La Cinématographie Française (1952)

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18 % LA CINÉMATOGRAPHiE Jacques Hawkins, qui est avec Claudette Colbert, le magnifique interprète de EN MALAISIE (La Femme du Planteur), une production de la J. ArthurRank Org., que vient de sélectionner Victory Films. LE PRINCE ESCLAVE (G.) (La Meravigliose Avventure di Guerrin Meschino) Conte (82 min.) (V.O.-D.) Origine : Italienne. Prod. : Oro-Films. Réal. : Pietro Francisci. Auteurs : Scén. de R. de Sarro, F. Fiorentini, P. Francisci et G. Graziofi. Chef-Opérateur : Giovanni Ventimignia. Musique : Nino Rota. Décors : Giunio Dongini. Dir. de Prod. : Carlo Bessi. Interprètes : Eleanora Rufïo, Gino Leurini, Tamara Lees, A. Di Léo. Présentation corporative (Paris) : 22 octobre 1952. CARACTERE. — Une part de féerie s’intégre à l’action. L’intrigue se déroule à l'époque médiévale, ce qui permet de beaux décors et des costumes chatoyants. De nombreux combats illustrent ce film dans lequel l’Empereur de Constantinople est en lutte avec ses ennemis les Thounguises. Un prince déchu et méprisé, qu’aime la fille de l’Empereur, retrouve ses parents et est rétabli dans sa splendeur. L’intrigue amoureuse contraste avec la brutalité des combats à l’arme blanche. SCENARIO. — Guerino (G. Leurini), échanson de l’Empereur de Constantinople, est amoureux de la fille de ce dernier, Elisanda (E. Rufïo). L’ennemi de l’Empereur, Boucaille, venu conclure la paix, demande que son fils épouse Elisanda. Guerino, dont on ignore l’origine, s’enfuit, poursuivi par le fils de Boucaille, qu’il a mis à mal dans un tournoi. Après avoir traversé une forêt enchantée dont personne n’est revenu, Guerino arrive à Scutary où il retrouvera ses parents, le roi et la reine, emprisonnés par l’usurpateur Cassine. Guerino, de sang royal, pourra épouser la princesse Elisanda. REALISATION. — Beaucoup de mouvement dans les nombreuses luttes équestres, les poursuites et les combats de toutes sortes fréquents dans le film. De beaux décors et une minutieuse reconstitution de l’époque médiévale. La féerie, assez brève, a donné lieu à d’habiles truquages. INTERPRETATION. — Gino Leurini, au beau physique, est un amoureux sensible et un intrépide guerrier. Sa jolie partenaire, E. Rufïo est une émouvante princesse au jeu délicat et nuancé. Les rôles secondaires nombreux, sont tenus par des artistes dont le choix est heureux. — G. T. FRANÇAISE 1 CRITIQUES DES FILMS l 15 Novembre 1952 LES FEMMES SONT DES ANGES (A.) Comédie burlesque (95 min.) Origine : Française. Prod. : Les Films de la Tour-C.A. P.A.C.-S.G.G.C., 1952 Réal. : Marcel Aboulker. Auteur : P. -A. Bréal. Chef-Opérateur : Marcel Grignon. Musique : Richard Cornu. Décors : Georges Petitot. Dir. de Prod. : Paul Claudon. Montage : Maurice Serein. Chef-Opérateur du Son : André Louis. Interprètes : Viviane Romance, Jacques Grello, J. Fabbri, J. Parédès, J. Fusier-Gir, Gabneilo, Ch. Vissières, Vattier, Moncorbier, Mafïre. Premières représentations (Nice) : 3 septembre 1952 ; (Paris) : 7 novembre 1952. CARACTERE. — Sujet plein d’imprévu, où le drame prend une forme risible, transformant en farce des situations engcissantes. Viviane Romance apparait ici dans un rôle frisant le burlesque, campant un personnage plein de fantaisie d'une « Borgia » campagnarde au machiavélisme cocasse. Eue parvient sans effort à déclancher le rire. Certaines scènes osées et quelques répliques en font un fiim pour adultes. SCENARIO. — Edmée tViviane Romance) , accorte paysanne au sang chaud, épouse Léon Clotier (Jacques Grello), un gringalet niais, pour l’héritage de sa tante, Léontine (J. Fusier-Gir). Excédée d’attendre après dix ans, Edmée veut tuer Léon avec l’aide de Théodore (Jacques Fabbri) , le garçon de ferme son amant, puis ayant échoué, celui-ci avec l’appui de Léon. Le brigadier de gendarmerie, Philogène (Jean Parédès), autre amant d’Edmée, sauve involontairement la vie aux deux hommes en accumulant les gaffes. L’arrivée de Léontine et de son magot incite Edmée à un nouveau crime. Il échoue également. Le lieutenant de gendarmerie (Gabriello) veut débrouiller l’affaire quand tout le monde se met d’accord en apprenant que Léontine va hériter de la fabuleuse fortune de son frère. Edmée leur propose de lui rendre visite... pour aider le destin. REALISATION. — Marcel Aboulker, spécialiste du comique burlesque, a traité son sujet en pleine fantaisie, accumulant les situations dramatiques drôles, les coups de théâtre bouffons, les incidents drolatiques. La cocasserie atteint un haut degré et les incessants rebondissements rendent plaisantes les répétitions de tentatives de meurtre. Le rythme eut a gagné à être plus vif, mais l’abondance du dialogue, d’une fort amusante verdeur, en est la cause. INTERPRETATION. — Viviane Romance, débordante de fantaisie, campe une Edmée d’une désopilante cocasserie. Ses idées pour rétablir les situations en sa faveur sont fort bien exploitées. Jacques Grello est un mari niais, soumis aux volontés de son incandescente épouse. Jean Parédès, dont le talent se confirme, crée un personnage burlesque. Jacques Fabbri, en garçon de ferme lourdaud, est souvent amusant dans sa bouffonnerie. Gabriello ne manque pas d’esprit. P.-A. B. ♦ Michael CURTIZ va entreprendre "ALMA MATER" Michael Curtiz entreprendra prochainement aux studios Warner Bros, de Burbank la réalisation d’un grand film sur les milieux sportifs : Alma Mater, dont John Wayne sera la vedette. La principale interprète féminine de cette production sera Dana Reed, qui tourne ainsi son premier film pour la grande firme américaine. ONZE HEURES SONNAIENT (A.) (Roma, Oie 11) Drame d’actualité (102 min.) (V.O.-D.) Origine : Franco-italienne. Prod. : Paul Graetz. Réal. : G. de Santis. Auteurs : Sujet et scén. de C. Zavattini, G. de Santis, R. Sonego, B. Franchina et G. Puccini. Chef-Opérateur : Otello Martelli. Musique : M. Nascimbene. Décors : Léon Barsacq. Dir. de Prod. : Louis Wipf. Interprètes : Lucia Bose, Caria del Poggio, Massimo Girotti, Elena Varzi, Lea Padovani, M. Grazia Francia, I. Lughin, P. Stoppa, D. Scaia, E. Vamcek, M. P. Trepaoli, M. Vicario, N. di Claudio. Première représentation (Paris) : 24 octobre 1952. CARACTERE. — Un fait divers dramatique, survenu à Rome, inspire ce scénario très habilement construit. Les difficultés de toutes sortes créées par le chômage et leurs conséquences, sont étudiées avec franchise, dans un style réaliste. Sujet très émouvant et très vrai, auquel participent un certain nombre de jeunes filles ayant vécu la tragique aventure relatée par l’image. SCENARIO. — En 1950, le chômage est général à Rome. Une annonce publiée dans un journal, pour une place de dactylo, amène à l’adresse indiquée dès l’aube, plus de deux cents femmes en quête d’un emploi, artistes racontant leurs infortunes. Lorsque s’ouvre la porte de l’immeuble, les postulantes se précipitent et s’entassent dans l’escalier. L’une d’elles, Luciana (L. Bose), ayant pénétré dans le bureau avant son tour, une bousculade se produit et l’escalier s’effondre, causant la chute, suivie de blessures de nombreuses personnes. Luciana s’enfuit affolée et est appréhendée par la police, qui enquête afin de déterminer les responsabilités. Elle est mise en liberté après avoir exposé sa misère et l’affaire est classée. Seule reste devant la porte une toute jeune fille espérant pouvoir obtenir le lendemain la place toujours vacante. REALISATION. — Etude psychologique minutieuse et très habile des différents cas s'appliquant aux jeunes filles et jeunes femmes en quête d’emploi, allant de la fille d’un fonctionnaire respectable à la femme des rues, souhaitant pouvoir enfin gagner honnêtement sa vie. L’effondrement de l’escalier, très spectaculaire, est rendu avec un réalisme poignant. Les scènes de sauvetage nar les pompiers sont émouvantes. INTERPRETATION. — Lucia Bose crée, avec une grande puissance d’expression son personnage tragique de femme poussée à bout par les privations. Les nombreuses interprètes, très variées physiquement, présentent, chacune avec beaucoup de personnalité, des cas très différents. — G. T. LE RETOUR DE BULLDOG DRUMMOND (G.) (Calling Bulldcg Drummond) Aventures policières (80 min..) (V.O.-D.) Origine : Américaine. Prod. : Hayes Goetz, 1951. Réal. : Victor Saville. Auteurs : G. Faillie ; scén. de H. Emmett Rogers et G. Fairlie. Chef-Opérateur : F. A. Young. Musique : Rudolph G. Kopp. Décors : Alfred Junge. Montage : R. Watts, F. Clarke. Interprètes : Walter Pidgeon, Margaret Leighton, Robert Beatty, D. Tomlinson, P. Evans, Ch. Victor, B. Lee, J. Hayter, P. Doonan. Premières représentations (Monte-Carlo) : 24 août 1952 ; (Paris) : 7 novembre 1952. CARACTERE. — Mettant en œuvre les possibilités techniques les plus modernes : radio, téléphonie, radar, télévision, utilisées par un criminel, cette production aux multiples rebondissements, se déroule à un rtyhme rapide. Héros de romans à succès et de nombreux films, « Bulldog Drummond » apparait ici sous les traits de Walter Pidgeon, Film bien fait et souvent captivant. SCENARIO. — L’inspecteur Mac Iver (Charles Victor), ayant échoué, Scotland Yard fait appel à Hugh Drummond (Walter Pidgeon), pour mettre fin aux exploits d une bande de criminels, qui pillent Londres. Aidé de Mary Smith (Margaret Leighton). Bulldog Drummond parvient à s’introduire dans la bande en se faisant passer pour un escroc, Joe Grandall et sa compagne Lily Ross. Leur chef, Arthur Guns (Robert Beatty), courtise Lily. Leur subterfuge découvert, ils sont faits prisonniers, ainsi que leur ami, Algy Longsworth (David Tomlinson), et vont être exécutés. Drummond réussit à s’enfuir, délivre ses compagnons pendant que la bande dérobe un chargement d’or à bord d’un avion du gouvernement. Drummond les prendra au piège, ainsi que leur mystérieux chef, le colonel Webson (Bernard Lee). REALISATION. — Développant, dès les premières images, son sujet dans un rythme rapide, Victor Saville ne laisse à aucun moment l’action se ralentir. L’atmosphère de Londres, les repaires de la bande, l’activité de la police, les méthodes des criminels sont restitués avec beaucoup de relief. Les images sont toujours bien étudiées et soignées dans les détails. INTERPRETATION. — Walter Pidgeon fait de ce célèbre héros une intelligente création, empreinte de subtilité et humour. Margaret Leighton, jeune et jolie, est une actrice au jeu agréable et spirituel. David Tomlinson apporte la note comique. Robert Beatty est un chef de bande sans scrupule. — P.-A. B. (A) Pour adultes seulement. (G) Pour tous publics. (S) Officiellement interdit aux enfants de moins de seize ans. LES CRITIQUES DE NOTRE DERNIER NUMÉRO (N° 1491, 8 novembre 1952) PAGE 12 : LIMELIGHT, 140'. Dis!. : ARTISTES ASSOCIES. CRI D'ALARME. 90'. Dist. : FOX. ILS SONT DANS LES VIGNES. 89'. Dist. : FLIMS MARCEAU. ADIEU PARIS. 85'. Dist. : SOFRADIS. PAGE 14 : LE CHEMIN DE DAMAS. 108'. Dist. : FILMS F. RIVERS. GRAND GALA. 93'. Dist. : FILMS F. RIVERS. LES REVOLTES DU DANAE, 78'. Dist. : D.F.F. HISTOIRES INTERDITES. 115'. Dist. : DISCIFILM. LE FRELON DES MERS. 94'. Dist. : FILMS F. RIVERS.