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LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAÎSE
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LES FAITS DE LA SEMAINE
Semaine de rentrée parlementaire, ces derniers jours auront pourtant apporté des faits nouveaux.
Si, en effet, M. Lanet, rapporteur général de la Commission d'enquête, n’a fait son rapport devant la Commission Presse-Radio-Cinéma de l’Assemblée Nationale que jeudi au lieu de mercredi, comme il était prévu, ce retard de vingt-quatre heures a été compensé par des activités menées parallèlement, ce qui d’ailleurs ne peut en rien minimiser l'importance de ce rapport, résultat des travaux de la Commission parlementaire d’enquête. Un de nus confrères quotidiens semble attendre avec scepticisme les conclusions de ce travail des Députés.
Dans un communiqué à la presse, daté de jeudi, la Commission a félicité la sous-Commission du Cinéma et décidé de voter sur l’ensemble du rapport Lanet le 24 octobre.
Restons sur les activités parlementaires :
Le projet de loi ministériel, nous apprend le Journal Officiel des Débats Parlementaires, relatif au Fonds spécial d'aide à l'industrie cinématographique française a été déposé sur le bureau de l'Assemblée. Il sera imprimé sous le numéro 4281 et renvoyé à la Commission de la Presse.
Ainsi que nous le pensions, il y a plusieurs semaines, il semble que M. de Léotard, membre fort actif de la Commission d’enquête, en sera le rapporteur...
D'autre part, M. Jules Julien a été nommé rap
PETITE EXPLOITATION
La Fédération de la Petite Exploitation communique :
La rentrée parlementaire est fixée au 7 octobre, les Conseils généraux vont tenir leur session d'automne et certains partis leur Congrès. Les problèmes du Cinéma vont être discutés dans les semaines qui viennent.
La Fédération Nationale des Syndicats de la Petite Exploitation a depuis longtemps commencé ses démarches en vue d’un meilleur examen des problèmes qui lui sont propres. Elle a pu exposer ses points de vue ou ses désirs à M. le Ministre, au Président de la Commission d'Enquête, à ses membres, au Bureau Directeur et au Congrès de la Fédération Nationale des Cinémas Français.
Elle conseille actuellement à tous ses présidents de Syndicats départementaux ainsi qu’à tous ses membres pris individuellement, de contacter leurs élus sans distinction de partis et de leur démontrer le bien fondé des mécontentements et des revendications des petits exploitants.
Il ne fait aucun doute que si tous les petits exploitants de France suivent ce conseil, les députés mieux informés que lors du vote de la première et si discutable loi dite d’aide, sauront en toute connaissance de cause doter la Petite Exploitation du statut légal qui lui permettra de vivre dignement.
Voici comment l’unanimité des petits exploitants conçoit ce statut légal et comment chacun aurait intérêt à le présenter aux élus qu'il devrait toucher dans le plus bref délai possible :
1° Sont considérés comme salles de petite exploitation tous les cinémas ne réalisant pas une moyenne supérieure à 1.200 entrées hebdomadaires et appliquant un tarif dont le prix maximum sera fixé périodiquement par la profession ;
2° Sont également considérées comme entreprises de Petite Exploitation les groupes de salles ou « tournées » exploitant un ou des programmes faisant l’objet d’un seul bon de commande, mais en raison de la multiplication des frais d’exploitation par le nombre de salles, une bonification de 100 entrées par point de projection est ajoutée au nombre inital de 1.200 ;
3° Les exploitants dont la salle est classée dans la petite exploitation pourront sur leur demande être exonérés des charges et du bénéfice de la loi d’aide. Dans le cas où ils en choisiraient le bénéfice, le paiement de la taxe additionnelle serait remplacé par un forfait mensuel établi par l’administration des Contributions indirectes ;
4° Le libre choix du forfait sera étendu à la location des films ;
5» Les modalités de classement seront fixées par arrêté ministériel. Ce classement sera valable auprès de toutes les administrations.
Si chaque exploitant, ou se considérant comme tel, accepte de demander quelques audiences ou de faire les frais de quelques lettres dans le début du mois d’octobre, à y exposer et défendre les desiderata ci-dessus, il y aura de grandes chances pour qu’il connaisse bientôt les résultats auxquels il aspire depuis si longtemps.
Le Président : R. Monteil.
Le Secrétaire général : M. Verrando.
porteur pour avis de la proposition de loi (n® 3905), de M. Fernand Grenier et plusieurs de ses collègues, tendant à proroger pour une durée de trois ans la loi du 23-9-48, instituant une aide temporaire à l’industrie cinématographique et à accorder une avance de deux milliards au Fonds d’aide, dont i'examen au fond a été renvoyé à la Comr mission de la presse.
Veille d’armes, a-t-on pu écrire. C'est beaucoup dire, mais il est certain que beaucoup de députés s’intéressent au cinéma, avec des opinions fort diverses...
Nous terminerons ce bref compte rendu des activités parlementaires, concernant le cinéma, en mentionnant deux questions écrites exposées à M. le Ministre de l'Industrie et du Commerce. L’une de M. de Léotard concerne « des licenciements récemment décidées au C.N.C. pour cause de réorganisation administrative. Nous y reviendrons et attendons la réponse du ministre avec une certaine curiosité. L'autre, de M. Emile Hugues, parue au « J. O. » du 8-10-52, est trop importante pour nos directeurs pour que nous ne la reproduisions pas in extenso.
4745. — 7 octobre 1952. — M. Emile Hugues expose à M. le Ministre de l’Industrie et du Commerce que l’article 16 du décret du 28 décembre 1946 relatif à l’application de la loi du 25 octobre 1946 portant création d’un centre national de la cinématographie, aboutit à la création d’une véritable juridiction professionnelle ayant qualité pour imposer aux exploitants des peines pécuniaires et même la fermeture du fonds. Cette juridiction se prononce sur pièces, le contrevenant ayant la seule possibilité de présenter ses observations par lettre recommandée, le droit de se faire représenter ou de se défendre personnellement devant la commission chargée d’appliquer les sanctions lui étant refusé. Il s’est révélé, à l’occasion d’une récente affaire correctionnelle qu’une pièce, figurant au dossier de la commission de contrôle appelée à proposer des sanctions, n’a pas été communiquée à l’exploitant cité devant elle et, de plus, que la communication de cette pièce, sur la vue de laquelle la commission de contrôle a été appelée à former son jugement, a été refusée à un inculpé cité devant le tribunal correctionnel pour des faits relevant de l’application des sanctions prévues par la loi précitée, ainsi qu’au ministère public, mais que cette pièce a été communiquée aux parties civiles (Fédération nationale des distributeurs de films et S.A.C.E.M.), qui ont pu en faire état dans leurs conclusions et dans leurs plaidoiries. Il lui demande : 1° quelle est la légalité d’une procédure dans laquelle figurent certains documents secrets dont le contrevenant ne peut avoir connaissance ; 2° quelle est la valeur d’une décision rendue sur le vu de ces documents ; 3" quelle est la sanction qu’il compte prendre contre les membres d’une organisation professionnelle qui, après avoir refusé la communication de ces pièces à une des parties et au ministère public, en donne connaissance à la partie adverse.
Pour cette question nous attendons la réponse du ministre, non plus avec curiosité, mais avec impatience.
Nous avons parlé récemment du « manifeste » de la Confédération Nationale. A l’heure où paraîtront ces lignes, ce manifeste sera sous presse et nous en parlerons longuement dans notre prochain numéro. — Laurent Ollivier.
TÉLÉVISION
♦ L’Institut Radio-Technique, de Milan, vient d'ouvrir, à la mémoire du Professeur Francesco Mauro, un cours ouvert aux opérateurs de cinéma sur le1 maniement, la recherche des incidents et les réparations des projecteurs de télévision sur grand écran. Ce cours commencera le 15 octobre 1952 et se terminera par un examen le 25 février 1953.
Le Professeur Mauro, récemment décédé, était président de la Cinemeccanica, de Milan.
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M. de CANONGE Officier de la Légion d’Honneur
Par décret en date du 7 octobre 1952, publié au J.O. du 8 octobre, M. de Canonge (MauriceCamille-Louis), metteur en scène, est promu Officier de la Légion d’Honneur à titre militaire.
LUCE AUBERTIN
avait été élue « Miss Paris » lors du concours de « Miss Univers », l’été dernier. Elle a refusé de partir pour l’Amérique afin de pouvoir tourner le rôle de la danseuse Tania Rouskine dans le film de Pierre Louis, LA DANSEUSE NUE:, film qui sort cette semaine sur les écrans parisiens. Elle tournera ce mois-ci dans UN TRESOR DE FEMME, le nouveau film de Jean Stelli, et aura, en novembre, un grand rôle dans une autre production française. Après un tel départ, inutile d’ajouter qu'on parlera beaucoup, en 1953, de Luce Aubertin.
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RAY VENTURA et B. COQUATRIX vont exploiter l’“ Olympia 99
MM. Bruno Coquatrix et Ray Ventura viennent d’acquérir pour une durée de trois ans — renouvelable en fin de contrat ■ — les droits d’exploitation de la salle d’exclusivité parisienne, I’Olympia. Les intentions des nouveaux gérants de cette salle ne sont pas encore nettement établies. Il semble cependant que I’Olympia continuera à être exploitée comme salle de cinéma, mais qu’en plus, elle présentera des attractions internationales. Le contrat signé entre M. Bruno Coquatrix et la Société anonyme du Théâtre de l’Olympia (J. Haïk) prendra effet à partir du 7 novembre 1952.