La Cinématographie Française (1952)

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N° 1487. — 11 OCTOBRE 1952 34* Année. — 75 Francs LA CINEMATOGRAPHIE française LE CINEMA FRANÇAIS Abonnement annuel : France et Union Française : 2.000 fr. — Pays étrangers : 3.500 fr. — U.S.A. : •? 12. Changement d'adresse : 50 fr. Chèques postaux : 706.90, Paris REDACTION, ADMINISTRATION : 29, rue Marsoulan, Paris (12<-) R.C. Seine : 216.468 B. Téléphone : DIDEROT 85-35, 85-36, 85-37 Directeur : 1948 i Valéry Roger. Directeur général : Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonio Eytard. Conseiller de Direction : M. ColinRêvai, Rédacteur en Chef : Laurent Ollivier. rXXXXXXXXXXXTXTXXXXXXXXXTXXXXYTXXXJ REVUE HEBDOMADAIRE tXXXTXXXXXXXXTTTXXTTTYXXXXXXXXXXTTl VARIÉTÉ PERDUE POUR NOUS ? Tandis que cette petite folle de TV. ouvre son Salon au Musée des Travaux Publics (local officiel), l'Industrie cinématographique, lasse sans doute d'avoir tenu le sien deux ans dans le garage désaffecté de la rue Marbeuf, garde le silence d'une douairière à la retraite. Pour voir des images animées, les curieux vont donc Place d'Iéna. Devant trois cents petits récepteurs, un millier de spectateurs peuvent y assister pendant douze heures de suite à un Téléspectacle permanent. Pour plus de confort, ils peuvent aussi aller s'asseoir devant le plateau public (700 places), où un quart d'heure de « direct », avec vedettes et tours de chant, alterne en permanent avec trois quarts d'heure de films, courts métrages et bobines de grandes productions récentes, comme l'annonce le programme. Dimanche après-midi, remarquable reportage direct, extérieur et intégral, du match de football « France-Allemagne », commenté par Georges Briquet. Quelques jours avant, transmission directe, extérieure et intégrale, de « Hollydays on Ice », spectacle sur glace avec orchestre, mis en images sur trois caméras par Pierre Sabbagh, commenté par Pierre Tchiema. Effort spécial, dira-t-on. Je ne comparerai pas avec tel autre effort de projection, réalisé par notre dernier Salon du Cinéma... Je reviens à la Télévision actuelle. A partir du 19 octobre, son Salon ayant fermé le 12, la TV. de Paris et de Lille émettra trois heures par jour, à midi et en soirée, sur les bases que voici : Le lundi : Monsieur, Madame et Cancan, de Robert Beauvais et Gisèle Parry, alternera avec une émission publique de Jean Nohain, diffusée de I’Olympia qui va donner, outre du Cinéma, du Music-hall. Le mardi : Une émission dramatique (en par NOTRE NUMERO SPECIAL Afin d'apporter à la réalisation de notre numéro spécial du début de saison tout le soin désirable, nous avons été contraints de remettre d'une semaine sa date de parution. Nous en informons nos lecteurs et annonceurs et les prions de nous excuser de ce contretemps. ticulier la suite des Portraits de femmes, de Jacques Chabannes), alterné avec une production nouvelle de Jean Grunebaum : l’Humour français à la sauce 52. Le mercredi : Soirée plus particulièrement réservée aux jeunes avec le Club de Jacky et, soit le Magazine des explorateurs, soit En visite, reportage direct culturel dans un musée, une exposition, un atelier d’artiste, etc. Le jeudi sera consacré par roulement à une grande émission dramatique, un Music-hall, de Margaritis, un film et un spectacle de pièces courtes. Le vendredi : Plaques tournantes, dans une nouvelle manière, et retransmission directe d’un spectacle parisien de music-hall ou de cabaret. Le samedi : Tous les quinze jours, de 17 h. 15 a 18 h. 30, et de 19 heures à 20 heures, la Joie de vivre, de Chazal, de Spade et Hugues, et des pièces en un acte, et A vous de juger, d’Hubert Knapp. Le dimanche : L’après-midi, un reportage d’actualité sportive en direct. Le soir, alternativement dans le mois, un grand film, La Cinémathèque de l’avenir, de Marcel L’Herbier et le Bout d’essai, de Marc Allégret dont on sait seulement qu’il confrontera la première bande d’un acteur célèbre et l’interprétation qu’il donnerait, aujourdhui, de la même scène cinématographique. Ces « nouveautés » qui nous sont annoncées, viennent s'ajouter aux éléments de programme d'un intérêt déjà éprouvé, comme le Journal télévisé et ses magazines, à trois éditions par jour, Télé-Paris, de Chabannes et Féral, l'émission religieuse du dimanche matin, et des films de long métrage, qui seront groupés en cycles historiques de création. Rubriques spéciales : émissions du dimanche pour les télé-clubs ruraux, émissions éducatives mercredi et samedi matin et mardi après-midi, entretiens littéraires et artistiques le lundi soir, Tribune des critiques. Tribune des parlementaires. etc. Une Dernière Heure sera éditée chaque soir en lin de programme. Dans l'ensemble, il s'agit de programmes assez longs, bien variés, soutenant l'attention du télé-spectateur. M. Jean d'Arcy, qui orchestre cet ensemble, considère que la saison qui commence sera, pour la Télévision, décisive, et que la sensation de « vie » que dégagent les retransmissions extérieures et les émissions en direct dominera dans des émissions visuelles où le film n'interviendra plus que pour moins de la moitié du spectacle. Peut-on comparer ce spectacle à domicile, d'une variété qui va aller en s'ac Jean Marais, Roberto Benzi et Jacqueline Porel dans L’APPEL DU DESTIN. (Cliché MiramarCiné-S élection.) centuant jusqu'au quasi-affolement, avec ce qu'ollre, à l'heure où j'écris, un de nos cinémas de quartier, condamné encore (et jusqu'à quand ?) à son unique grand film, et à une « première partie » immuable dans le cours de la semaine, routinière, monotone et combien brève, avant les vingt minutes de chocolat glacé ! ! Hâtons-nous de rendre à nos programmes, qui possèdent une solidité de matière et une qualité technique non-contestables, l'intense attrait qu'ils avaient autrefois, aussi bien dans leur variété d'une semaine à l'autre, que dans la composition de leurs deux parties et l'attraction qui les unissait. Ce ne sont pas les films qui nous manquent ! Et nous pouvons aussi prendre à la TV. une partie de cette actualité vibrante qui la caractérise. Nous voulions que la Télévision nous montre ce qu'elle peut faire. Elle le fait. Nous voulions qu'elle ait ses programmes à elle. Elle les crée. Nous voulions avoir la télévision sur écran large. Elle existe. Il n'y a plus guère de temps à perdre. P. A. HARLÉ P.-S. — Quant à nos rapports avec la Télévision, deux théories sont en présence. Celle qui veut interdire tout lilm à la TV., et celle qui veut bien lui confier certains films, à condition qu'une partie des spectacles télévisés soit réservée à nos « grands écrans », ce que j'ai appelé : Deux secteurs à la TV. dans un article du 20 septembre. Cette solution, proposée par M. Trichet à Venise, me semblait excellente. M. Dutillieu, président de l'Union Internationale de l'Exploitation Cinématographique, vient de m'informer que l'Union à seulement mis ce projet à l'étude... Qu'en restera-t-il dans six mois ?