La Cinématographie Française (1952)

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35e Année. — 75 Francs N° 1492. — 15 NOVEMBRE 1952 LA .CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE LE CINÉMA FRANÇAIS Abonnement annuel : France et Union Française : 2.000 fr. — Pays étrangers : 3.500 fr. — U.S.A. : $ 12. Changement d'adresse : 50 fr. Chèques postaux : 706.90, Paris fmiiriTmrrïrrxiTrfxiïiiiiirm] REVUE REDACTION, ADMINISTRATION : 29, rue Marsoulan, Paris (12e) R.C. Seine : 216.468 B. Téléphone : DIDEROT 85-35, 85-36, 85-37 HEBDOMADAIRE :7ir yxtx TTYXXYTX XL Y^x iiïi nxtiïrrTI Directeur : 1948 t Valéry Roger. Directeur général : Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonin Eytard. Conseiller de Direction : M. Colin -Rêvai. Rédacteur en Chef : Laurent Ollivier. L’EASTMAN KODAK EN FRANCE Nouvelle qui court. Nouvelle que nous pouvons confirmer : la fabrication de la positive couleur, type Eastman-Color 5381, sera, en janvier prochain vraisemblablement, entreprise par Kodak-Pathé à Vincennes. Les premiers tirages sur positive fabriquée en France peuvent donc être prévus pour juin ou juillet 1953. La négative Eastman-Color type 5247 pourra être importée d'ici quelques semaines, et mise à la disposition des producteurs français. L'exploitation peut donc compter, si les réalisateurs de films répondent à une telle offre, qu'à la suite des cinq films 1 français en couleurs actuellement au tournage (1), ce nouveau moyen de réveiller l'attention du public se généralisera avant la fin de la présente saison. Il ne sera pas inutile de rappeler que Gevacolor, Agfacolor, Ferraniacolor, et aujourd'hui Eastman-Color, sont, pour la prise de vues et les tirages, interchangeables. Un procédé mis au point de longue date en France : Chimicolor, si son industrialisation avait été réalisée à temps, eut pu participer à cette heureuse compétition, dont les laboratoires français resteront les bons praticiens techniques. En effet, il s'agit pour eux de méthodes chimiques dont ils ont l'expérience (nous avons cité Eclair et G.T.C., L.T.C. s'équipe 1 également dans ce but) par adaptation des bains et des machines à développer. Du même mouvement, une activité industrielle s'ouvre : le tirage en France des films en couleurs étrangers, américains notamment. Il est certain qu'il ne faut pas attendre, quant aux prix que nous indiquions il y a deux semaines, une économie du fait des fabrications de Vincennes. Elles engagent des frais importants. Mais on. peut penser que l'extension ultérieure de cette production spéciale, et les simplifications qui naîtront de la pratique en laboratoire, nous donneront un peu plus d'aisance. Nous n'avons pas de nouvelle informa:i tion sur le projet d'ateliers Technicolor à Saint-Maurice. Cette méthode de couleur présente, nous l'avons dit, de sérieuses économies pour les tirages très i importants. Elle peut tenir sa place sur (I) Un Caprice de Caroline (Technicolor), Violettes Impériales (Gevacolor), Lucrèce Borgia (Technicolor), La Dame aux Camélias (Gevacolor), La Caraque Blonde (Gevacolor). un marché européen. Mais on évalue à deux ans le délai de mise en train d'une telle « imprimerie » de films sur le Continent. Ce qui donne aux films à couches multiples une large marge, si nos producteurs s'engagent dans une activité immédiate. P. A. HARLE Dernière minute SIGNATURE DES ACCORDS FRANCO-AMÉRICAINS Malgré le black-out qui a entouré les conversations relatives aux accords franco-américains, et l'absence de tout communiqué officiel du C.N.C., nous avons appris que ces accords sont pratiquement arrivés à leur terme. Le Gouvernement français a adressé une déclaration à M. Johnston, président de la M.P.A.A., actuellement à Paris, que celui-ci a acceptée. 90 films américains seront doublés en français et la distribution reprend immédiatement. L'accord, qui sera valable un an, prévoit également le transfert des recettes. ♦ UN DON D’UNIVERSAL A LA CROIX-ROUGE ET A L'ENTR'AIDE M. Etienne Descombey, président-directeur général de Universal-Film a remis jeudi à la Croix-Rouge Française et à 1 ’Entr’aide du Cinéma deux chèques, d’un total de 500.000 francs, représentant la recette du court métrage de la Visite du Président Auriol aux Etats-Unis, dont la Société Universal a bien voulu assurer la diffusion auprès de l’Exploitation française. Au cours d’une réunion intime, M. Julien Jenger pour la Croix-Rouge, et M. Dessent pour l’Entr’aide, ont remercié la Société Universal et les directeurs de cinémas qui ont bien voulu projeter ce film, de ce geste généreux. ♦ LE IVe CONGRÈS INTERNATIONAL DU COURT MÉTRAGE se tiendra à Paris du 2 au 7 Mars 1953 Après s’être tenu à Hambourg, Berne et Salzbourg, le IVe Congrès international du Film de court métrage se tiendra à Paris du 2 au 7 mars prochain. Il réunira vraisemblablement 400 membres, tant professionnels qu’officiels et M. de I-îubsch, qui préside à l’organisation du Congrès, espère fermement y voir participer les producteurs de l’Est européen. Le bureau du Congrès est composé de MM. de Hubsch, président, Braunberger, Risacher, Legros, et MM. Jeauffre, Chausserie-Laprée, Claudel, Cross, Parent, représentants les organismes officiels. Le secrétariat général, installé 92, Champs-Elysées (ELY. 05-08) est assuré par M. Sabrou. Une expression saisissante de Michel Simon dans LE MARCHAND DE VENISE, que termine Pierre Billon. Tiré de l’œuvre de Shakespeare, ce film sera distribué par Discifilm. (Prod. B.U.P.-Venturini.) LES FAITS DE LA SEMAINE Le Rapport LANET adopté Au moment où nous terminions notre dernier numéro. la Commission de la Presse de l’Assemblée Nationale discutait du rapport de M. Lanet, député de la Seine, établi sur les travaux de la Commission parlementaire d’enquête sur le Cinéma. Malgré les manœuvres que nous avons signalées il y a déjà deux semaines, ce rapport, qui a fait couler beaucoup d’encre, a été adopté par 27 voix contre 4. A la suite de ce vote, M. Gosset, président de la Commission de la Presse, a cru devoir diffuser un communiqué à la presse, — sans l’assentiment de ses collègues de la Commission et notamment du rapporteur, — à la lecture duquel on pouvait croire que ce vote n’en était pas un... M. Lanet précisait aussitôt que le vote était acquis... Nous croyons devoir rappeler, étant donné l’importance de ce rapport et son adoption par les parlementaires de la Commission de la Presse, représentants de l’Assemblée, qu’il influera de façon très sensible sur les décisions prises en séance publique quand viendront les discussions sur les textes actuellement proposés, tant en ce qui concerne le projet ministériel que la proposition de M. Desson. Dans ses très grandes lignes, le rapport demande notamment d’écarter la correctionnalisation, un contrôle plus strict du financement de la production et un apport personnel des producteurs égal à 25 % du devis et le règlement du non-commercial. Nous reviendrons sur ces questions, le rapport devant paraître très prochainement. Nous voulons signaler que M. Max Brusset a déposé à l’Assemblée « une proposition de résolution tendant à inviter le gouvernement à limiter la publicité des films de cinéma interdits aux enfants de moins de 16 ans en la rendant moins spectaculaire, moins tapageuse et moins provocante ». — Laurent OLLIVTER.