La Cinématographie Française (1952)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

LA ciNÈMATOGRAPtti’E FRANÇAISE // y/ BONJOUR PARIS UN NOUVEAU DESSIN ANIME DE JEAN IMAGE 55 Cinéma Tirage Maurice Vous informe qu'à dater du 20 Octobre 1952 ses bureaux de PARIS sont transférés 26, Rue Marbeuf (8e) ELYsées 49-35 & 36 et vous rappelle l’GÜresse de sa filiale Compagnie de Travaux Mécaniques 22, Rue Sihuef (12e) DORian 58-99 BON DÉBUT DE SAISON A NIMES La saison cinématographique a bien débuté. C'est ainsi que le public a pu voir au cours de ces dernières semaines : Au « Corona » : L’Amant de Lady Loverly ; au « Colisée » : Un Américain, à Paris ; à l’« Odéon » : Buridan, héros de la Tour de Nesles ; au « Studio » : Demain, viendra toujours ; à l’« Eden, » . Le Rosier de Madame Husson ; à l’« Eldorado » : Le Petit Monde de Dcm Camillo ; à l’« Olympia » : Casimir ; au « Cœcilia » : Horizons en Flammes ; au « Lux » : La Ferme aux Loups. En ce qui concerne les prochains films qui seront présentés au cours de la saison au « Corona », M. Gamerre, le sympathique directeur de cet établissement, a bien voulu nous donner les titres des diverses productions qui passeront dans sa salle. Tout d’abord : Scaramouche, en Technicolor ; ensuite : Au-delà du Missouri, Chantons sous la Pluie, Des Jupons à l’Horizon, Californie en Flammes, Les Coulisses de Broadway, L’Ange des Maudits, L’Epée de Monte-Cristo., Une Fille à Bagarre, Kangourou, Peaux-Rouges, Cet Age est sans Pitié, Convoi de Femmes, Mes Six Forçats, Othello, Viva Zapata et Un Tramway nommé Désir. Maurice Accariès. Après la longue période exclusivement publicitaire, suivie d'intéressantes réalisations sous forme de courts métrages, le Dessin animé français aborde maintenant la production de grands films de seconde partie. Le premier de ces grands films, Jeannot l’intrépide, fut l'œuvre de Jean Image. Ce producteur-réalisateur, au nom prédestiné (bien que le choix de ce pseudonyme n'ait été, au départ, Une amusante attitude de Monsieur La Tour dans BONJOUR PARIS. nullement influencé par son activité) , s’était révélé en 1947 par la projection, au Festival de Cannes, de son premier court métrage en Technicolor, Rapsodie de Saturne et, en 1949, à ia Biennale de Venise, par la présentation de Ballade Atomique. Ces films révélaient un talent neuf, qui s’exprimait en images très attrayantes, pleines de poésie, soutenues par une technique très rodée. Quant à la technique d'animation, elle n’avait rien à envier aux Américains, maîtres du genre. Pourtant, les moyens utilisés par Jean Image, — comme d’ailleurs par tous ses confrères français — sont loin d’égaler ceux dont disposent Walt Disney, Max Fleisher ou George Pal. C’est pourquoi l’audace de l’entreprise mérite d'être signalée. On imagine sans peine que la réalisation d’un film de long métrage en dessins animés, pose, de graves problèmes, lorsqu’une petite équipe d’une vingtaine de tech niciens (animateurs, intervallistes, gouacheurs, etc.), est installée dans un petit appartement parisien. Mais Jean Image a surmonté vaillamment tous les handicaps et Jeannot, sorti en excluvisité à Paris, il y a quelques mois effectuera le mois prochain sa sortie générale. Déjà, d’ailleurs, une trentaine de pays étrangers (Belgique, Espagne, Portugal, Mexique, Canada, Suisse, etc.), ont eu l’occasion de voir ce film, et bientôt, grâce aux accords pris par ia société Avala Films, chargée de la diffusion de Jeannot l’intrépide à l’étranger, cent copies doublées de Johnny the Giant Killer seront distribuées aux Etats-Unis. Encouragé par ces résultats, Jean Image à mis en chantier, il y a plus d’un an, un autre long métrage à la réalisation duquel il travaille avec acharnement : Bonjour Paris. Conçue, comme celle de Jeannot, par Eraine Image, l’histoire de Bonjour Paris décrit, avec une charmante fantaisie, l’idylle parisienne d’un pigeon et d’une pigeonne que des événements fâcheux et des personnages hautement répréhensibles (chimères de Notre-Dame, Chat-Apache de Belleville, Girouettes et Cheminées inquiétantes), tentent de désunir. Mais leur grand ami veille, et ce grand ami est le roi de Paris. Il voit tout il sait tout, c’est Monsieur La Tour. La Tour Eiffel, personnage fantasque, est la vraie vedette de Bonjour Paris. Ses aventures inénarrables feront la joie de tous. Eraine et Jean Image ont dosé leurs effets afin que tour à tour, les spectateurs soient amusés ou attendris. Le premier montage en Technicolor qu’il nous fut donné de voir de ce film est très prometteur. Animation, gags, coloris sont fort bien adaptés et propres à faire de Bonjour Paris un film apte à satisfaire petits et grands. Ce film sera entièrement terminé en mars 1953. A l’heure actuelle, 1.000 mètres (sur 1.800) sont tournés (en deux ans de travail) et déjà, la musique et les chansons sont enregistrés. Six chansons seront interprétées dans Bonjour Paris. Sur une musique très dynamique de Jean Yatove, Claude Santelli, auteur du commentaire et des dialogues du film, a écrit d’agréables paroles, que mettent en valeur les chanteurs : les Quatre Barbus, Lucien Jeunesse, Tohama et Claire Genet. Quant au commentaire, il sera dit par François Périer. Le programme comprenant Bonjour Paris sera complété par un moyen métrage (1.300 m.), en Technicolor, de J.-C. Bernard. Michèle Cordoue et Jean Marchât dans LA JEUNE FOLLE, qui remporte un triomphal succès aux « Maxignan », « Marivaux ». C’est un film Hochd Productions, distribué par Cocinor. Une scène du film GENDARMES ET VOLEURS avec Toto. (Cliché Lux Films.)