La Cinématographie Française (1952)

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rXtlTXIITXTTTTXTXXXTXTIXXTTTIT TXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTTXXXXXXX LA CÎNÉM ATOGR APHÎE FRANÇAÎSE 83 CRITIQUES DES FILMS “tsr tXXXTTlTXXXXXXXXXXXXXXXXi:XXXXXXXXX.XXXXXXXXXXXXXXXXXXYXXXXXgXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTX TAMBOUR BATTANT (G.) Comédie musicale (90 min.) Origine : Française. Prod. : Radius Prod.. 1952. Réal. : Georges Combret. Auteurs : G. Combret, adapt. et dial. de Cl. Boissol et L. d’Yvre. Chef-Opérateur : Pierre Petit. Musique : Hubert Giraud. Décors : Marcel Magniez. Dir. de Prod. : E.-L. Bargès. Montage : Germaine Fouquet. Chef-Opérateur du Son : Jacques Carère. Interprètes : Jacques Hélian et son orchestre, Gabriello, Armontel, J. Gaillard, S. Leclair, A. Adam, Duvaleix, A. Tissot, Ch. Bouilleau, Cl. Evelyne, L. Darley, R. Castel. Présentation corporative (Paris) : 3 octobre 1952. CARACTERE. — L'orchestre que tout le monde connaît, de Jacques Hélian, sert de prétexte à ce film amusant, dont le sujet a été conçu tout exprès pour mettre en valeur les musiciens de cet ensemble de jazz. Musique gaie et agréable. Scénario très mouvementé dans lequel s’insère une sympathique intrigue amoureuse. Sujet très populaire. SCENARIO. — Une grande rivalité existe dans une petite ville de province, entre la fanfare municipale, que dirige Albert Gambier (Armontel) , et la formation de jazz animée par Jacques Hélian. Tous sont entraînés dans une série d’aventures comiques, sur laquelle vient se greffer l’amour qu’éprouve Jimmy (J. Gaillard) , compositeur de « hot », pour Nicole (S. Leclair), la fille de Gambier. Tout finira bien, Gambier se convertira au jazz et donnera son consentement au mariage des deux jeunes gens. REALISATION. — Mise en scène dans le style le plus gai, avec de nombreux gags de valeur inégale. Bon enregistrement de la musique d'Hubert Giraud, dont on retient avec plaisir' les principaux motifs. Sujet bien construit pour mette en valeur l’orchestre de Jacques Hélian, dont les solistes se livrent à de véritables acrobaties musicales. INTERPRETATION. — Bonne distribution pour encadrer Jacques Hélian et ses musiciens, tous très naturels devant la caméra et pleins d’entrain. Très pittoresques créations pleines d’humour d’Armontel, de Gabriello et u’Alice Tissot. Le sympathique Jimmy Gaillard et la jeune Sophie Leclair forment un charmant couple très simple et très vivant. G. T. LSLY MARLENE (G.) (Lilii Marlene) Episode de la guerre (83 min.) (V.O.-D.) Origine : Britannique. Prod. : William J. Gell. Réal. : Arthur Crabtree. Auteur : Scén. de Leslie Wood. Chef-Opérateur : Jack Hosmard. Musique : Stanley Black. Décors : R. Holmes Paul. Interprètes : Lisa Daniely, Hugh Mc Dermott, J. Blyth, S. Barker, R. Hunter, A. Lawrence, I. Prador, A. Johansen, E. Brody, C. Jafïe, Ph. Hauser, W. Gotell, R. Marnery, R. Cruikshank, O. Olsen, L. Dwyer. Présentation corporative (Paris) : 25 septembre 1952. CARACTERE. — La chanson, si souvent entendue pendant la guerre, est le leit-motiv du film, qui retrace la vie de la jeune fille inspiratrice du compositeur. Des scènes de guerre alternent avec des passages sentimentaux et une intrigue amoureuse occupe une part importante dans le scénario. SCENARIO. — L ily Marlène (L. Daniely), lors d’un séjour en Allemagne, a insipiré à un compositeur la chanson qui porte son nom et qui est devenue célèbre. Cette jeune fille vit à Egarzy et les Allemands cherchent à s’emparer de sa personne pour la faire chanter et parler à la radio. Stève (H. Mac Dermott) , correspondant de guerre américain, fort amoureux d’elle, LE SECRET D’UNE MERE (G.) Comédie dramatique (92 min.) Origine : Française. Prod. : S.F.P., 1952. Réal. : Jean Gourguet. Auteur : Scén. orig., adapt et dial, de J. Gourguet. Chef-Opérateur : Simon Hugo. Musique : René Denoncin. Dir. de Prod. : Emile Buhot. Montage : Daniel Lânder. Ch?f-Opérateur du Son : S. Frankiel. Interprètes : Blanchette Brunoy, André Le Gall, J. Marken, G. Aslan, R. Génin, H. Manson, M. Pérez, J. Clarieux, M. Vadet, M. Ozy, R. Hornmet, G. Bever, M. Gérard, J. Bernier, la petite Zizi. Présentation corporative (Paris) : 7 octobre 1952. CARACTERE. — L’attendrissant spectacle d’une enfant privée de mère ne peut que toucher tous les cœurs. Le drame auquel se trouve aux prises un homme qui apprend, trois ans après la mort de sa femme, son infidélité, est décrit longuement. L'ambiance est adoucie de temps à autre, soit par une chanson ou de la musique, soit par une figure pittoresque. SCENARIO. — Un veuf, Martin (A. Le Gall), élève avec amour sa fille, Josette (Zizi). Au cours d’une dispute avec un voisin, il apprend que sa femme l’a trompé et qu’il n’est pas le père de cette enfant. Martin, après cette découverte ne peut plus supporter la présence de Josette. La petite fille ayant failli se noyer, Martin la sauve et lui rend son affection. Il refera sa vie avec Françoise (B. Brunoy), une voisine malheureuse. REALISATION. — Tous les moyens habituels pour attendrir le public ont été employés, mettant l’accent sur le côté mélodramatique du sujet. Bon enchaînement des scènes et clair développement de l’intrigue. Des scènes de music-hall sont agréables et procurent la détente indispensable. INTERPRETATION. — Très près de la vie, sincère et humain, André Le Gall traduit bien les sentiments d'un homme qui voit brusquement disparaître toutes ses illusions. Blanchette Brunoy joue avec beaucoup de simplicité et une grande féminité. Jeanne Marken est excellente. La petite Zizi, malgré son jeune âge, a déjà du métier et c’est peut-être dommage. G. T. l’emmène au Caire, où elle est kidnappée par les soldats du Führer. La guerre finie, Lily Marlène vient retrouver Stève à Londres. Il lui faudra se justifier en prouvant que les messages qu’elle envoyait par radio de Berlin servaient d’indications aux agents secrets. REALISATION. — Travail consciencieux et d’une réalisation sans prétentions. Bonnes photographies et excellents enregistrements d'une chanson, dont la jolie musique rappelle bien des souvenirs pénibles. INTERPRETATION. — Lisa Daniely, dont le jeu est très sobre, a une voix au timbre fort agréable. Elle interprète avec une impressionnante sincérité une scène de torture, montrant un sens dramatique très profond. Hugh McDermott. est sympathiaue et a beaucoup d’allant. Il est parfaitement adapté à son rôle. — G. T. 4 « CITÉ RADIEUSE ” sera réalisé, en GEVACOLOR, par JEAN SACHA * L’excellent monteur et réalisateur, Jean Sacha, vient de partir pour Marseille, afin d’y réaliser un court métrage en Gevscolor sur la Cité Radieuse, le célèbre immeuble de Le Corbusier. Le scénario de Jean Sacha est basé sur une idée du grand architecte ; les prises de vues en couleurs seront effectuées par le chefopérateur Marcel Weiss. MON CURE CHEZ LES RICHES (A.) Comédie (98 min.) Origine : Française. Prod. : U.D.I.F., 1952. Réal. : Henri Diamant-Berger. Auteurs : Clément Vautel, adapt. et dial, de J. -P. Feydeau et A. Hornez. Chef-Opérateur : Victor Armenise. Musique : Lopez. Décors : Roger Briancourt. Dir. de Prod. : François Harispuru. Montage : Baste. Chef-Opérateur du Son : Roger Gallois. Interprètes : Yves Deniaud, Lisiane Rey, R. Arnoux, J. Damet, R. Bussières, J. Debucourt, Coste, G. Rever. Présentation corporative (Paris) : 26 septembre 1952. CARACTERE. — Nouvelle version du célèbre sujet de Clément Vautel modernisée grâce au versement obligatoire des billets de 5.000 francs, qui eut lieu après la dernière guerre, ce qui permet des gags et des situations inattendues. Film très gai, sans grossièreté, peur lequel la personnalité d’Yves Deniaud représente un excellent appert. SCENARIO. — L'abbé Pellegrin (Yves Deniaud), trouve, à son retour de la guerre, le château du village habité par un nouveau riche, Cousinet (R. Arnoux). Ce dernier brigue les fonctions de maire. Sa femme (L. Rey) , au cours de la campagne électorale des plus houleuse, déchaîne le scandale en s’enfuyant avec le fils de l’ancien châtelain. L’abbé Pellegrin ramène la fugitive à son mari et le calme renaît dans le pays après le mariage du séducteur (J. Damet) , avec la fille du nouveau maire et le départ des indésirables Cousinet. REALISATION. — L'ensemble du sujet est traité d’une manière plaisante dans un style alerte. A côté d’excellentes idées, certains effets sont un peu faciles. Rien de choquant dans des situations parfois scabreuses, sur lesquelles le metteur en scène a su ne pas appuyer. INTERPRETATION. — Yves Deniaud. dont le physique se prête assez mal à son personnage, joue avec un esprit fin et un sens parfait de la mesure, son rôle de curé, ancien soldat au parler rude. Lysiane Rey, très dynamique dans certaines scènes. Robert Arnoux est toujours amusant, ainsi que Raymond Bussières. — G. T. f MANIFESTATION EN FAVEUR DU FILM ITALIEN A NEW YORK Une importante manifestation, en faveur du film italien, a eu lieu à New York, du 6 au 12 octobre. Sept films italiens sont, à cette occasion, présentés en première au « Little Carnegie ». Une importante publicité a été faite à cette occasion pour attirer l’attention du public et de la presse sur la qualité des productions italiennes. ♦ BILLY WILDER va réaliser “ ŒDIPE ” tf* Billy Wilder va réaliser comme producteur, scénariste, réalisateur indépendant, Œdipe, inspiré de l’œuvre classique. Les prises de vues se feront en Grèce courant 1953, en Technicolor, d’après une adaptation de Walter Reisch. FREQUENTATION BRITANNIQUE DES SALLES Une statistique publiée dans Hulton Readership Survey 1952, démontre qu’en Angleterre, le pourcentage du public, allant régulièrement au cinéma est passé de 40.5 % de la population, en 1949, à 34,8 % en 1952. Une légère augmentation du nombre des personnes n’allant au cinéma qu’occasionnellement a fait passer le pourcentage de 42,1 % à 42,5 %. Par contre, la proportion de ceux qui ne vont jamais au cinéma s'est accrue de 17,4 % à 22,7 %. FAUSSAIRES (G.) (Southside 1-1000) Film policier (75 min.) ( V.O.-D.) Origine : Américaine. Prod. : M. et F. King 1950. Réal. : Boris Ingster. Auteurs : Scén. de L. Towsend et B. Ingster. Chef-Opérateur : Russell Harlan. Musique : Paul Sawtell. Décors : Raymond Boltz Jr. Montage : Christian Nyby. Interprètes : Don De Fore, Andrea King, George Tobias, B. Kelley, M. Ankrum. Présentation corporative (Paris) : 30 septembre 1952. CARACTERE. — Cette enquête policière de style réaliste montre comment le F.B.I. lutte contre les fabricants et trafiquants de faux billets, véritables saboteurs de l’intégrité américaine. Pour l'interprétation des principaux rôles, on a choisi des acteurs de second plan afin de conserver au film son caractère de documentaire romancé. SCENARIO. — Dans une prison, un condamné à vie, Dan, réussit à graver une plaque et à la faire parvenir à l’extérieur. Devant la qualité des faux billets qui font leur apparition, les laboratoires du F.B.I. reconnaissent la finesse du travail de Dan. Celui-ci ne voulant rien dire, l’inspecteur Rice (D. de Fore) doit commencer son enquête à zéro. Toute une armée de policiers surveillent tripots et terrains de sport, lieux d’écoulement habituel des fausses coupures. Après des mois de patience et des ruses innombrables, un acolyte (B. Kelley) les conduit enfin à l’atelier où sont imprimés les billets. Mais la fille de Dan, véritable chef du gang, Nora (A. King), découvre la personnalité de Rice. L’arrivée des agents, prévenus par Rice, sauve ce dernier. Au cours de la poursuite finale, Nora se suicide. REALISATION. — Le point de départ, qui fait débuter l’enquête là où elle aboutira finalement : une prison, est assez original. Le jeu du chat et de la souris auquel se livrent le policier et les bandits donnent des scènes souvent angoissantes. Le long prologue, illustré de vues d’actualités, qui explique par la guerre de Corée la nécessité de mener la vie dure aux faux monnayeurs, ne paraît pas, à priori, convenir absolument à l’exploitation française du film. INTERPRETATION. — Don de Fore, qui change ici de genre, est un valable inspecteur américain. Andréa King joue avec aisance les femmes de tête aussi calculatrice que jolie. — C. B. HAUSSMANN ET LA TRANSFORMATION DE PARIS 20 min., en 16 mm., sonore Prod. : Comité parisien des Œuvres Universitaires. Réal. : Pierre Mignot et Jean Leduc. Prises de vues sur documents : Tadié Cinéma. Effets : Alain Resnais. Conseiller historique : Emile Tersen. Speaker : Jean Desailly. Musique : Richard Cornu. Diffusion : Enregistrement supérieur. Exposé d’ensemble du Plan HauSsmann de transformation « moderne » de Paris sous le Second Empire. La situation urbaine à cette époque. Eventail de l’ensemble des travaux qui ont adapté Paris à son rôle et à son rythme de capitale surpeuplée. Perpectives de développements ultérieurs ouvertes par ce plan d’adaptation logique, cohérent et très complet. Aspect « fonctionnel » en surface et en sous-sol : circulation, voirie, égouts, éclairage, adduction d’eau, parcs, gares. Aspect architectural, mal servi par la décadence de l'art de l’architecture en France. Réalisé d'après la technique d'animation de gravures, photos, estampes.