La Cinématographie Française (1952)

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35e Année. — 75 Francs N 1497. — 20 DECEMBRE 1952 LA CINEMATOGRAPHIE LE CINEMA FRANÇAIS Abonnement annuel : France et Union Française : 2.000 fr. — Pays étrangers : 3.500 fr. — U.S.A. : $ 12. Changement d’adresse : 50 fr. Chèques postaux : 706.90, Paris FRANÇAISE REDACTION, ADMINISTRATION : 29, rue Marsoulan, Paris (12e) R.C. Seine : 216.468 B. Téléphone : DIDEROT 85-35, 85-36, 85-37 Directeur : 1948 t Valéry Roger. Directeur général : Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antoain Eytard. Conseiller de Direction : M. Colin-Reval. Rédacteur en Chef : Laurent Ollivier. mxxxrxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxiixra REVUE HEBDOMADAIRE txxxxxxxx-xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxm AUTO-CRITIQUE Nos observations sont ce qu'il est à la mode d'appeler de l'auto-critique en tant qu'expression des sentiments corporatifs. C'est à ce titre qu'il faut lire nos éditoriaux, comme d'ailleurs tout ce qui s'écrit dans nos colonnes, et je plaindrais beaucoup ceux qui prétendraient y trouver autre chose que notre souci de l'information de nos abonnés, et la défense indépendante des intérêts, généraux d'abord, particuliers ensuite, des branches associées de la cinématographie de notre pays. L'organisme fondamental, de notre métier à tous, est pour nous l'ensemble des groupements professionnels réunis, si ce n'est toujours unis, « sous l'égide de la Confédération ». Notre satisfaction serait de voir, sous un tel bouclier de Minerve, symbole de raison et de force, grandir dans la liberté et la conscience de ses vrais intérêts, une corporation à laquelle nous consacrons depuis si longtemps nos efforts. Elle s'est malheureusement laissée prendre (ceci est de notre propre opinion), à la commodité des réglementations, même si elles faussent les lois courantes, des offres et des demandes, ou des initiatives concurrentes, sources normales de progrès. Ainsi s'est imposé le Centre National, — fils du C.O.I.C., petit-fils des Groupements corporatifs, de pénible mémoire, — puissant auxiliaire administratif, auquel nous sommes toujours, malgré nous, obligés de nous référer pour traduire en lois, pour établir en règlements, pour contraindre en sanctions, voire pour arbitrer par conseils interposés, des conventions que l'intérêt général nous paraît bien nécessiter, mais que nous n'avons pas encore eu l'énergie interne et corporative de nous imposer à nous-mêmes. Si l'on veut des exemples simples, les réinvestissements du Fonds d'aide auraient pu s'organiser sans l'Etat, la pra | En^prép^ | NOTRE NUMERO | SPECIAL | < de fin d’année > tique des bordereaux sans le Centre, et la collecte de cotisations sans les Auteurs. Et ainsi de suite, jusqu'à beaucoup de détails qui auraient pu garder une souplesse, à notre avis, indispensable dans un commerce fait d'initiatives soudaines et d'honnête courtoisie entre gens qui se connaissent. Beaucoup de professionnels pensent ainsi — plus ou 1 moins confusément • — et je crois bien que c'est cette idée qui anime la Confédération lorsque, faisant serment de Jeu de Paume, elle proclame qu'il faut supprimer le Centre, et que l'industrie est maintenant capable de s'administrer elle-même. Au moment où se discute la Loi d'Aide, étonnante énumération de principes et de contraintes, une telle profession de foi serait pleinement valable. Mais peutelle devenir la Charte définitive, après laquelle « les tendances contradictoires de l'industrie et du spectacle » pourront constituer une unité totalement active, et reconstruire leur liberté ? P. A. HARLÉ Contrairement aux espoirs formulés la semaine dernière, de voir inscrire le débat sur la loi d’aide à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale avant la fin de ce mois, cette question ne sera pas réglée avant la Saint-Silvestre. Dans sa marche, le char de l’Etat ne risque pas de se heurter au mur du son... Le bruit a couru, il y a quelques jours, que la discussion aurait lieu au Parlement le dimanche 28. De tous côtés, l’agitation était extrême puisqu’il s’agissait de préparer le plus rapidement possible des amendements au projet de M. Desson. Il semble, en vérité, que des conversations encore nombreuses pourront avoir Heu dans le calme de la « trêve des confiseurs »... Une rapide étude du projet publié intégralement dans notre dernier numéro, révèle un certain nombre de modifications de la loi de 1948. Il retrouve dans une large mesure l'esprit du texte élaboré par les services du Ministère de l’Industrie et du Commerce, notamment en ce qui concerne la composition et la présidence du Conseil d’administration du Fonds de développement ; la prime à la qualité pour les grands films par le système du minimum d’aide garanti à certaines productions : le jury institué afin d’aider les courts métrages ; l’allocation obligatoire aux associations créées pour favoriser le développement de la propagande en faveur du Cinéma français à l’étranger, en l’occurrence Unifrance-Film ; etc. Par contre, le projet instaure, en ce qui concerne la production, la responsabilité financière du producteur en l'obligeant à engager personnellement 20 % du devis du film qu’il entreprend ; l’incessi Jean Richard dans BELLE MENTALITE que tourne André Berthomieu aux studios Francœur. Michèle Philippe, Martinelli, Jeanne Fusier-Gir, Jean-Marc Thibault et Roger-Pierre sont les principaux partenaires de Jean Richard dans cette production Bertho-Films distribuée en France, Belgique et Union Française par la Columbia Films S. A. bilité de l’aide, les créanciers privilégiés, etc. ; en ce qui concerne l’exploitation, la « Petite Exploitation » pourra recevoir jusqu’à 80 % des sommes perçues à ses guichets et les sommes touchées pourront couvrir la totalité des dépenses des travaux ; la correctionnalisation n'est pas prévue ; etc. Enfin le texte de M. Desson ne comporte pas de chapitre spécial pour la propagande en faveur du Cinéma français en France. Nous nous sommes arrêtés, cette fois, sur ce projet, contrairement à notre ligne de conduite depuis plus d’un an, puisqu’il servira de base à la discussion publique qui aura lieu au Palais-Bourbon. Disons, d’ores et déjà, qu’il sera profondément modifié si l’on en croit les bruits qui nous sont parvenus ; encore faut-il peur cela qu’il ne soit pas voté « à la sauvette ». — L. OLLIVIER. 4— “ Le Rideau Cramoisi ” Prix Louis-Delluc ♦ Le traditionnel Prix Louis-Delluc — qui pourtant n’avait pas été décerné l’année dernière — a été attribué vendredi dernier à notre excellent confrère Alexandre Astruc pour son premier film Le Rideau Cramoisi. Anouk Aimé est la vedette de ce film qui fut présenté cette année au Festival de Cannes. Le Prix Louis-Delluc lui fut décerné au premier tour de scrutin par dix voix contre trois à Trois Femmes, d’André Michel. Le Rideau Cramoisi a été enregistré aux stu dios Marignan. LES FAITS DE LA SEMAINE LE DÉBAT A L'ASSEMBLÉE NATIONALE N'AURA PAS LIEU CETTE ANNÉE