La Cinématographie Française (1952)

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LA CÎNÉMAIOGRAPHiE FRANCAÎSE CRITIQUES DES FILMS i — 27 Décembre 1952 LA FETE A HENRIETTE (G.) Comédie fantaisiste (118 min.) Origine : Française. Frod. : Arys Nissotti-P. O'ConnellRégina-Filmsonor 1952. îtéai. : Julien Duvivier. Auteurs : J. Duvivier et H. Jeanson. Chef-Opérateur : Robert Hubert. Musique : Georges Auric. Décors : Jean d'Eaubonne. Dir. de Prod. : Louis de Masure. Montage : Marthe Poncin. Chef-Opérateur du son : J. Coutellier. Interprètes : Dany Robin, Michel Auclair, Hildegarde Neff, M. Roux, Carette. S. Fabre, D. Ivernel, J. Batti, A. Rignault, P. Dubcst, O. Laure, G. Anys, Ph. Olive, P. Œttly, J.-L. Le Goff, F. Gilbert. Première représentation (Paris) : 17 décembre 1952. CARACTERE. — Une idée fort originale sert de point de départ puis de fil conducteur à cette fantaisie cinégraphique : la composition d’un scénario par deux auteurs aux conceptions diamétralement opposées. Avec comme toile de fond le Paris du 14 Juillet, Julien Duvivier passe d’un aspect à l'autre avec une virtuosité étonnante, usant d’un style rapide, spirituel, attachant, où l'image reste la pièce maitresse servie par un dialogue fort bien venu d’Henri Jeanson. Il passe de la comédie au drame, du sentimental au policier, du rcman rose au roman noir. L’interprétation joue avec tout l'humour et la subtilité souhaitable. C’est une œuvre typiquement française, fraîche, jeune, légère, qui doit trouver un très brillant accueil. SCENARIO. — Deux scénaristes, l’un (Louis Seigner), partisan du tout s’arrange, l’autre (Henri Crémieux), acquis aux formules du roman noir, doivent ensemble composer le scénario d'un nouveau film. De leurs idées opposées naît La Fête à Henriette, se déroulant le 14 juillet, de deux manières différentes, mais d’après le même thème. Henriette (Dany Robin), doit passer la journée avec Robert (Michel Roux), mais ayant un rendez-vous avec Rita Solar (Hildegarde Nefï), il la quitte bientôt. Henriette rencontre Maurice (Michel Auclair). Accompagné d’Henriette, il participe à un vol audacieux, et parvient à fuir avec elle, sans quelle s’en doute, lorsque la police les surprend. Après avoir diné ensemble, Henriette fait comprendre à Maurice que Robert est son seul amour. Maurice se laissera alors arrêter. Henriette et Robert réunis, scelleront leur réconciliation. REALISATION. — Laissant libre cours à sa verve et à sa fantaisie, Julien Duvivier se lance, avec un humour qui ne se dément jamais, soutenu par les dialogues d'Henri Jeanson, dans un double récit, l’un rose et sentimental, l’autre noir et sanglant, de la même histoire, vue par deux auteurs aux idées, conceptions, réactions, comportements différents. Tout ceci est débordant de vie, truffé de virtuosités techniques, chargé de gags. Le montage donne rapidité, nervosité à la double narration, que seuls les retours aux scénaristes, par trop semblables, ralentit légèrement à plusieurs reprises. La musique de Georger Auric, en, particulier « Sur les Pavés de Paris », est d’une délicieuse fraîcheur. Les images sont impeccables. L'ANGE DU PECHE (A.) (Eterna Catena) Drame humain (85 min.) (V.O.-D.) Origine : Italienne. Prod. : Mégale Films. Réal. : A. G. Majano. Interprètes : Gianna Maria Canale, Marcello Mastroianni, M. Vicario, A. Nicobeni, U. Spadaro, avec la participation de C. Croccolo, L. Gloria. Présentation corporative (Paris) : 15 décembre 1952. CARACTERE. — Tous les éléments dramatiques traditionnels auxquels le public populaire semble attaché, sont réunis dans ce film italien destiné à émouvoir. C’est l’histoire d'un drame familial et d’un grand amour. SCENARIO. — Enfreignant la consigne de son supérieur, Walter, un Italien engagé à la Légion étrangère, débarque à Naples au cours d’une escale afin d’y rechercher Maria. Celle-ci qui fut la fiancée de son frère Sandro, était devenue la maîtresse de Walter et un grand amour était né entre eux. Venue un soir chez l’armateur Lanza pour le compte duquel Walter travaillait et pour intercéder en sa faveur, Maria avait dû subir de pressantes avances et aurait été violée si Sandro n’était arrivé inopinément et au cours d’une bagarre avec l’armateur ne l’avait tué. Parti à la recherche de son frère, Walter arriva sur les lieux du crime après le départ de Sandro éi alors que Maria était évanouie. Accusé du crime, Walter s’enfuit et s’engagea dans la Légion, Le jour de son escapade, cinq ans après, il retrouve Maria et leur fils et démasquera son frère qui se tuera dans un accident de voiture après avoir « blanchi » Walter. REALISATION. — Riche en éléments mélodramatiques, ce scénario a été porté à l’écran avec une parfaite connaissance des nécessités d'un tel drame. On appréciera particulièrement une violente bagarre et une poursuite dans les rues de Naples. INTERPRETATION. — Umberto Spadaro, jeune premier viril et sympathique conduit l’action avec le maximum de conviction. Marcello Mastroianni, qui tient le rôle de Sandro, sait charger à l’extrême les jeux de physionomie que favorise son visage peu avenant, Gianna Maria Canale est une belle fille brune très sensuelle. — P. R. INTERPRETATION. — Chaque personnage joue un rôle tout différent suivant qu’il est écrit par un des deux scénaristes. Dany Robin, jeune et charmante, est pleine de spontanéité, de sincérité. Michel Auclair est un mauvais garçon, tantôt doux et tendre, tantôt tuant sans scrupule. Il anime son double aspect avec humour et simplicité. Michel Roux est le jeune amoureux. Hildegarde Neff fait une création originale. Saturnin Fabre et Carette donnent une note de haute fantaisie. Les nombreux autres rôle sont tenus par des artistes de premier plan, avec toute l’autorité souhaitée, tels que Daniel Yvernel, Louis Seigner, Henri Crémieux, Alexandre Rignault, etc. P. -.A B. VIOLETTES IMPERIALES (G.) Comédie sentimentale (108 min.) Origine : Française. Prod. : Films Modernes-Prod. E. Natan, 1952. Réal. : Richard Pottier. Auteurs : Scén. orig. de H. Roussell ; adapt. et dial, de M. G. Sauvajon. Chef-Opérateur : Christian Matras. Musique : Francis Lopez. Décors : Léon Barsacq. Dir. de Prod. : Paul Joly. Montage : Christian Gaudin. Chefs-Opérateurs du Son : A. Petitjean ; F. Janisse. Interprètes : Luis Mariano, Carmen Sevilla, Simone Valère, C. Régis, M. Francey, R. Girard, V. Norman, A rbessier, M. Sabouret, M. Riquelme. Première représentation (Paris) : 12 décembre 1952. Présentation corporative (Paris) : 12 décembre 1952. CARACTERE. — Tiré de l’opérette fameuse, le film n’a pas été traité dans le même genre, mais a donné naissance à une comédie émaillée de quelques jolies chansons inédites de Francis Lopez. La couleur, l’ampleur des décors, la reconstitution d une époque aux modes spectaculaires sont d'excellents atouts, ainsi que l’interprétation, réunissant Luis Mariano, Carmen Sevilla et Simone Valère. L'ensemble s’accompagne d’extérieurs pittoresques d’un très joli effet, réalisés en Espagne, dans la région de Grenade. SCENARIO. — Violetta (C. Sevilla), petite marchande de fleurs, a prédi à Eugénie de Montijo (S. Valère), cousine du galant Juan de Ayala (L. Mariano), un brillant avenir. En effet, Eugénie, venue à Paris, avec sa mère et Juan, deviendra l’épouse de l’Empereur Napoléon III. Violetta, qui est attachée à la personne de l’Impératrice et lui est toute dévouée, ayant appris qu’un complot se trame contre sa maîtresse, se fait volontairement blesser à la place d’Eugénie. Juan, qui courtise sans succès la sage Violetta, depuis longtemps, découvre, en apprenant cette nouvelle, la sincérité de son amour. Oubliant les questions de nom et de rang, il épousera la jeune fille. REALISATION. — Travail très soigné, particulièrement au point de vue des décors et des costumes, dont les couleurs s’harmonisent à merveille. Les premiers sont de dimensions exceptionnelles, tandis que robes et costumes masculins sont extrêmement variés et de très bon goût. Très bons enregistrements musicaux des chansons au succès certain. Photographie d’excellente qualité, tant en extérieurs qu’en studio. L’exposition du sujet est un peu longue. Les meilleures scènes sont celles qui se déroulent aux Tuileries et en forêt de Compïègne. INTERPRETATION. — Luis Mariano chante délicieusement des airs écrits pour lui, et qui auront certainement la faveur du public. Simone Valère est une agréable Eugénie. Carmen Sevilla, jolie et dynamique, est une très bonne interprète du rôle de Violetta, créé par Raquel Meller dans la version muette. — G. T. LES MOUSQUETAIRES DE LA MER (G.) (Cuori sul Mare) Comédie dramatique (78 min,.) (V.O.-D.) Origine : Italienne. Prod. : Carlo Civallero-Cinès-Alcyone. Réal. : Giorgio Bianchi. Interprètes : Doris Dowling, Jacques Semas, Milly Vitale, Charles Vanel, M. Mastrojanni, P. Panelli, G. Tumiati, A. Fiorelli. Présentation corporative (Paris) : 4 décembre 1952. CARACTERE. — Grâce à une intrigue sentimentale, mettant aux prises deux élèves et à l'intervention d’un trafiquant d’armes, ce film, sur l’Ecole navale de Livourne, n’a nullement l'aspect d’uin documentaire. Il est d'ailleurs interprété par des acteurs bien connus et familiers. SCENARIO. — Elève à l’Ecole navale de Livourne, Maxime fait la connaissance d’une star américaine, Doris (D. Dojwling), mais son camarade Paolo tombe amoureux de la jeune femme et délaisse sa fiancée, Florence (M. Vitale). Après une discussion avec son père, Maxime s’embarque sur un cargo espagnol. Doris a quitté Paolo et celui-ci, désespéré, part pour la croisière qui clôture ses études. A Alger, il aperçoit le cargo sur lequel est Maxime. S’y introduisant la nuit, il découvre que ce dernier est menacé par l’équipage qui fait de la contrebande d’armes. Appelant à l’aide tous les cadets, Paolo sauve Maxime qui réintègre avec joie l’école. Le navire retourne à Livourne où Paolo est attendu par Florence. REALISATION. — Le film se déroule en grande partie dans le bon décor du navire-école, voilier élégant et imposant. Des plans assez nombreux sont d’ailleurs consacrés aux diverses manœuvres. La jeunesse et l'entrain de la majorité des personnages donnent un tour plaisant à l’action. INTERPRETATION. — Jacques Sernas rend bien son personnage de jeune homme un peu fat et capricieux, mais sympathique. L’ouvrière de Riz Amer, Doris Dowling, dont le jeu est très sincère, interprète avec élégance un rôle qui n’est pas toujours en harmonie avec ses possibilités. Milly Vitale est douce et Charles Vanel toujours bien. — C. B. LE GOUFFRE SAINT-MARTIN (830 m.) Prod. : M.A.I.C. Réal. : Michel Bernheim. Commentaire : Conversations « sur place », Tazieff et Labeyrie. Prises de vues : H. Tazieff. Graphiques et schémas : Arcady. Sons et bruits : Enregistrements directs de la Radiodiffusion française. Musique : Wiener. Scènes directes de l’accident mortel du spéléologue Marcel Loubens. au cours de l'exploration du Gouffre Saint-Martin (Hautes-Pyrénées), en août 1952. Phénomènes géologiques des gouffres, grottes profondes, rivières souterraines et resurgences. Intérêt des recherches. Installation du camp au débouché du gouffre. Le niveau de 600 mètres atteint ; découverte de la rivière cachée. La chute de Loubens pendant sa remontée ; émotion générale et afflux des secours ; les jeunes Eclaireurs lyonnais. L’inhumation au fond. Atmosphère tragique ; bon montage, avec instants de suspense. — P. M. SOUS-TITRES ESI TOUTES LANGUES JS»' POSITIFS NOIRS ET SLAN6S, LAVAGES' ET ©@PLËllflS TOUS PROCÉDÉS EH. FORMATS 35 ET m mm. TITRE-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS (8e) — Téléphone: ELYsées 001 8 TOUS ÉQUIPEMENTS DE SCÈNE RIDEAUX ÉLECTRIQUES ET A MAIN A . F E C H O Z £e ipêeiaLiile d.e la icène \ 2, B' de la Chapelle, PARIS (18*) — Tél. NOR. 47-55 TAI. 63-82