La Cinématographie Française (1952)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

0Ê£ LA CINÉMATOGRAPHIE FRANCAÎSE Jmkk AU PALAIS DE L'ÉLYSÉE M. Vincent Auriol, Président de la République, ayant exprimé le désir que le film de Charlie Chaplin, Limelight, lui soit présenté au Palais de l'Elysée, le Secrétariat de la Présidence a chargé la Société Nouvelle Pathé-Cinéma d'organiser une projection privée. Cette projection a eu lieu le mercredi 29 octobre 1952 dans le grand salon de l'Elysée, en présence de M. Vincent Auriol, de Mme Auriol et de personnalités parmi lesquelles : M. Liffran, Président de la Société Nouvelle Pathé-Cinéma, et M. Remaugé, Directeur général. Les installations techniques ont été effectuées sur les instructions de M. Bourgeois, Directeur des Services Techniques de la S.T.C.P. A l'issue de cette soirée, M. le Président de la République a tenu à féliciter personnellement les techniciens pour la qualité exceptionnelle de la projection et la reproduction sonore. BESANÇON La saison estivale a duré presque quatre mois, d’où désastre pour le cinéma, sauf quelques rares exceptions avec des films spéciaux. M. Léon Fritz, qui est une des personnalités les plus marquantes, a bien voulu nous donner son avis sur l'exploitation dans cette ville. « Les statistiques du C.N.C. ont nettement prouvé que d’une saison à l’autre, le cinéma a perdu beaucoup d'adeptes. Pourquoi ? La variété des divertissements est arrivée à un tel développement, que le spectateur choisit le meilleur, le plus approprié à sa bourse, à son rang dans la société. Le spectacle médiocre est condamné d'avance. Nous avons eu bien souvent des films faibles. « La première partie bien souvent peu intéressante est traitée à la légère. « Deux films au même programme attirerait le public dans les salles populaires, surtout samedi et dimanche, mais dans une salle sélecte, où le spectateur est difficile, s’il est obligé d’avaler, en premier lieu, un film médiocre sur les deux, il sera mécontent. « Donc, un programme de qualité, une salle bien chauffée, un bon fauteuil, un cadre agréable, voilà les éléments qui peuvent encore nous assurer une bonne prochaine saison. » REX CINEMA : Le Gang des Tractions arrières : 3.933 entrées ; Le Trésor de la Forêt Vierge : 2.234 entrées ; Manolette : 2.288 entrées ; Valse dans l'Ombre1 : 2.601 entrées ; La Tour de Nesle : 2.495 entrées ; Riz Amer (deuxième vision) ; 2.780 entrées ; La Chute de Berlin : 3.220 entrées ; Duel à Dakar : 2.667 entrées. CENTRAL CINEMA : Cinq Sous de Lavarède (reprise) : 3.341 entrées ; La Fille des Marais : 4.593 entrées ; Héros de la Rue : 3.098 entrées ; Mon, Curé, Agent secret : 3.230 entrées ; Andalousie (reprise) : 2.959 entrées ; Les Deux Gamines : 3.610 entrées ; Mon Ami le Cambrioleur : 3.460 entrées ; La Chair est faible : 4.395 entrées : Le Prince Pirate : 3.370 entrées. VOX CINEMA : Ma Femme est formidable : 7.348 entrées ; Piédalu à Paris : 8.717 entrées ; Chacun son Tour : 8.183 entrées ; Un Grand Patron : 8.602 entrées ; Samson et Dalila : 9.412 entrées ; Monsieur Leguignon lampiste : 7.957 entrées ; Andalousie, 6.423 entrées. A. Bouldour. 8 NOUVELLES REC DIJON Une nette reprise a été constatée depuis le 15 août dernier, et cette reprise ne fait que s’accentuer. Ci-dessous, les principaux programmes projetés dans nos salles : « A.B.C. » (Permanent du circuit A.B.C., administrateur : M. Pouradier-Duteil ; directeur pour Dijon : M. Robert Delamarre). — Après un festival du film italien avec : Les Années difficiles. Miracle à Milan, Le Christ interdit, actuellement en cours de projection, cette salle annonce pour la saison : Fanfan la Tulipe, Violettes Impériales, Il est Minuit Docteur Schweitzer, Le Fruit défendu. La Jeune Folle, Show Boat. « Darcy-Palace » (Directeur : M. Roger Raffin) — Ce vaste semi-permanent de la place Darcy ob tint ses records de recettes avec : Mara, fille sau vage. Monsieur Leguignon, lampiste (qui fut présenté par Yves Deniaud), La Maison dans la Dune. Volets clos, Piédalu fait des Miracles et actuellement, en cours de projection, Anna paraît devoir pulvériser les records et, chose exceptionnelle, ce film passe en seconde semaine. Films annoncés : Un Américain à Paris, Le Trou Normand, Jeux Interdits. « Grande Taverne » (Semi-permanent du circuit Maillard). — Grâce à une grande diversité dans sa programmation d'été, cette grande belle salle située face à la gare Dijon-Ville, fit recette avec : Tonnerre sur le Pacifique, La Dame de Fatima, La Flibustière des Antilles, Le Schpuntz. Au sujet de ce dernier film, M. Maillard a eu l'excellente idée de l’exhumer de la Cinémathèque à l’intention de la Presse d’abord et du public ensuite ; il n'est pas sans intérêt de signaler que ce film de Marcel Pagnol qui fut fraîchement accueilli lors de sa première sortie sur Dijon il y a une douzaine d'années, obtint un franc succès à son passage à la « Grande Taverne ». Actuellement, la « Grande Taverne » passe Casque d'Or. ainsi qu’en exclusivité aux actualités avec « Le Paris », un magnifique reportage. Les Fêtes de la Vigne à Dijon. Cinéma « Grangier ». — Ce coquet permanent dirigé avec maîtrise par MM. Canistro Frères, est un des rares établissements de la région dont les recettes se sont maintenues cet été, l’excellence de sa programmation ainsi que sa nouvelle installation de cabine par Pathé-Cinéma ne sont, sans doute, pas étrangères à ces beaux résultats. A signaler les recettes records avec Quartier Interdit qui, après une passation de trois semaines en février, fit encore recette en reprise en juillet. Le Mensonge d’une Mère (3 semaines), L’Enfant du Péché, Tourbillon de Paris, Au Cœur de la Casbah (2 semaines chacun). Excellente reprise de Pépé le Moko. Le « Grangier » passe actuellement en quatrième semaine La Fille au Fouet. La P... Respectueuse est annoncé au prochain programme. « Olympia ». — Cette grande salle de l’avenue Foch a vu sa moyenne de recette de l'exercice 1951-1952 en augmentation de 88 % sur l’exercice précédent qui était déjà d’une fort belle tenue. Les Sept Péchés Capitaux ont eu la grande faveur du public, cependant le record a été battu par Les Fils des Mousquetaires, suivi par Quand la Chair est faible, Trois Petits Mots, Ouvert contre X..., L’Attaque de la Malle-Poste. Cet établissement qui est désormais « permanent » est actuellement en pleine transformation, l’intérieur de la salle va être d'ici peu complètement rénové. Avec ses 1.200 places, non seulement il est la grande salle de Dijon, mais il sera ainsi le pius moderne. Quant à sa façade... Chut ! nous en reparlerons dans un de nos prochains numéros. L'« Olympia » passe actuellement Corrida de la Peur. « Le Paris » (Permanent, circuit Maillard). — Cette salie climatisée surnommée « La Bonbonnière » du centre de la ville, continue à avoir la faveur du public. Le Faucon Rouge (lrt’ vision), La. Cité des Stupéfiants (lre vision), ainsi que Rendez-vous à Grenade (2" vision), La Flèche et le Flambeau ( 2" vision) ont fait recettes. « Le Paris » passe actuellement en seconde vision Le Roi Pandore ainsi qu’en exclusivité aux actualités avec « La Grande Taverne », Les Fêtes de la Vigne à Dijon, « Le Star ». — Même direction que l'« A.B.C. », passe actuellement La Femme au Voile Bleu. Pour les salles de quartier dijonnaises, nous signalerons à l’« Alhambra » (circuit Maillard) les excellentes reprises de : L'Intrigante de Sara.toga, Topaze, Le Cavalier LafLur, et en reprise avec i< La Grande Taverne », La Dame de Fatima. L’« Alhambra » passe actuellement en reprise, après « La Grande Taverne », Monsieur Taxi, qui obtint un beau succès la semaine précédente dans cette dernière salle. « Casino » (Même direction que l’« Olympia »). — Les années précédentes, cette salle avait l'habitude de fermer quatre à cinq mois pendant la saison d'été, cette année elle n’a fait relâche que pour les « congés payés ». Les recettes du « Casino » sont en nette progression sur celles des années précédentes. De très judicieuses reprises, des « tandem » avec l’« Olympia » et de bonnes premières visions l’ont, quoique établissement de quartier, tout particulièrement imposé au public dijonnais. Cette salle passe actuellement Buridan, Héros de la Tour de Nesles. « Familia ». — Après ses quinze jours de fermeture annuelle, le « Familia » a rouvert ses portes le 21 août. M. Charles Robin, son gérant, nous annonce pour la saison la reprise des grands succès de : Cendrillon, Chacun son tour, Le Mensonge d une Mère, actuellement en cours de projection, Mammy. « Eldorado ». — Après quatre mois de fermeture, i’« Eldorado », vaste salle située dans un quartier populeux du centre de la ville, va faire sa réouverture le mercredi 1er octobre avec La Flèche et le Flambeau. PLIDEAL Une production sensationnelle Une révolution dans les salles de spectacle PLIDEAL ne pousse pas les murs de votre établissement mais en augmente sensiblement la capacité PLIDEAL Un grand fauteuil... ...qui se fait tout petit PLIDEAL Maximum de confort... ...minimum d’encombrement avec PLIDEAL “ CINE-SIEGES ” confirme sa maîtrise dans le domaine du Siège de Spectacle PLIDEAL Breveté S.G.D.G. C’est une réalisation “ CINÉ-SIÈGES ” 45, rue Henri-Barbusse AUBERVILLIERS FLA. 01-08 Une agréable surprise attend le public de l’« Eldorado ». En effet, M. André Pierre, son sympathique propriétaire, a mis à profit ces quatre mois de fermeture pour rénover entièrement cette salle qui comptera désormais parmi les plus belles de la région. La cabine a été complètement refaite, elle est des plus spacieuses et répond aux normes de la sécurité, elle a conservé son équipement « Radio Cinéma » qui a toujours donné satisfaction. A. Bouldour. LE HAVRE Détruit pendant la guerre I’Alhambra-Cinema, du Havre, que dirigent MM. Jaquaniello et René Ullmann est en voie de reconstruction. Les travaux sont conduits par MM. Daigue et Audigier, architectes et par M. Baraidotti, entrepreneur à Bléville. En octobre 1953, I’Alhambra-Cinema ouvrira ses portes sur ses 1.500 fauteuils, disposés en pente, permettant une visibilité parfaite à toutes les places. La longueur totale de cette salle sera de 60 mètres, mais seuls 37 mètres sépareront l’écran et le dernier rang des fauteuils. D’une conception très moderne, cette belle salle d’exclusivité havraise disposera également d’un bar et d’un grill-room. Pour tous renseignements concernant I’Alhambra, du Havre on peut s’adresser à M. René Ullmann, S.O.V.A.R., 10, boulevard Diderot, à Paris (Tél. : DORian 53-99).