La Cinématographie Française (1952)

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xxxxxxxxxxxrxxrxxxxxxxxxxxiixx LA ciNÉMATOGRAPHÎE FRANÇAÎSE mïTTTTTMTTTTTiiniiTiiiiTTr 81 CRITIQUES DES FILMS “ss XXXX3^1^ZXXZ^JIXZXXXXXXXXX^XXXnXlXXXXXrXXXXXXXXXXXXXTTX^fTTTT-rTYrrr>^-rX»»TTTTTXXXXXXXXXIgTTTrTY-rTnnr OPERATION MAGALI (A.) Aventure poiiciere (,8k! min.) onguie : française. vrou. : Lux iums-f. Weill, 1952. iteai. : L. V. Kisn. Auteurs : Maurice Dekobra. adapt. ae ivl. Dettobra, M. Rivet et !.. V. rush, dial, de M. Dekobra. CherOperateur : Raymond Clunie. Musique : Joseph Kosma. Décors : Aime Bazin. Dir. ae Prod. : Ben Barkay. Montage : Emma Le C Danois. Chef-Operateur au son : Bacharmoise. Interprètes : Raymond Soupiex, André Le Gall, G. Flament, Ph. XMicaud, P. Sergeol, B. Marchand, B. lngarao, Hennery, G. Montero, N. Maurey, 1'. Mauve, L. Marlène, 1. Lber, C. Gay. Présentation corporative (Paris) : 30 septembre 1952. CARACTERE. — Sujet d’ambiance très sombre, aux rares moments de decente. S'il y a une surprise sur la personnalité du coupable, l'intérêt n esc cependant pas toujours soutenu. L'intrigue se déroule en grande partie dans les cafés louches du vieux Nice. Quelques extérieurs amènent un peu d'air et de lumière dans ce drame. SCENARIO. — Un ancien gangster, Mario (A. Le Gall), devenu garagisue, s’est marié, et vit honnêtement, estimé de tous. Ses complices d'autrefois le retrouvent et veulent l’entraîner à commettre un nouveau crime. Le commissaire Paoli (R. Soupiex), l’aide à se débarrasser d’eux, mais Magali (G. Montéro) , qui voulait dénoncer son ami, Zécco (G. Flament), à la police, est tuée. Mario, soupçonné, réussira à se disculper et Zécco sera pris après avoir abattu la coupable, qui n’est autre que la bonne de Magali. REALISATION. — L’ambiance tragique, bien créée, est renforcée par une photo très sombre. Les cabarets, dans lesquefs se déroulent de nombreuses scènes, permettent la présentation de deux attractions, dont l'une comporte une chanson agréable de Joseph Kosma. INTERPRETATION. — Raymond Soupiex. qui semble se spécialiser dans les rôles policiers, joue son personnage avec une bonne rondeur et un grand naturel. Georges Flament fait une excellente création dramatique d’un gangster traqué, dont le moral s’effondre peu à peu. Germaine Montéro, au jeu très sobre, joue fort bien son rôle de femme poussée à la vengeance par la jalousie. — G. T. ■ ♦ “LE MAL EST MOX DESTIN” 4* Sous peu, doit être commencée à Marseille, et dans ses environs pour les extérieurs, une production Cinéma Films Production, Le Mal est mon Destin, dont Roland Quignon assurera la mise en scène. 4 Andrée DEBAR va interpréter “ 1VAINA ” *î* Elysée-Films portera prochainement à l’écran, Nana, de Zola. Le rôle de Nana sera tenu par Andrée Debar, qui tourne actuellement en Italie : Le Marchand de Venise, avec Michel Simon. LA FiLLE AU FOUET (G.) Drame reanste (82 min.) bugiiM : Française, riva. : Films Monopole, 1952. tctai. : Jean Drevihe. Auteurs : Roman ai,'. Zahnn, adapt. et mai. de J. Humbert. Chef-Operateur : Marc Fossart. Décors : Robert Dumesnii. Dir. ae Proü. : Anare Labrousse, montage : Jean Feyte. chef-opérateur du Son : L. Lacharmoise. Interprètes : Michel Simon, Gaby lvfonay, Colette Darfeuii, V. Deschamps, m. Gemat, P. Carton, H. Vemon, Ci. Gérard, M. Barbey. Burkart. Première représentation (Paris) : 26 septembre 1952. 1 CARACTERE. — La montagne en été sert de magnifique cadre à ce drame de l’adoiescence. Le roman d’Ernest Zahnn, montrant comme personnage capital une jeune hile que tout le monde croit etre un garçon, se prêtait particulièrement bien à une réalisation cinématographique. Contraste intéressant eiure l’atavisme et l’éducation. Distribution de premier ordre. SCENARIO. — Pour remplacer son frère mort, Angelina (V. Deschamps), est devenue Pietro, afin de pouvoir profiter de l’éducation et cte la fortune à laquelle ce dernier aurait eu droit. Ainsi l’a voulu sa mère, Lamberta (G. Morlay). Après avoir mené une vie de jeune sauvage et accompli un acte héroïque au péril de sa vie, Angelina sera adoptée par celle qui croyait être sa grand’mère (M. Géniat), et épousera le jeune guide, Calix (M. Barbey) . REALISATION. — De fort belles vues de montagne et d'alpages fleuris très bien photographiées. Ambiance alpestre très bien rendue. La situation, un peu invraisemblable d’une « fille-garçon » est facilement admise. Aperçu très intéressant sur la vie des habitants des hauteurs et les mœurs des contrebandiers. INTERPRETATION. — Véronique Deschamps s’est adaptée avec un naturel parfait à son rôle de garçon sauvage. Elle est simple, vivante, agile et sait, lorsque les circonstances font permis, devenir très féminine. Michel Simon, dans un rôle assez effacé, impose sa forte personnalité, il en est de même pour Marcelle Géniat. Gaby Morlay est une émouvante mère, au passé malheureux. Bonne et attachante création de Michel Barbey. G. T. Jacques Daroy va commencer prochainement son nouveau film “M. SCRUPULE GANGSTER” «F C’est en décembre que doit être commencée une nouvelle production des Films Paradis, Monsieur Scrupule, gangster, d'après le roman de Jean Bomard, paru dans la Série Noire. Cette nouvelle aventure policière et d'espionnage du « Poisson Chinois » aura pour cadre Villefranche-sur-Mer, Nice et un yacht. La mise en scène sera de Jacques Daroy, l'adaptation de Jacques Rey et l’auteur. LE TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS (G.) (High Noon) Aventures dramatiques (89 min.) (V.O.-D.) Origine : Américaine. Prod. : Stanley Kramer 1952. Real. : Fred Zinneman. Auteurs : John W. Cunningham, aaapt. de C. Foreman. Chef-Opérateur : Fioyd Crosby. Dir. artistique : Dimitri Tiomkin. Dir. artistique : Rudoiph Sternad. Montage : Elmo Williams. Interprètis : Gary Cooper, Thomas Mitchell, L. Bridges, K. Jurado, G. Kelly, O. Kruger, L. Chaney, H. Morgan, I. Mac Donald, E. Mac Veagh, H. Shannon, L, Van Cleef, B. Wilke, S. Wolley, T. London, T. Stanhope. Premières représentations (MonteCarlo) : 31 juillet 1952 ; (Paris) : 26 septembre 1952. LA REINE DU HOLD-UP (G.) (This Woman is Dangerous) Film policier (92 min.) (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : Robert Sisk, 1952. Réal. : Félix Feist. Auteurs : Scén. de G. Homes et G. Worthing Yates, d’après l’œuvre de Bernard Girard. Chef-Opérateur : Ted Mc Cord. Musique : David Buttolph. Uir. artistique : Léo K. Kuter. Décors : George James Hopkins. Montage : James C. Moore. Ch f-Opérateur du Son : Oliver S. Garretson. Interprètes : Joan Crawford, Dennis Morgan, David Brian, R. Webb, M. Aldon, Ph. Carey, I. McDonald, K. Warren, G. Chandler, W. Chelles. Première représentation (Paris) : 26 septembre 1952. CARACTERE. — Film violent, plein, d’action, aux rebondissements multiples. Gary Cooper y renouvelle son personnage tout en lui conservant ses aspects classiques. L'intérêt est maintenu sans faiblesse et l’action se déroule dans le délai du film. SCENARIO. — Le shériff Will Kaue (Gary Cooper), vient de démissionner et l’on célèbre son mariage avec Amy (Grâce Kelly) quand on lui annonce le retour de Frank Miller (Ian Mac Donald), un redoutable bandit qu’il a fait arrêter. Will quitte aussitôt Amy pour mettre Frank hors d’état de nuire dès sa descente du train, bien que personne ne veuille l’aider parmi la population et même son assistant Harvey Pell (Lloyd Bridges) . Craignant pour sa vie, une ancienne maîtresse de Frank, soutiendra seule les efforts désespérés de Will. Après une lutte à mort contre Frank et sa bande, Will seul abattra Frank et force restera à la loi ; puis Will et Amy partiront vers le bonheur. REALISATION. — La mise en scène de Fred Zinneman donne une saveur nouvelle à un sujet connu. Il y parvient avec souplesse et intelligence, maintenant sans cesse l’accent sur le détail. La bagarre finale compte parmi les plus spectaculaires. INTERPRETATION. — Gary Cooper trouve ici son « rôle-type ». Il renouvelle le classicisme du défenseur de la société, en y joignant un côté humain. Les autres interprètes jouent avec puissance et donnent à leurs créations toute la force qui convient . — P. -A. B. LES CAVALIERS DU CREPUSCULE (G.) (The Sundowers) Western (80 min.) Technicolor (V-O) Origine : Américaine. Prod. : A. Le May-Templeton, 1950. Réal. : George Templeton. Auteur : Scén. de A. Le May. Chef-Opérateur : Winton C. Hoch. Musique : Al Colombe. Décors : John Goodman. Montage : Jack Ogilvie. Interprètes : Robert Preston, John Barrymcre Jr., Robert Sterling, Ch. Wills, C. Downs, J. Litel, J. Elam, D. Haggerty, S. Price. Première représentation (Paris) : 26 septembre 1952. CARACTERE. — L’attrait de ce western consiste dans la présence des grands troupeaux de bovins dui Texas, mis à la disposition du metteur en scène par les propriétaires locaux. La vie d’un ranch est mêlée à l’action entre fermiers voisins et voleurs de bestiaux. Impressionnante chasse à l’homme dans une vallée escarpée. SCENARIO. — Tom (R. Sterling), vit avec son frère, Wichita (R. Preston), sujet peu recommandable, qui, pour se défendre contre les voleurs de bétail, en tue un, puis vole à son tour de nombreux bovins. Après avoir tué le shériff, Wichita est poursuivi. Il réussit, grâce à l’aide de son frère, à regagner le ranch, mais est abattu au moment CARACTERE. — Bon film policier, ayant comme principal atout la présence de la ceièbre Joan Crawford. En marge de l’aventure principale se greffe une intrigue amoureuse entre la femme intrépide, dirigeant les holdup et son médecin, qui la sauve d une menace de cécité. Deux milieux différents de ce fait, alternant au cours du scénario, procurent une ambiance très variée. SCENARIO. — Beth Austin (J. Crawford), qui a pris pan à de nombreux hold-up avec son amant, Matt Jackson (D. Brian), est menacée de cécité. Elle est soignée et guérie par le docteur Halleck (D. Morgan) , qui ignore tout de son passe. Halleck aime Beth, qui partage son amour, et il voudrait l’epouser. Matt, de caractère jaloux soupçonne les sentiments de Beth. B^en qu’obligé de se cacher, à cause des policiers qui le recherchent, U se rend a la clinique d’Halleck pour l’abattre. La police arrivera a temps et Matt sera tué, tandis que Beth, simplement blessée, pourra refaire sa vie avec Halleck. REALISATION. — Sujet bien agencé, traité sur un mode rapide. Caractères minutieusement étudiés et situations toujours logiques et vraisemblables. Belle photographie et beaux décors soignés. INTERPRETATION. — La grande artiste qu’est Joan Crawford domine le film par son jeu intelligent, son charme et son naturel. Elle traduit avec tact et sensibilité les sentiments multiples d’un cœur de femme. Dennis Morgan, sympathique et très humain, et toujours compréhensif, est son partenaire. David Brian rend, avec l’âpreté et la violence voulues, les réactions d'un homme brutal aux passions violentes. — G. T. f où il allait accomplir un nouveau meurtre. REALISATION. — Beaucoup de vie et de mouvement. Sites sauvages fort beaux, donnant lieu à des photographies en couleurs très pittoresques. Chasse à l’homme très pathétique, dans des escarpements rocheux. De nombreux épisodes tragiques, des coups de feu fréquents, des morts et des blessés maintiennent une atmosphère dramatique constante. INTERPRETATION. — La création d’un étrange caractère masculin, faite par Robert Preston, est intéressante et marquée d’un accent très personnel. Robert Sterling contraste avec le héros principal par son jeu simple et naturel. Bonne création très vivante de John Barrymore Junior. — G. T. AGRANDISSEMENT DES STUDIOS SHEPPERTON 4* Afin de remplacer les studios d’Isleworth, récemment vendus à la National Coal Board, la British Lion Studio Company va mettre en service trois nouveaux plateaux aux studios de Shepperton, avant la fin de l’année. Ces studios, qui totaliseront ainsi sept plateaux, plus quatre destinés à des fins spéciales, compteront parmi les plus grands d’Angleterre. LES CRITIQUES DE NOTRE DERNIER NUMÉRO (N° 1485, 27 septembre 1952) PAGE S : ALGER-LE CAP, 91’. Dist. : A.G.D.C. P9EDALU FAIT DES MIRACLES, 90’. Dist. : LUX. OTHELLO, 95’. Dist. : FILMS MARCEAU. LE CHEVALIER DES CROISADES, 84’. Dist. : C.F.F. PAGE 12 : LA JEUNE FOLLE, 95’. Dist. : COCINOR. LE FRUIT DEFENDU, 99’. Dist. : COCINOR. GENDARMES ET VOLEURS, 97’. Dist. : LUX. WANDA LA PECHERESSE, 87’. Dist. : VOG.