La Cinématographie Française (1952)

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4 immiiiniiimiiniXximi L* CÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE xxiiiiixxiiixniiiiixnizixir Convié par la Columbia à effectuer un voyage d’un mois à travers les Etats-Unis à la suite de la victoire de l'Organisation Française dans le « McConville Sweepstake », M. Stein, présidentdirecteur général de Columbia Films S. A., accompagné de Mme Stein, s’est embarqué à Cherbourg sur le « Queen-Mary ». M. et Mme L.W. Kastner, ainsi que les Chefs de Service de la Columbia, avaient accompagné M. et Mme Stein sur le quai de départ pour leur souhaiter un heureux voyage. A PROPOS DES ENQUÊTES SUR LE FONDS D’AIDE Des informations de presse déjà diffusées dans le courant du mois d’août et récemment renouvelées ont fait état de l'ouverture d'une enquête administrative et d’éventuelles poursuites judiciaires contre un producteur de films suspecté d'agissements frauduleux. La Confédération Nationale du Cinéma Français, organisme syndical des chefs d’entreprises de l'industrie cinématographique, n’a pas, en tant que tel, compétence pour apprécier le bien-fondé d’une action publique dont l’initiative et la poursuite appartiennent uniquement aux services officiels. Toutefois, la Confédération, représentative de l’ensemble des groupements patronaux du Cinéma, soucieuse de sauvegarder la moralité et la réputation de la Profession, demande de la manière la plus pressante que l'instruction de l’affaire en cours soit menée avec la plus extrême célérité et reçoive d’urgence les suites que ses conclusions pourront réclamer. S’il aparaît, en effet, indispensable de réprimer sans faiblesse ni délai les fraudes caractérisées, il importe également d’éviter que l’imprécision des communiqués de presse et les conclusions tendancieuses qu’en tirent certains journaux fassent plus longtemps planer sur l'ensemble d’un secteur professionnel un discrédit qui doit s’attacher aux seuls auteurs des agissements reconnus frauduleux. TRANSFERT DU SIÈGE SOCIAL DU "SYNDICAT AUTONOME DU CINÉMA FRANÇAIS" Depuis le 1er octobre, le Syndicat Autonome du Cinéma Français a transféré son siège social dans les locaux de l’Aéro-Club du Cinéma, 7, avenue Raymond-Poincaré, Paris (16e) (métro Trocadéro). L’importance de son activité et le développement de ses différents services ont obligé le « Syndicat Autonome » à aller s’établir au siège de l’AéroClub du Cinéma, où il disposera de plusieurs salles de réunion, cercle, bibliothèque. Les adhérents du Syndicat trouveront : — Service juridique gratuit : toutes questions juridiques. — Service social gratuit : toutes questions sociales. — Service fiscal gratuit. — Service gratuit d’assurances de toutes natures. Ces services, assurés par des techniciens parfaitement au courant de ces problèmes et des questions cinéma, seront sans aucun doute appréciés par tous. L’inauguration du nouveau siège social aura lieu au cours d’une réunion générale d’information pour tous les membres du Syndicat : Dimanchs 5 octobre, à 10 h. 30 du matin. ♦ LE CONGRÈS DU CINÉMA SCIENTIFIQUE A TERMINÉ SES TRAVAUX A l’occasion de la clôture du VIe Congrès annuel de l’Association Internationale du Cinéma Scientifique, une sympathique réception a été offerte aux délégués étrangers et aux journalistes par Unifrance Film dans les salons du Restaurant Ledoyen. M. Jean Painlevé, secrétaire honoraire de l'A.I.C.S., nous a exprimé sa satisfaction sur les résultats de ce Congrès qui groupait cette année 22 pays, bien que l’A.I. C.S. ne réunisse en son sein que 15 pays. Parmi les plus récentes adhésions à l’Association Internationale, M. Painlevé est heureux d’annoncer celles des Associations de Cinéma Scientifique de l’Allemagne de l’Est (l’Allemagne de Bonn était déjà inscrite) et de la République de Cuba. 160 films ont été projetés au cours de ce Congrès et d’intéressantes démonstrations techniques y ont été effectuées. Signalons, d’autre part, qu’au cours d’une séance de ce Congrès, M. André Marie, ministre de l’Education Nationale, a fait connaître ses projets de modernisation de l’Enseignement qui comprennent l’installation dans tous les groupes scolaires d’électrophones, pour l’enseignement par le disque ; de récepteurs de T.V., pour la retransmission d’émissions éducatives et de projecteurs de cinéma permettant l’enseignement par le film. Une large diffusion sera ainsi assurée aux films scientifiques. — P. R. En 3 semaines d’exclusivité aux MADELEINE-BIARRITZ ADORABLES CRÉATURES a fait une recette de 30.702.000 fr. Plus de 50 °/0 de la ville d’Annecy a vu "DON CAMILLO" Une fois de plus, Don Camillo vient de remporter un éclatant succès. Avec ce film, le cinéma Splendid vient d’établir le nouveau record pour Annecy, en réalisant, pour une durée de quatorze jours, une recette de 2.354.860 fr. avec 13f.791 entrées. Annecy comptant 26.722 habitants, c’est donc plus de la moitié des Anneciens qui ont applaudi Don Camillo ! * LES NOUVELLES SALLES Le Rex (ex-GRANDE-TA vekne) , de Belfort, ville de 37.000 habitants qui, après complète rénovation, a fait sa réouverture le 2 septembre, connaît un succès sans précédent. En effet. Le Grand Patron, donné pendant six jours, enregistra 6.357 spectateurs pour une recette de 775.200 francs (taxe additionnelle non comprise) . Le record a été battu par Fanfan la Tulipe (sept jours), avec 8.502 entrées et 1.206.035 francs de recette (T.A.C. non comprise). Conclusion : Les salles modernisées augmentent la fréquentation. ♦ CHARLIE CHAPLIN A PARIS ♦ C’est le 29 octobre que Charles Chaplin arrivera à Paris « en visite officielle », afin d’y présenter Limelight en grand gala. Nous avons commencé la semaine dernière la publication d’un article de notre ami Robert Florey, considéré aux U.S.A. comme l’un des premiers metteurs en scène de la télévision américaine. Dans le premier chapitre de cette étude, Robert Florey a donné un programme-type d’une station d’émissions de Los-Angelès notamment, et des chiffres qui laissent rêveurs sur la consommation de films par la TV. (Voir La Cinématographie Française du 27 septembre 1952.) Chapitre II LES expériences de transmission de films en couleurs ayant été concluantes, il est possible que l’on attende l’époque de leur diffusion générale pour commencer à faire payer. Vers la fin de l’année 1948, la « Fédéral Communications Commission » interdit la création de nouvelles stations d'émissions télévisées, les matières premières employées à leur construction s’avérant plus nécessaires d’autre part. Cette interdiction a été levée récemment et deux mille nouvelles stations ne tarderont pas à être mises en service. Durant ces derniers mois, les marchands ont vendu, à Los Angelès seulement, un demi-million de nouveaux postes de réception. Quinze Etats n’ont pas encore de stations d’émissions, mais les obtiendront avant le début de 1953. Les spectacles sont actuellement présentés, commandés et achetés par des « sponsors ». De nombreuses agences de publicité-commerciale se sont créées représentant les grandes firmes de produits pharmaceutiques, cigarettes, aciers, essence, machines électriques, automobiles, boissons, alimentations, transports, habillements, etc... Ces agences sont les intermédiaires entre les « sponsors » et les producteurs. Certains programmes coûtent jusqu’à 30.000 dollars (30 minutes) représentant 1.200.000 dollars de frais publicitaires pour 40 semaines, ceci sans compter le « temps de projection » que les stations d’émissions font payer AUX U.S.A. par Robert FLOREY. très cher, parfois plus cher que le prix de revient du spectacle luimême. Il n’y a guère que les puissantes entreprises qui puissent se permettre un tel luxe publicitaire. Mais dans chaque ville, les drugstores, les marchands d’automobiles, les épiciers, les grands magasins, louent des programmes filmés et parfois déjà vus, à tant les trente minutes. Dès qu’un film de télévision est tourné sur pellicule 35 mm. il est immédiatement réduit à 16 mm. ce qui facilite les choses lorsqu’il s’agit de le présenter dans les bureaux des acheteurs ou « sponsors » éventuels et cela leur évite de perdre du temps en se rendant dans de lointaines salles de projection, d'ailleurs beaucoup de stations ne projettent que du 16 mm. L’agent publicitaire-intermédiaire vient trouver, à New York, le chef de publicité d’un grand fabricant de bière ou de savon, il installe, dans le bureau même, son projecteur 16 mm. et montre à son client éventuel les trois bobines que le producteur l’a chargé d’essayer de vendre. Si le représentant de la firme commerciale est intéressé il demande une autre projection à laquelle les gros bonnets de l’entreprise assisteront en compagnie de leurs épouses, car l’opinion féminine est nécessaire, sinon indispensable, et si tout le monde est satisfait, la commande pour une série de 13, 26 ou 52 sera passée. Une centaine de producteurs de films de télévision se sont installés dans les studios de cinéma indépendants, tels que « General Service », « Eagle Lion », « Nasser », & Disney », « Motion Picture Center », Hal. Roach », « California Studios », et même chez « R.K.O.-Pathé », où ils tournent les séries : Boston Blackie, Cisco Kid, Dick Tracy, Dragnet, Fireside Theatre, Racket Squad, Rocky King Détective, The TJnexpected, Big Town et autres, tandis que les séries genre The Big Story, Crime Syndicated, Suspense, Martin Kane Détective, etc... sont télévisées directement de New York et en même temps « kinescopées ». (A suivre.) (Copyright by Robert Florey and La Cinématographie Française.)