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et “TAMBOUR BATTANT”
A PARIS : TRIOMPHE DE "RAPT
Présenté en quadruple exclusivité, à Paris , RAPT, le grand film anglais de Charles Crichton, que distribue Victory -Films, a été salué par la critique unanime comme l’une des plus grandes œuvres du cinéma contemporain.
Voici, prises au hasard, quelques opinions de journalistes parisiens après la présentation de
RAPT i
« C’est très beau, tout simplement »... R.-M. Arlaud. — COMBAT
« La technique adroite et sûre de Crichton marque tout le récit auquel préside un rare doigté. » Louis Chauvet. — LE FIGARO.
« Rapt est le meilleur, et de loin, des spectacles de cinéma inédits présentés à Paris. » Henry Magnan. — LE MONDE.
« Ce film nous réapprend ce qu'est le cinéma. Il nous redonne envie d'être exigeants » Robert Chazal. — PARIS-PRESSE.
« Rapt compte à coup sûr parmi les meilleurs films de cette année. » Alain-M. — L’OFFICIEL DES SPECTACLES.
« En résumé, une nouvelle démonstration de la virtuosité anglaise. » X... — CINEMONDE.
« Film plein de tact et d’émotion, Rapt comporte d’étonniants moments de cinéma pathétique. » Jacqueline Michel. — LE PARISIEN LIBERE.
« Rapt est vraiment un grand film. » 3.-3. Guyo
— LA CROIX.
« Tout au long du film, le metteur en scène fait preuve d’une adresse assez rare. » Georges Charensol. — LES NOUVELES LITTERAIRES.
« Excellent film,, original, angoissant, mouvementé, intelligent, discret et d’une rare valeur cinématographique. Tout cela, vraiment. Eh oui ! » André Lang.
— FRANCE-SOIR.
EN QUELQUES LIGNES...
❖ En deux semaines, le film des Artistes Associés, Le Train sifflera trois fois, a réalisé 15.200.000 fr. avec 66.000 entrées, dans les salles Alhambra, Parisiana, Cigale, Comœdia, Cinemonde-Opera et Monte-Carlo, où il était projeté en première exclusivité.
❖ Au 16 septembre 1952, le film M.G.M., Un Américain à Paris, a réalisé : au Colisee (sept semaines) : 110.165 entrées, pour 36.983.578 fr. de recettes ; Gaumont-Palace (première semaine) : 40.191 entrées pour 9.201.556 fr. de recettes ; Berlitz (première semaine) : 17.560 entrées, pour 5.563.650 fr. de recettes. Ainsi, après une semaine de passage seulement au GaumontPalace et au Berlitz, Un Américain à Paris avait été vu par 170.000 personnes et la recette globale se montait à 51.748.784 francs.
4> Avec La P... Respectueuse, de Jean-Paul Sartre, portée à l’écran par Marcel Pagliero et Charles Brabant, la « Scala », de Lyon, vient de battre tous ses records d’entrées et de recettes depuis 1948. A l’heure où nous mettons sous presse, le film termine sa quatrième semaine d'exclusivité lyonnaise, avec une recette qui, dès lundi dernier, dépassait largement 10 millions.
Le film, poursuit, d'autre part, en Suisse, une carrière véritablement triomphale.
Rappelons que La P... Respectueuse commence sa première exclusivité parisienne, cette semaine, dans les quatre salles : « Balzac », « Helder », « Sc&la », « Vlvienne ». (Production Georges Agjman et Artès Films).
EN QUELQUES LIGNES...
♦ Après vingt-deux semaines de succès, Elle n’a dansé qu’un seul Eté a quitté l’affiche du Lord-Byron-Cinéma d’Essai mardi dernier. Depuis le 8 octobre, cette salle projette, en première exclusivité, la première réalisation de Claude Vermorel, Les Conquérants Solitaires. Ce film romancé, qui fut entièrement réalisé en extérieurs au Gabon, a été, on le sait, présenté par la France à la dernière « Mostra » de Venise. Il est interprété par Claire Mafféi et Alain Cuny. Au même programme, le Cinéma d’Essat présente un court métrage de Yannick Bellon, Colette, qui retrace la carrière de la grande romancière, membre de l’Académie Concourt. A cette occasion, le Cinéma d’Essai lance un concours parmi ses spectateurs. Il s’agit de retrouver les titres des livres dont sont extraits les phrases de Colette qui composent le commentaire du film de Yannick Bellon.
Monsieur Leguignon, lampiste remporte de gros succès à l’étranger et en particulier : A Genève, à l’« Alhambra », à Bruxelles, aux cinémas « Scala », « Ambassador » et « Acropole » et enfin au « Churchill », de Liège.
Nous lui souhaitons une même réussite à Paris, où il doit être projeté à partir du 15 octobre aux cinémas « Aster », « Delta », « Béjazet », « Pépinière » et ensuite en sortie générale.
❖ L’Association des Exploitants Japonais vient de prendre la décision de ne point accepter des pourcentages supérieurs à 50 % pour les films en couleurs et à 40 % pour les autres. Cette décision a été notifiée à tous les distributeurs.
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Deux présentations françaises de WARNER BROS.
“LA POCHARDE”
Tambour battant et La Pocharde, les deux derniers films du producteur-réalisateur Georges Combret (Radius Films), ont été présenté en « corporative » la semaine dernière au « Paris ». Dans nos critiques de films, nous disons par ailleurs
Pierre Brasseur dans le grand film de Georges Combret, LA POCHARDE, une production Radius, distribuée par Warner Bros.
le bien que nous pensons de ces deux productions françaises, mais nous tenons à souligner l’enthousiasme des spectateurs qui ont chaleureusement applaudi à la fin de chaque projection.
Nous tenons également à rappeler que pour la première fois depuis sa création, la société américaine Warner Bros, a, avec ces deux films, accepté de distribuer des films français. Lorsqu’on connaît le soin qu’apportent les dirigeants de cette société dans la composition de leurs « tranches »,
Jacques Hélian, Sophie Leclair et Jimmy Gaillard dans un film de Georges Combret, TAMBOUR BATTANT, une production Radius, distribuée par Warner Bros.
on peut se persuader que Tambour battant et La Pocharde bénéficient de tous les atouts artistiques et commerciaux susceptibles de leur assurer une brillante carrière.
Nous rappellerons enfin que Tambour battant, joyeuse comédie musicale, est basé sur un scénario original de Georges Combret, adapté et dialogué par Louis d’Yvre et Claude Boissol et que les principaux interprètes sont Jacques Hélian et son orchestre, Gabriello, Armontel, Jimmy Gaillard, Sophie Leclair, Alfred Adam, etc.
Quant à La Pocharde, drame humain profondément émouvant, il a été adapté, toujours par Claude Boissol et Louis d’Yvre, du célèbre roman da Jules Mary. Il est interprété par Pierre Brasseur, Monique Mélinand, Jacqueline Forel, Henri Nassiet, Gabriello, etc.