La Cinématographie Française (1952)

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Jj|, LA ciNÉMATOGRAPHfE FRANÇAISE CRITIQUES DES FILMS 8 Novembre 1952 ✓J LE CHEMIN DE DAMAS (G.) Drame historique (108 min.) Origine : Française. Prod. : Films Max Glass-Films F. Rivers, 1952. Réal. : Max Glass. Conseiller ecclésiastique : R. P. Pierre Chaillet. Dir. technique : Maurice Cam. Auteur : Scén. orig., adapt. et dial, de M. Glass. Chef-Opérateur : Eugène Schuftan. Musique : M. Constant. Décors : Guy de Gastyne. Dir. de Prod. : Maurice Saurel. Montage : André Gandier. Chef-Opérateur du Son : R. Teisseire. Interprètes : Michel Simon, Antoine Balpêtré, Maurice Teynac. JeanMarc Tennberg, J. Dufilho, L. Noro, Ch. Lénier, N. Nerval, F. Goléa, Cl. Lavdu, F. Chomette, G. Mairesse, F. Vilbert, P. Palau, G. Vitray, Hanin, Mihalesco. Prérentaticn corporative (Paris) : 4 novembre 1952. CARACTERE. — La vie de l’apôtre Saint Paul jusqu’à sa conversion. Grandiose reconstitution, comprenant des décors très vastes et une figuration très nombreuse. Le sujet, montrant les persécutions dont furent victimes les premiers chrétiens, prend un sens actuel, rappelant les souffrances des hommes appartenant à des religions ennemies du nazisme. Cette production, approuvée par l'Eglise catholique, est susceptible d’intéresser, non seulement les croyants, mais un très large auditoire. SCENARIO. — Après la mort du Christ, le Grand Prêtre (M. Simon), charge Saül de Tarse (J.-M. Tennberg) , de poursuivre les chrétiens et de réprimer les troubles causés par les disciples de Jésus. Saül s’acquitte de cette mission avec cruauté; rien ne l’arrête, pas même l’amitié. Se rendant à Damas, il est frappé de cécité en chemin. Saül fait un retour sur lui-même et reconnaît ses fautes. Il recouvre la vue, proclame sa foi dans le Christ et, touché par la grâce, part vers l’accomplissement de sa mission d’apôtre. REALISATION. — Des moyens d’une ampleur exceptionnelle ont été mis à la disposition du réalisateur. De grands mouvements de foule sont habilement enregistrés. Une très belle photographie donne toute leur valeur à des images cadrées avec art. Le dialogue serré trouble un peu par certaines expressions modernes. Le développement du sujet, un peu long dans son exposition, devient fort émouvant dans les scènes tragiques de la fin du film. INTERPRETATION. — Jean-Marc Tennberg qui, pour ses quasi débuts devant la caméra, porte le poids d’un rôle écrasant, fait preuve de talent et s’impose dans les scènes tragiques. Michel Simon, en Grand Prêtre, n'a pas l’occasion de donner toute sa mesure dans un rôle assez terne. Line Noro joue en grande comédienne un personnage épisodique. Bonnes créations pleine de relief d’Antoine Balpêtré et Maurice Teynac. — G. T. GRAND GALA (G.) Comédie dramatique (93 min.) Origine : Française. Prod. : Prodex-Ciné ReportagesC.G.C., 1952. Réal.-Auteur : François Campaux. Chef-Opérateur : Jacques Lemare. Musique : René Sylviano. Décors : Raymond Gabutti. Dir. de Prod. : Maurice Juven. Montage : Michèle David. Chef-Opérateur du Son : Henri Goumy. Interprètes : Dudmilla Tchérina, Odile Versois, Yves Vincent, P. Larquey, M. Aïssata, Gabriello, O. Ken, A. Cartrette. Présentation corporative (Paris) : 28 octobre 1952. CARACTERE. — Ce film expose le conflit intérieur d’une danseuse prise entre son amour pour un homme et sa passion pour son métier. De nombreuses scènes de danse et un ballet très artistique agrémentent le film. La personnalité de Ludmilla Tchérina est un important élément de succès de cette production très soignée, possédant de nombreuses qualités, dont une grande partie a été réalisée au Maroc. SCENARIO. — Pierre Bouvais, (Y. Vincent), sous-officier au Maroc, retrouve, par hasard. Monique (L. Tchérina), une danseuse qu’il a connue et aimée. Il la rejoint à Paris, ayant terminé son temps de service; mais le manque de travail l’oblige à repartir pour le bled, où Monique va le retrouver. Pierre sympathise avec Anna (O. Versois), jeune veuve qui partage son goût pour les chevaux. Monique, qui s’ennuie dans le bled et regrette son métier, en prend ombrage et repart pour Paris. Pierre, venu la reprendre, constatera le triomphe artistique de Monique, et repartira, sans la troubler, vers le Maroc où Anna l’attend. REALISATION.— Jolie et attrayante réalisation, aux contrastes heureux entre la vie du bled et le milieu bien parisien des danseuses. Etude de caractères juste et finement étudiée. Très agréables séquences chorégraphiques d’un ballet écrit tout exprès et d'une interprétation très réussie de la Mort du Cygne par Ludmilla Tchérina. François Campaux a traité le sujet avec un profond sens artistique et a montré de fort beaux paysages marocains, animés par d’excellents cavaliers montant les chevaux réputés des élevages arabes. INTERPRETATION. — Ludmilla Tchérina fait preuve d’une grande variété de dons, excellant aussi bien dans la danse que dans la comédie et le drame. Yves Vincent montre une fougue égale comme amoureux et comme cavalier. Pierre Larquey crée un personnage épisodique d’ancien clown profondément humain et émouvant. Odile Versois, intrépide cavalière, est simple et attachante. — G .T. LES REVOLTES DU DANAE (A.) Aventures maritimes (78 min.) Origine : Française. Prod. : Sté Française de Prod., 1952. Réal. : Georges Péclet. Auteurs : Scén. d'A. Cauvin, adapt. et dial, de J. Edith Saintenoy. Chef-Opérateur : Willy. Musique : Van Hoorebeke. Dir. de Prod. : Jouffère. Montage : Bensdorp. Chef-Opérateur du Son : Matalou. Interprètes : Robert Berri, Zina Raehewsky, J. Lara, M. Vadet, A. Terrane, M. Garson. Présentation corporative (Paris) : 23 octobre 1952. CARACTERE. — L’amour de la mer est l’attrait constant de cette histoire de rivaux réconciliés par elle. Portée à l’écran par le réalisateur de Casablanca, elle est interprétée par de jeunes acteurs, dont Robert Berri, qui fut récemment Pierrot-le-Fou. SCENARIO. — Le commandant Handson (R. Berri), capitaine du « Danaé », apprend que sa femme, Danaé (Z. Rachewsky), est la maîtresse de son armateur, Pierre Ricardo (J. Lara). Repartant pour une nouvelle traversée, il emmène de force et sa femme et Ricardo, qu’il fait travailler aux soutes. Après une escale à Douala, le « Danaé » repart vers les côtes françaises. Le navire, qui est en très mauvais état, connaît de grosses difficultés, notamment au cours d’une tempête. Les deux hommes ont pu s’apprécier au cours de ce difficile voyage. Ils repartiront ensemble, laissant seule au port. Danaé. REALISATION. — L’histoire sè déroule presque uniquement à bord du cargo, dont aucun recoin n’échappe à l'œil vigilant de la caméra. Une danse de deux noirs, bien réglée, sert à créer l’illusion d'un port africain. Le montage est souvent vigoureux. INTERPRETATION. — Robert Berri joue avec aisance et assurance un personnage fort différent de ses autres compositions. Le jeu de Jean Lara ne manque pas de qualités. Comme les rôles secondaires, Zina Rachewsky, dont le métier est récent, n’a pas toujours bénéficié d'une très ferme direction. — C. B. LE FRELON DES MERS (G.) (The Sea Hornet) Intrigue policière (94 min.) ( V.O.-D.) Origine : Américaine. Prod. : Republic Pictures, 1951. Réal. : Joseph Kane. Auteur : Scén. de G. Drayson Adams. Chef-Opérateur : Bert Glennon. Musique : R. Dale Butts. Décors : Frank Arrigo. Montage : Tony Martinelli. Interprètes : Rod Cameron. Adele Mara, Adrian Booth, Ch. Wills, J. Davis, R. Jaeckel, E. Corby, J. Brown, G. Withers. W. Ching. Présentation corporative (Paris) : 23 octobre 1952. CARACTERE. — Un scaphandrier mène personnellement une enquête pour découvrir qui a tué son camarade. Les scènes sous-marines constituent l’élément original du film. La personnalité de Rod Cameron donne beaucoup de relief à l’intrigue. Tous ces éléments, joints à un bon scénario, qu’accompagnent de jolies vues Be mer, constituent un ensemble très réussi. SCENARIO — Un scaphandrier est mort en s’acquittant d’une mission sous-marine. Son camarade, Guenner (R. Cameron), trouvant cette mort étrange, fait une enquête pour déceler la cause. Il découvrira, avec l’aide de Sandra (A. Mara), fille du cavitaine du bateau coulé, que Tony Sullivan, qui commandait en second sur ce navire, a tué son supérieur pour s’emparer d’un trésor qui se trouvait à bord. Sullivan sera livré à la justice et Guenner, HISTOIRES INTERDITES (G.) (The Storie Proibite) Comédie dramatique (115 min.) (V.O.D.) Origine : Italienne. Prod. : Renato Vittorio Bassoli-Electra Cie Cque. Réal. : Augusto Genina. Chef-Opérateur : G.R. Aldo. Musique : Antonio Veretti. interprètes : Eleonora Rossi Drago, Antonella Lualdi, Lia Amanda, Isa Pola, G. Cervi, F. Latimore, E. Luzi, G. Ferzetti, G. Stival, I. Querio, G. Cigoli, R. McNemara. Présentation corporative (Paris) : 14 octobre 1952. CARACTERE. — Ce film est une des deux productions réalisées autour d'un fait-divers récent qui bouleversa l’Italie : l'effondrement d’un escalier sous le poids de malheureuses jeunes filles à la recherche d'un problématique emploi. Bien que parfois déroutante, l’originalité des histoires de trois de ces jeunes accidentées est un des attraits de cette réalisation interprétée par de nouvelles vedettes déjà connues. Antonella Lualdi et Eleonora Rossi Drago, ainsi que par l'excellent Ginc Cervi. SCENARIO. — Blessées dans l’effondrement d’un escalier où elles attendaient pour postuler un emploi, plusieurs jeunes filles ont été conduites à l’hôpital. Trois d’entre elles racontent leur triste aventure. Renée (L. Amanda) qui, violée dans sa jeunesse, ne voulait pas croire à l’amour d’un jeune ingénieur. Anne-Marie (A. Lualdi), déçue par un mari qu’elle avait épousé pour sa fortune. Jeanne (E. Rossi Drago), fille d’un médecin connu (G. Cervi) et qui s’était laissée entraîner par un jeune dépravé à la passion de la drogue. La plus gravement atteinte, Jeanne, meurt. Anne-Marie retrouve un mari plus attentif et prévenant et Renée sourit enfin à celui qui l’aime. REALISATION. — Le talent du réalisateur a suivi la vie au plus près et a donné toute vraisemblance à ces histoires d'un poignant réalisme. De nombreux passages du film sont particulièrement émouvants, entre autres P effondrement de l’escalier au cours i duquel les héroïnes sont grièvement blessées. INTERPRETATION. — Trois jeunes actrices italiennes se partagent la vedette : Eleonora Rossi Dr? go qui ressemble étonnamment à Ingrid Bergman et possède le même jeu intelligent et nuancé ; Lia Amanda émouvante dans un rôle de jeune fille marquée par une stupide aventure et Antonella Lualdi, jolie, mais qui , accentue parfois ses effets. Gino Cervi est, comme toujours, plein d’autorité et de vraisemblance. — C. B. 4, “LES COULEURS DE LA NATURE" «f» Agoston Kollanyi, qui se fit déjà remarquer par deux réalisations scientifiques : La Vie de la Matière et Montagnes en mouvement, tourne maintenant dans les montagnes de Borzsony, à Jaszberény et à Godollo, une bande intitulée Les Couleurs de la Nature. Son but est de montrer que les couleurs de la nature ne sont pas le fait du hasard, qu’elles jouent un rôle décisif en défendant la vie des plantes et des animaux contre les dangers naturels. sa mission terminée, épousera la jolie Sandra. REALISATION. — Très beau travail d’enregistrement photographique de nombreuses scènes sous-marines. De jolis paysages côtiers et de belles vues de mer contrastent avec des intérieurs de cabaret. Jolies chansons bien enregistrées. Intrigue conçue et développée dans un mouvement régulier. INTERPRETATION. — Le dynamique Rod Cameron, au beau physique de sportif, anime la majorité des scènes du film. Il sait, lorsque l’occasion se présente, être un amoureux séduisant, cédant volontiers au charme féminin. Adele Mara est une jolie artiste au jeu adroit, très variée dans ses attitudes et ses expressions. Adrian Booth crée son trouble personnage dans le climat souhaité de fausseté et de brutalité. — G. T. LES CRITIQUES DE NOTRE DERNIER NUMÉRO (N° 1490, 1er novembre 1952) PAGE 10 : LA P... RESPECTUEUSE, 95’. Dist. : FILMS MARCEAU. JE L'AI ETE TROIS FOIS, 83'. Dist. : GAUMONT DISTRIBUTION. L'ILE DES AMOURS, 104'. Dist. : M.G.M. L'AGONIE DES AIGLES. 93'. Dist. : D.F.F. PAGE 14 : LA MINUTE DE VERITE, 120'. Dist. : GAUMONT DISTRIBUTION. RAYES DES VIVANTS, 90'. Dist. : SIRIUS. FEU SUR LE GANG, 112'. Dist. : WARNER BROS. DES QUINTUPLES AU PENSIONNAT. 89'. Dist. : FILMS F. RIVERS. J'AI TUE BILLY LE KID, 59'. Dist. : DISMAGE.