La Cinématographie Française (1952)

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Pour les Salles, il faut DIX ANS DE FONDS D’AIDE La nouvelle Loi d'Aide va très prochainement, nous l'espérons tous, être discutée à la Chambre. Alors attention ! Attendu qu'il est prouvé que la Loi en cours a été d'une utilité capitale au Cinéma. Que la masse de capitaux mise en circulation sans intérêt a contribué à l'amélioration indiscutable des salles françaises, mais que, malheureusement, ce sont les grosses affaires qui, en fait, ont bénéficié d'une manière vraiment appréciable de la perception de la taxe additionnelle. Attendu que les affaires de moindre importance voudraient également bénéficier de la Loi d'Aide et faire comme les autres avant de mourir à petit feu par suite de l'impossibilité de financer des transformations qui coûtent aussi cher, quel que soit le rendement de la salle. Attendu que, pour l'Etat, la Loi d'Aide est tout bénéfice. Que les taxes sont payées par le spectateur. Que les sommes ainsi collectées, dès qu'elles sont encaissées par l'exploitant, sont prises par Monsieur Fisc en bénéfice dans le bilan annuel. Attendu que par ce procédé, tôt ou tard, les milliards de la Loi d'Aide seront Attendu que pour la production l'immobilisation des capitaux est relativement de courte durée, alors que pour l'exploitation, vu l'importance des investissements, c'est une immobilisation de longue durée. En conclusion de ces quelques attendus, il résulte que la nouvelle Loi d'Aide peut très bien être d'une durée différente pour la production et pour l'exploitation. Si la Loi est de quatre années pour les films, elle doit être d'au moins dix ans pour les salles. L'époque où l'on projetait des films dans des établissements qui ressemblaient davantage à des granges qu'à des salles de spectacle, est finie, il faut du confort, voire même un peu de luxe. En conséquence il faut devenir conscient et avoir des bases solides de financement. Pour cela, il faut le secours de notre Assemblée Nationale qui doit, sans hésiter, voter une Loi sérieuse, d'autant que pour les raisons exposées par ailleurs, ça ne coûte absolument rien à l'Etat, bien au contraire. Edouard LARDILLIER. Toutes les salles de Nancy se sont transformées, il en reste une parmi les grandes salles de la capitale de la Lorraine, c’est le Casino, qui appartient au sympathique président du Syndicat de l’Est, M. Pierre Jung. Il vient de confier à Edouard Lardillier le soin de transformer son établissement. Après les travaux, la salle pourra recevoir 1.500 spectateurs et sera de ce fait la plus grande de Nancy. LA MODERNISATION DANS L’EST intégralement récupérés par l'Etat sous forme de bénéfices industriels et commerciaux, non sans avoir permis entre temps d'augmenter les recettes et en conséquence les taxes courantes. Attendu que, même si l'exploitant est dans l'obligation de rendre en impôts des sommes qu'il a perçues à ses guichets, il doit dire « Vive la Loi d'Aide ». parce qu'elle lui a permis de sauver son commerce, d'augmenter ses recettes et de ce fait ses bénéfices, et de donner à son fonds de commerce une valeur nettement supérieure. Lecinéma "LE FARL0T"de CHAZELLESsur-LYON (Loire) v'ent d'adopter les projecteurs "ACTUA-COLOR" CHARLIN. L'installation a été confiée à M. André, agent Charlin de Lyon. ] Nous avons montré à toutes occasions le considérable travail de modernisation de leurs établissements, assuré dans les villes les plus diverses, lesquelles n’étaient souvent pas les plus importantes en nombre d’habitants, par nos directeurs de cinémas. Si l’on recense ce qui a été jusqu’à ce jour réalisé, dans le seul ordre des modernisations totales, il se révèle qu’au moins huit cents salles sont à ce jour à l’état de neuf, façade, décoration, fauteuils et équipement technique. Le nombre de remaniements partiels atteint, lui, plus de trois mille établissemients depuis la Libération. Le plus remarquable effort entrepris cette année est certainement celui de la région de l’Esrt, où réfections et embellissements se multiplient, sous l’impulsion — par exemple — de M. Xardel, Président adjoint de la Fédération Nationale, et Président du Syndicat de Rhin et Moselle, de M. Jung, Président du Syndicat de l’Est, de M. Thirriot, Président du Syndicat Ardennais, notamment. Nous avons rendu compte des travaux effec tués par M. Thirriot, à Mézières, Charleville et Sedan. Signalons aujourd’hui que M. Xardel, qui a transformé l’an dernier, à Metz, I’Eden, a entrepris cette année, le Royal, le Palace et embelli les 14 salles de son circuit messin. Le Pathé (Pathé -Cinéma) , I’Empire ( S.N.E.G. ), viennent de réouvrir à Nancy. M. Thomas a refait à neuf son Palace, d’Epinal, M. Goldite a renouvelé totalement I’Eden, de Saint-Avold, MM. Burkmann et Omnès (ancien circuit Rollinger ) ont reconstruit le Palace, de Mulhouse, et le Rex, de Belfort, et leurs dix salles seront ainsi rénovées. M. Gutknecht vient de rouvir le Family, de Thann, entièrement remis à neuf. Nous oublierons encore beaucoup de ces reconstructions, lorsque nous aurons rappelé le Corso, de Strasbourg , l’A.B.C., de Belfort, le Palace, de Strasbourg, parmi les modernisations récentes. Il faut se rappeler que si ces immobilisations de capitaux sont importantes, elles se justifient par leurs résultats d’exploitation, avec des augmentations de 50 % des recettes et de 10 à 15 % des fréquentations.