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LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
LA PRODUCTION FRANÇAISE
UNE ŒUVRE JEUNE ET HUMAINE
LE CLUB DES QUATRE CENTS COUPS
réalisé par JACQUES DAROY
RAYMOND-BERNARD TOURNE
en GEVACOLOR
LA DAME AUX CAMÉLIAS
En choisissant Brignoles et ses environs pour cadre de la nouvelle production des Films Paradis et des Films Fernand Rivers, Le Club des Quatre Cents Coups, Jacques Daroy a découvert une région ignorée jusqu’à présent des cinéastes, offrant des ressources inattendues de sites, décors réels, beautés naturelles, et aussi comme coopération active doublant un accueil chaleureux de la population. Aussi, c est dans un bureau de la Mairie de Brignoles que je trouve M. Pierre Pellecuer, directeur général de la production, qui tient à sou
FICHE TECHNIQUE
LE CLUB DES QUATRE CENTS COUPS
Titre : LE CLUB DES QUATRE CENTS COUPS.
Prou. : Films Paradis-Films Fernand Revers.
V ente a l’etranger : Films FaradisFnms Fernanu Rivers-Paris Prouuc uons Films.
Reansai,eur : Jacques Daroy. Assisi.-Ktal. : jean-Loup Pellecuer. Auaur : Roman de Pierre Ciarei. Adaptation et dialogues : Pierre Clarei, Jacques Key.
Cher-Operaieur : Jean Lehérissey. Operateur : Willy Factorovitch. Assist.-Opér. : Maurice Delilie, Valentin Bicciotti.
Musique : Charles Humel.
Décors : Naturels.
Dir. de Prod. : Charles Pons. Admirustr. général de ia prod. : Pierre Pellecuer.
Montage : Jeanne Rongier. Assist.-mcntage : Marciani.
Cheï-Oper. du son : Bichiou.
Recorder : Durand.
Perchman : Zaccaro.
Photographe : Giran.
Script-Girl : Mme Bourrely.
Régisseur générai : Correnson. Régisseur extérieurs : Padovani.
Accès, soiriste : Costa.
Secret, de Prod. : Mme Lorenzi. Maquilleur : Jacopozzi.
Habilleuse : Mme Depres. Enregistrement : Euphonie (Omnium Sonore).
Studios : Décors naturels.
Extérieurs : Brignoles (Var) et environs.
Commencé le : 1er septembre 1952. Terminé le : 25 octobre 1952. Propagande : Agence D.E.B. Interprètes : Michèle Philippe, Gérard Landry, Berval, Henri Vilbert, Arius, Francined, Blavette, Annie Hémery, Mme Servières, Mme Cléry, Marie Albe, Mme Manzon.
Sujet (genre) : Comédie dramatique. Cadre-époque : Un village de Provence, de nos jours.
Résumé du scénario. — Petit Peu, un enfant de dix ans, ayant perdu sa grand’mère (Annie Hémery), va être envoyé à l’Assistance Publique. Ses camarades, qui ne veulent pas le perdre, ne pouvant l'adopter, décident de le kidnaper. Monique de Saint-Fébrier (Michèle Philippe), aime l'instituteur Ginot (Gérard Landry) et leur histoire d’amour se trouve involontairement mêlée aux aventures des enfants. Victime d’un accident, Monique, sur le point de se noyer, est sauvée par Petit Peu. Il trouvera un foyer dans la famille de Monique, en même temps que Ginot obtient la main de celle qu’il aime
ligner tout l’appui trouvé auprès de M. Marcel, conseiller général, maire de Brignoles, M. Florens, adjoint au maire, M. Ciavaldini, secrétaire général. Leur compréhension, l'action directe du maire auprès des hôteliers, des fournisseurs, a facilité aux réalisateurs leur tâche et créé une atmosphère de sympathie mutuelle. Le clergé lui-même a mis à leur dispo
L’équipe technique, Jacques Daroy, réalisateur ; Jean Lehérissey, chefcpérateur, et Jean-Loup Pellecuer, premier assistant-réalisateur, et les deux jeunes interprètes du CLUB DES QUATRE CENTS COUPS.
siticn le presbytère de la cathédrale et même la chambre où séjournent les évêques de passage.
Pour tenir en main tout le petit monde des trente et quelques enfants marseillais qui forment le « Club des Quatre Cents Coups », M. Pellecuer a loué une propriété où un véritable camp de vacances a été organisé avec moniteur et monitrice, assistante sociale, médecin, cuisinier, etc. Sports, jeux et aussi études occupaient les loisirs des enfants entre les prises de vues. Cette installation, qui a coûté 2.500.000 francs, fut un bon placement pour le producteur comme pour les enfants. Ainsi, « Petit Peu », arrivé pâle et maigre, a pris de l’embonpoint, et « Thermogene », le rouquin, regrette son retour dans une rue étroite et sans soleil de Marseille.
Le roman de Pierre Clarel, adapté et dialogué par l’auteur, et Jacques Rey, a pour principaux interprètes : Michèle Philippe, Gérard Landry, Berval, Henri Vilbert, Arius, Francined, Blavette, Annie Hemery, Servières, Cléry, Marie Albe et Mme Manzon.
Commencé le 1er septembre, ce film a été achevé le 25 octobre, ayant été entièrement tourné en décors naturels et en extérieurs, faisant revivre une petite ville de Provence sous ses divers aspects. C’est l'histoire d’un groupe d'enfants qui, pour préserver l’un des leurs de l’Assistance publique, le prenant sous leur sauvegarde, font en sorte qu'il trouve un foyer et aussi, en même temps, permettent à une jeune fille d’épouser celui qu’elle aime. De l’émotion, de l’humour, de l’amour, émaillent ce film, qui se termine sur une note optimiste et joyeuse. — Paul-A. Buisine.
avec Micheline Presle
Tentant de se mettre à l’unisson de la production internationale, la France fait un effort pour la réalisation de films en couleurs. Deux films sont tournés actuellement à Paris, en couleurs, dont La Dame aux Camélias.
C'est aux studios de Boulogne que Raymond-Bernard fait revivre la célèbre pièce d’Alexandre Dumas fils, qui connut déjà de nombreuses adaptations cinématographiques. Après Sarah Bernhardt dans le film muet, Yvonne Printemps et Greta Garbo dans des œuvres plus récentes, Micheline Presle fait revivre l'immortelle Marguerite Gauthier.
Tout a été étudié avec le plus grand soin pour cette réalisation en Gevacolor et le travail de préparation a nécessité un soin tout spécial en ce qui concerne les décors, créés par Léon Barsacq et les costumes dessinés par Rosine Delamare.
Nous avons eu le bonheur de rencontrer Rosine Delamare sur le plateau.
Micheline Presle et Roland Alexandre, principaux interprètes de LA DAME AUX CAMELIAS.
(Cliché C.C.F.C.)
« Le choix des couleurs, nous a-telle dit, a été pour moi fort intéressant. Contrairement aux autres films, où il faut éviter le plus possible le noir et le blanc, ces tons, dans les films en couleurs sont du plus heureux effet. J’ai dû m'entendre longuement avec le décorateur, afin que les tons qu’il emploie dans ses ensembles ne se heurtent pas avec les costumes des interprètes. J’ai fait exécuter pour Micheline Presle de nombreuses robes, des bijoux que j’avais dessinés tout exprès, des réticules et même des gants. »
Le décor que nous avons vu représentait le salon d’Armand Duval, délicieuse reconstitution de l’époque 1840, aux meubles vieillots, incrustés de bois clairs à la traditionnelle pendule d'albâtre et aux bibelots baroques d’un charme désuet.
Raymond-Bernard réglait la grande scène d’amour entre les héros de Dumas avec la précision et le soin qui le caractérisent, tandis que le chefopérateur, Philippe Agostini, mettait au point les éclairages.
Cette production C.C.F.C. -Royalty Films et Lux Films, comprendra une version italienne, dans laquelle joueront Alba Amova et le célèbre Gino Cervi. Les autres principaux interprètes du film sont Jean Parédès, Ma
et Roland Alexandre
thilde Casadessus, Robert Arnoux et Jean Brochard.
Raymond-Bernard guette chaque jour le ciel maussade, attendant l’éclaircie qui lui permettra d'aller aux environs de Paris tourner au bord de la Marne des scènes d extérieurs. Micheline FTesle portera à cette occasion de délicieuses robes d organdi et, pour un jour, l’été semblera revenu dans la verte campagne de l’Ile de France. — G. Turquan.
FICHE TECHNIQUE 1
LA DAME AUX CAMÉLIAS
Titre : LA DAME AUX CAMELIAS (Gevacolor).
Prcd. : C.C.F.C. -Royalty Films-Lux Films.
Vente à l’étranger : C.C.F.C Rea;. : Raymond-Bernard.
Assist.-Réal. : Pierre Gautherin, Carlo Lombardini.
Auieur : Roman d'Alexandre Dumas fils.
Adapt. : Jacques Natanson et Raymond Bernard.
Diai. : Jacques Natanson. Chef-Operateur : Ph. Agostini. Opérateur : Maillols.
Assist.-Opérateurs : Foucard, Chenglesy.
Décors : Léon Barsacq. Assist.-décorateurs : Bakst, Forestier. Maquettiste : Costumes Rosine Delamare.
Dir. de Prod. : François Harispuru. Administrateur : Edouard Harispuru. Montage : Mme Guilbert. Assist.-montage : M. Guilbert. Chef-Opérateur du Son : Jacques Gallois.
Recorder : Janys.
Perchman : Chichignou.
Photographe : Lowenthal.
Script-girl : Lucile Costa.
Régisseur général : Fred Hérold. Régisseurs extérieurs : Barnatan, Chieusse.
Accessoiristes : Marcel Dosnon, Duval. Secrétaire de Prod. : Suzanne Fleurât.
Costumier : Karinska.
Maquilleur : Roger Chanteau. Assistante maquilleuse : Monique Isnard.
Coiffeur : Archambaud.
Habilleuses : Germain Hoden, Mady Chopin.
Tapissier : André Guénier. Enregistrement : Western.
Studios : Boulogne.
Extérieurs : Région parisienne. Commencé le : 22 septembre 1952. Propagande : C.A.P.
Interprètes : Micheline Presle, Roland Alexandre, Alba Arnova, Gino Cervi, Jean Parédès, Mathilde Casadessus, Robert Arnoux, Henri Crémieux, Françoise Soulié, Jacques Clancy, Javotte Lehman, Olivier Mathot, Michel Vadet, Jean Brochard.
Sujet (genre) : Drame.
Cadre-époque : 1840.
Résumé du scénario. — Un jeune provincial, Armand Duval (R. Alexandre), rencontre à Paris Marguerite Gauthier (M. Presle) et .en devient éperduement amoureux. La famille d'Armand l'oblige à rompre. Inconsolable, Armand revient à Paris, et retrouve Marguerite dans les bras de Varville (J. Parédès). Abandonnée de tous. Marguerite, ruinée, se meurt. Armand arrivera à temps pour assis-1 ter à ses derniers moments.