La Cinématographie Française (1952)

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LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE Christiane Lénier aux côtés d’André Pasdoc et Yvernel dans RAYES DES VIVANTS, réalisé par Maurice Cloche. (Cliché Sirius.) M. ELIAS LAPINÈRE ù la Metro-Goldwyn-Mayer Nous sommes en mesure de confirmer cette importante nouvelle, publiée la semaine dernière par notre confrère « La Cinégraphie Belge », et officiellement annoncée dans les termes ci-dessous : « La Direction européenne de la M.G.M. nous informe de l’engagement de M. E. Lapinère comme Directeur de la publicité pour les grands films réclamant un lancement spécial et coordonné dans les divers pays d’Europe, à partir du 1er janvier 1953. » Avant-guerre, M. Lapinère appartenait déjà à l’organisation européenne de la M.G.M. , en qualité de directeur des services de publicité. La guerre survint et il resta aux Etats-Unis durant l’occupation de l'Europe. Après la guerre, il devint directeur pour l’Europe des services de publicité Paramount. Il quitta cette société en 1946 pour occuper des fonctions équivalentes chez RKO-Radio. En 1948, il fut promu, au sein de cette même compagnie, directeur des ventes pour l’Europe tout en conservant la direction des services de publicité. Il quitta la RKO-Radio voici quelques mois. M. Lapinère, qui s’est toujours signalé par la hardiesse et , l’abondance de ses idées, a été notamment l’animateur, non seulement dans notre pays, mais à l’échelle européenne, du lancement de grands films au succès retentissant. On peut attendre de lui, dans ses nouvelles fonctions européennes à la M.G.M., de nouveaux succès de diffusion, nés de la justesse de ses vues et de son inépuisable dynamisme. ♦ M. DE BOURBON-BUSSET. DIRECTEUR DES RELATIONS CULTURELLES AUX A.E. Le conseil des ministres, sur la proposition de M. Robert Schuman, a nommé M. de BourbonBusset directeur des relations culturelles. M. de Bourbon-Busset a déjà appartenu, en 1945, à la direction des relations culturelles au ministère des Affaires étrangères en qualité de sous-directeurs. Diplomate de carrière, ancien élève de l’Ecole normale supérieure, il fut nommé attaché d’ambassade le 1er juillet 1939, après avoir été attaché autorisé à Rome. Prisonnier de guerre, il fut cité à l’ordre de l’armée et décoré de la croix de guerre 1940. Chargé des fonctions de directeur général de la Croix-Rouge française, le 21 août 1944, puis sous-directeur aux relations culturelles, il fut nommé secrétaire d’ambassade de première classe le 23 janvier 1946, et devenait en 1948 sous-directeur au ministère des Affaires étrangères (Europe méridionale) . Peu de temps après il devenait le chef de cabinet, puis le directeur de cabinet de M. Robert Schuman, fonctions qu’il a détenues jusqu’à ce jour et qu’il conservera. La Société Cormoran Films nous informe que ses bureaux sont transférés : 1, rue de Berri (angle ChampsElysées, 4e étage). Tél. : ELY. 97-12 et 13. 4 ANATOLE LITVAK va tourner en France Le grand metteur en scène Anatole Litvak, qui travailla en France avant la guerre ( L’Equipage et Mayerling, en 1935), avant de tourner aux Etats-Unis quelques films célèbres (Le Mystérieux Docteur Clitterhouse , Les Aveux d’un Espion nazi, Nuits de Bal, L’Etrangère, La Fosse aux Serpents, Raccrochez, c’dst une Erreur, Le Traître, etc.), se trouve actuellement à Paris. Il y prépare son prochain film, qu’il réalisera dans un grand studio de la région parisienne. Ce film, provisoirement intitulé The Girl on the via Flaminnia, sera une coproduction francoaméricaine des sociétés Filmor (G. Maurer) , Berganos et United Artists. Le scénario est adapté par Irving Shaw, d’un roman d’Alfred Hayes. Les dialogues français seront de Joseph Kessel (auteur du roman L’Equipage et adaptateur de Mayerling) . Des techniciens et des acteurs français participeront à cette production, qui sera tournée en deux versions, mais à l’heure actuelle, seul le nom de Kirk Douglas, principal interprète masculin, peut être annoncé. ♦ Succès au “ Marignan ” de l’écran R.C.A.-SYNCHRO SCREEN Lors de la première du film, Limelight, au Marignan, Charles Chaplin a été enthousiasmé par l’étonnante qualité de la projection de son film sur le nouvel écran, qui était inauguré à cette occasion. Le célèbre artiste a marqué tout à la fois son étonnement et son enthousiasme pour une réalisation dont Paris s’était assuré la primeur sur le continent. Les nombreux spectateurs qui assistent chaque jour aux représentations du Marignan sont extrêmement intéressés par l’écran « R.C.A. Synchro-Screen », qui a enfin supprimé le désuet cadre noir que l’on avait l’habitude de voir dans toutes les salles de cinéma. Il ne fait aucun doute que le septième art vient de réaliser un progrès considérable bouleversant toutes les données qui avaient été considérées jusqu’alors comme seules valables en matière de projection cinématographique. L’initiative du Marignan ne pouvait recevoir meilleur parrainage que celui du plus grand comédien et technicien de l’écran. C’est pourquoi il nous a paru utile de signaler à nos lecteurs l'inauguration française de l’écran « R.C.A.-Synchro-Screen ». NOUVEAU CONSEIL D’ADMINISTRATION A L’LD.H.E.C . Le Conseil d’administration de l’Institut des Hautes Etudes cinématographiques, réuni en la présence de M. Henri Durand, directeur adjoint du C.N.C., représentant M. Jacques Flaud, et de M. J.-L. Jeauffre, contrôleur d’Etat, se trouve ainsi composé : M. Marcel L’Herbier, président ; M. de Hubsch, vice-président ; M. Pierre Gérin, secrétaire général ; membres : MM. Philippe Agostini, Yves Baudrier, Cros, représentant M. le Ministre de l’Education nationale; Jean Delannoy, Gelly, Lods et Parent. M. Rémy Tessonneau exerce toujours la fonction d’administrateur général, qui lui a été confiée le 1er septembre 1951. Au cours de cette même séance, M. Jean Lods a remis sa démission de directeur technique des études, fonction qu’il remplissait depuis dix ans à l’I.D.H.E.C. Il a décidé de consacrer dorénavant son activité à la production et notamment de diriger les documentaires de la « Film Coop », société dont il est l’animateur et le responsable. M. Jean Lods continue cependant de siéger au Conseil d’administration de l’I.D.H.E.C. Les administrateurs de l’I.D.H.E.C. ont, en outre, rendu hommage aux efforts déployés par MM. Alexandre Kamenka et Max Douy durant leur longue collaboration aux travaux du Conseil d’administration. Enfin, le Conseil a entendu le compte rendu de la séance d’ouverture des cours qui a été présidée par M. Jacques Flaud le lundi 3 novembre. Dès maintenant se trouvent au travail, dans les nouveaux studios de l’I.D.H.E.C., boulevard Aurelle-de-Paladines, et à sa bibliothèque réinstallée au 92, Champs-Elysées, les 90 étudiants, de première et deuxième années, qui constituent l’effectif de l’Institut pour 1952-1953. LE «RIO» DE BORDEAUX Nous avons déjà parlé de l’ouverture du Rio, de Bordeaux, ancien Apollo, l’une des plus belles réalisations des théâtres cinématographiques en France. Les travaux ont été confiés par la S.O.G.E.C. à M. Georges Peynet, architecte à Paris, ainsi qu'à M. Raoul Jourde, architecte bordelais, qui assuma la direction des travaux. Avant de construire, il a été nécessaire de raser totalement ce que fut I’Apollo, et les importants travaux de démolition entrepris durèrent un mois et demi. Tout a été conçu et réalisé pour assurer aux spectateurs, agrément, confort et sécurité. La salle épouse une forme trapézoïdale, d’une superficie de 800 mètres carrés avec un seul balcon, reposant sur une ossature en ciment armé, d’une seule portée de 22 mètres. Un foyer a été aménagé au premier étage, auquel on a accès par un vaste escalier menant au balcon. Différents dégagements, tant à l’orchestre qu’au balcon, assurent à cette salle une évacuation rapide. Le hall d’entrée sûr la rue Judaïque a été remarquablement aménagé, sur cinq mètres de large. L'on y trouve les guichets et de nombreuses vitrines d’expositions brillamment illuminées. La partie décorative en staff, réalisée par les Ets Eima-Lum-Art, a été tout particulièrement difficile à exécuter, étant donné que l’ensemble ne comporte que des lignes courbes à grands rayons et du fait également, comme nous l’avons dit plus haut, de la forme trapézoïdale de la salle. La suspension souple et totale du plafond, ainsi que la pose du staff, ont été résolues par un procédé d’aubanage élastique jamais exécuté à ce jour, dont la conception hardie est un modèle du genre, et de sécurité. Ce vaste plafond rejoint le cadre de scène et un rideau en soie de verre plissée de teinte jaune d’or. Les parois verticales, formées de saillies légères en dent de scie, répétées régulièrement, donnent, grâce aux jeux d’éclairage, une impression d’ondulation. Elles sont recouvertes de tissu d’amiante à deux tons : orange et rouille, reposant sur un soubassement recouvert de moquette feuille morte marouflée, appliquée sur tout le pourtour, y compris les portes. Tous les passages, marches d’escaliers sont pourvus également de la même moquette. En outre, la tota I lité du sol (salle, escaliers et dégagements), est recouverte d’un tapis en matière plastique d’un ton tabac blond. Les sièges, d’un grand confort, sont recouverts de velours rose foncé, munis d’accoudoirs vert lumière, teinte adoptée pour la garniture des dossiers. La décoration du foyer est d’un ton soufre très lumineux et les portes d’accès de la salle et de ses dépendances sont laquées de teinte orange, avec poignées ivoire. L’éclairage est entièrement obtenu, sans diffusion apparente par des tubes au néon blancs et roses. La cabine de projection est l’une des plus modernes actuellement en fonctionnement ; elle a été équipée par Brockliss-Simplex, de nouveaux appareils XL ; en outre, elle a été conçue pour recevoir éventuellement des appareils de télévision. Nous ne serions pas complets dans cet exposé si nous ne précisions pas que la salle contient 1.800 places (1.000 au rez-de-chaussée et 800 au balcon) , ce qui la classe la plus grande salle de Bordeaux. Le Rio représente un magnifique effort de réalisation technique que nous nous plaisons à reconnaître. Le septième art possède avec lui un temple nouveau, le plus beau fleuron de la couronne S.O.G.E.C. — G. Coumau. Propriétaire Directeur de la salle Architectes Equipement cabine Maçonnerie Staffs Peintures, miroiterie Décoration Tapis et moquettes Eclairage fluorescent Lustrerie Fauteuils Climatisation et sanitaires S.O.G.E.C. M. Bives. M. G. Peynet. M. R. Jourde. Brockliss-Simplex. Entreprise E.G.I.S.O. Ets Eima-Lum-Art (Vignal Fils). Baron et Fils. Société Marocaine. Pinton Frères. Claude, Paz et Silva. Kobis et Lorence. Gallay. Entreprise E.G.S.