation des personnages locaux dans leurs occupations et leurs jeux, sont l’art du reporter. Les équipes d’Alger-Le Cap s’effacent derrière ces documents sincères, où les véhicules au travail ont aussi leur rôle. Le commentateur alternant avec le récit du chef de mission Marcelle Goetze, donne à la présentation des faits de la variété et de la grâce. ’trinria materiel niui ta ET accessoii -Electric Ventes Achats ÉCHANGES. OCCASIONS 35 et 16 mm. 5, r. Larribe, Paris-8'. LAB. 15-05 «MON GOSSE DE PÈRE” sortira bientôt à Paris «I» Avant la première mondiale de Mon. Gosse de Père, qui a eu heu au Touquet, le 8 septembre (sans battage publicitaire), où il a remporté un très grand succès auprès du public, Léon Mathot avait organisé une projection privée de son film pour tous ses collaborateurs. Acteurs, techniciens, machinistes, électriciens, habilleuses, couturières, etc., si souvemt à la peine, ont eu cette fois l’honneur d'être les premiers à apprécier l’œuvre à la réalisation de laquelle ils avaient tous collaboré. Mon Gosse de Père sortira bientôt à Paris, distribué par les Films Maroaau. PIED ALU FAIT DES MIRACLES (G.) Farce comique (90 min.) Origine : Française. Prod. : Optimax Films, 1952. RéaL : Jean Loubignac. Auteurs : Scén. orig. et dial, de D. Rysel, adapt. de J. Loubignac. Chef-Opérateur : René Colas. Musique : Henri Bourtayre. Décors : Louis Le Barbenchon. Dir. de Prod. : Jean-Marie Loutrel. Montage : Jacques Mavel. Chef-Opérateur du Son : J. Bertrand. Interprètes : Ded Rysel, Marie Marquet, Félix Oudart, R. Cordy, Cl. Olivier, M. Arnold, O. Mathot, A. Rignault, R. Dennsy, M. Avril. F. Soulié, Ronnet, R. Hell, R. Le Fort, Bonifas, P. Raysse, Mihalesco, M. Paillet, Cl. Tambour, R. Blin, J. Berlioz, P. Saint-Maurice. Présentation corporative (Paris) : 23 septembre 1952. CARACTERE. — Ce personnage bien connu des auditeurs des postes privés est fidèle à ses traditions radiophoniques. Ses répliques, moins satiriques que bon enfant, constituent l’attraction de ce film animé, bien entendu, par le créateur de Piédalu : Ded Rysel. SCENARIO. — Les habitants de Marboué-Chambourcy désirent une piscine, et les difficultés pour réaliser ce rêve dispendieux divisent le village en deux clans : d’un côté les hommes, de l’autre les femmes. Piédalu (D. Rysel), que désole se conflit, découvre par hasard, dans le cadre d’une bicyclette trouvée, une fortune en pièces d’or. Sans indiquer la provenance réelle de cette richesse soudaine, il paye tous les frais de construction de la piscine. Au lieu de le remercier, on l’accuse de vol et ce n’est que devant le tribunal qu’il peut se disculper. Le jugement lui accorde même officiellement la partie du trésor qu’il s’était généreusement octroyé. L’inauguration de la piscine peut avoir lieu à la grande joie des habitants de Marboué-Chambourcy . REALISATION. — Le film a été tourné dans de bons extérieurs campagnards, qui donnent une vérité certaine au personnage créé par le chansonnier. Quelques épisodes mouvementés, comme la chute finale des officiels dans la piscine, amusent beaucoup, quoique leur principale raison d’être soit la confection de calembours éprouvés. INTERPRETATION. — Avec ses mimiques et ses tics habituels, Ded Rysel met en valeur le texte qu’il a écrit. Il est entouré de bons acteurs, qui savent amuser sans forcer leur jeu, comme Duvaleix, Claire Olivier, Raymond Cordy et Mary Marquet. C. B. OTHELLO (A.) Drame shakespearien (95 min.) (V.O.-D.) Origine : Américano-marocaine. Prod.-Réal. : Orson Welles. Auteur : Tiré de la pièce de Shakespeare. Chefs-Opérateurs : A. Brizzi, Aldo, G. Fanto, T. Fusi. Musique : F. Lavagnino, A. Barberis. Décors : Alexandre Trauner. Dir. de Prod. : J. Derode, G. Papi. Montage : J. Sacha, J. Shepridge. Interprètes : Orson Welles, Suzanne Cloutier, Michaël MacLiammoir, R. Coote, H. Edwards, F. Compton, N. Bruce, D. Dowling, G. Spelvin. Première représentation (Paris) : 19 septembre 1952. CARACTERE. — Un film ü’Orson Welles provoque toujours une légitime curiosité et celui-ci certainement plus que tous autres, car il s’est vu décerner, lors du dernier festival de Cannes, un grand Prix international. « Inspiré » — comme le dit lui -même Orson Welles — du drame de Shakespeare, ce film reflète l’optique si particulière de l’auteur du Citoyen Kane, qui apporte toujours une grande originalité dams toutes ses œuvres. Othello ne manquera pas d’in j téresser les admirateurs d’Orson Welles. SCENARIO. — Othello, ou le More de Venise (O. Welles), enlève et épouse la jeune et belle Desdémone (S. Cloutier) , qui est fort éprise de lui. Deux officiers partagent l’amitié et la confiance d’Othello. L’un, lago (M. MacLiammoir), est fourbe et dissimulateur ; l’autre, Cassio, est honnête et loyal. Voulant déshonorer son général, lago tente de corrompre Desdémone, mais repoussé par elle, il s’ingénie à provoquer la jalousie d’Othello en assurant que sa femme a été la maîtresse de Cassio. Servi à souhait par le hasard, lago parvient à ses fins et Othello étouffe Desdémone dans son lit, avant de se poignarder luimême. REALISATION. — Comme dans tous les films d'Orson Welles, les cadrages recherchés et un montage volontairement heurté constituent l’essentiel de son œuvre, au détriment parfois de la bonne compréhension de l'intrigue. Les réminiscences des grands classiques allemands et soviétiques (dans la forme), ne manquent pas d’intérêt. INTERPRETATION. — Dans le rôle du titre, Orson Welles fait une création digne de ses précédentes. Il confère à son personnage du More de Venise une étrange puissance. Suzanne Cloutier est belle et « diaphane », mystérieuse comme une déesse, sobre et convaincante. Les autres acteurs, peu connus, sont très directs. — P. R. LE CHEVALIER DES CROISADES (A.) (La Leggemda di Gemovessa) Légende (84 min.) (V.O.-D.) Origine : Italienne. Prod. : Venturini, 1052. Réal. : Arthur-Maria Rabenalt. Auteur : Scén. de Eduardo Brescia. Chef-Opérateur : Jacques Dalamain. I Interprètes : Anne Vernon, Rossano Brazzi, G. Santuccio, Ed. Lari, E. Fiermonte, P. Carnabuci. Présentation corporative (Paris) : 22 septembre 1952. CARACTERE. — Le thème de la légende de Geneviève de Brabant est celui de la femme du Croisé en butte aux persécutions d’un odieux personnage. L’époque a permis un beau déploiement de figurants en armures qui constitue le grand intérêt de cette production, interprétée par les vedettes française et italienne : Anne Vernon et Rossano Brazzi. SCENARIO. — Le comte Siegfried (R. Brazzi) , épouse la jolie Geneviève de Brabant (A. Vernon). Peu après son mariage, il part pour 1 les Croisades et confie sa femme et son domaine à un intendant, ! Golo. Celui-ci, qui convoite Geneviève, intercepte les courriers qu’elle envoie à Siegfried et parvient à la faire accuser d’adultère. Convaincu de son infortune par les preuves accablantes fabriquées par Golo, Siegfried . condamne Geneviève à mort comme le veut la coutume. Conduite dans la forêt où elle doit être exécutée, Geneviève est sauvée par la foudre, qui blesse un de ses bourreaux et les fait s’enfuir. Geneviève vit dans la forêt, où elle met au monde l’enfant qu’elle attendait. Sept ans plus tard, Siegfried revient, apprend la vérité, châtie Golo et retrouve avec joie sa femme et son fils. REALISATION. — Bénéficiant d’un beau décor de château médiéval et ! d’extérieurs choisis, le film se déroule agréablement. La figuration bien costumée est importante, mais pouvait être mieux dirigée. Pour explicite qu’il soit, le commentaire ne précise pas au départ le caractère légendaire du sujet. INTERPRETATION. — Anne Vernon, dans son rôle de jeune femme injustement accusée est émouvante et Rossano Brazzi ne manque pas d’allure. Ils sont pourtant assez éloignés tous deux de l’idée que l'on se fait généralement de la race flamande. C. B $ Une adaptation musicale d’ “AUTANT EN EMPORTE UE VENT” va être créée sur une scène de Broadway <%> David O’Selznick, producteur d’Autant en, emporte le Vent, vient d’acquérir les droits de théâtre, de radio et de télévision du roman fleuve de Margaret Mitchell, dont a été tiré le film. Il envisage de produire, dlci deux ans, sur une scène de Broadway, une adaptation théâtrale et musicale du célèbre roman, pour laquelle il recherche « sur la terre entière » (comme il le fit pour son film), une jeune ineonnue qui doit savoir chanter et danser. UES PETITS CHANTEURS A UA CROIX DE BOIS sont les interprètes de “MOINEAUX DE PARIS” Les Films Maurice Cloche no ùs prient de faire savoir que, contrairement à certaines informations parues dans la presse, le seul film tourné actuellement avee les Petits Chanteurs à la Croix de Bois, est Moineaux de Parie, dont les prises de vues viennent d’avoir lieu à Bagnères-de-Bigorre, Salnt-Jean-de-Lnz, Le Mont-Samt-Michel et Fontainebleau. LES CRITIQUES DE NOTRE DERNIER NUMÉRO (N° 1484, 20 septembre 1952) PAGE 16 : RIRES DE PARIS, 9©’. Dist. : C.F.F. DROLE DE NOCEt 73’. Dist. : SIRIUS, BRELAN D'AS, 118’. Dist. : PATHE CONSORTIUM CINEMA. LA DANSEUSE NUE, 105'. Dist. : C.F.F. PAGE 20 : UNE FILLE ©ANS LE SOLEIL, 92'. Dist. : PATHE CONSORTIUM CINEMA. LES FILS DES MOUSQUETAIRES, 83'. Dist. : RKO. LES DIABLES DE GUADALCANAL, 102’. Dist. : RKO. PAGE 22 : TROIS FEMMES, TROIS AMES, 104’. Dist. : CORONA. LE PLUS SEL AMOUR DE DON JUAN, 108'. Dist. : GAUMONT DISTRIBUTION. LE PARADIS DES MAUVAIS GARÇONS, 80’. Dist. : RKO. LA CITE DES STUPEFIANTS, 75’. Dist. : FILMONDE. LES BANNIS DE LA SIERRA, 81’. Dist. : FOX.