La Cinématographie Française (1953)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

N 1499. — 3 JANVIER 1953 onnement annuel : France et Union Fran2.000 fr. — Pays étrangers : 3.500 fr. — A. : $ 12. Changement d'adresse : 50 fr. Chèques postaux : 706.90, Paris se zxzxzzzzxxrTYzrTTxzzzzrTT XXXXXXX] REVUE HEBDOMADAIRE OPTIMISME POUR 1953 Année. — 75 Francs LA CINEMATOGRAPHIE LE CINÉMA FRANÇAIS française REDACTION, ADMINISTRATION : 29, rue Marsoulan, Paris (12') R.C. Seine : 216.468 B. Téléphone : DIDEROT 85-35, 85-36, 85-37 Même si elle doit être lourde, quand tâche est claire l'homme de Cinéma ut se sentir optimiste. Et s'il en parle l'usage du grand public, sa clientèle spectateurs, le « tout va bien » est rigueur. Ainsi vient de faire M. Jacques Flaud, cours d'une interview récente publiée ns un quotidien du soir, et nous le nercierons de s'être ainsi montré bon rte-parole de notre Spectacle. Les films français, a-t-il dit, ont été un u moins nombreux cette année, mais ir qualité s'est améliorée. Les recettes s derniers mois de 1952 sont en hausse ; statistiques, qui vont être accélérées, prouveront. De nouveaux marchés uvrent : Espagne, Mexique, Argentine, nécoslovaquie, U. S. A., U. R. S. S. même ; la méthode des coproductions se géralisera, à la suite de la brillante périence franco-italienne. Beaucoup à endre des rapports rétablis avec l'Alnagne, où nos films trouvent de grands rcès. Ainsi tracée, le Directeur du Centre itional prend cette situation comme e base de départ. Mais dans sa triple iction de représentant de l'Etat, de atien de la Profession, et de surveillant s règles sociales, il a toute conscience s problèmes, difficiles et divers, qui se seront en 1953. Mous disions, la semaine dernière, les ^occupations de la Confédération et 3 Syndicats patronaux, ette action syndicale, née du contact ect avec les professionnels, vise à des rendications et à des nécessités imdiates. Les vues du Centre sont plus surées, car ses décisions seront prese sans appel. Mous allons en reprendre les grandes nés, en y mêlant, nous en prévenons lecteur, des observations qui nous sont rsonnelles : SOINS DE CREDITS .e projet du Fonds d'Aide est toujours suspens. Déjà une fois pris de court, Parlement a prorogé de deux ans En préparation 0TRE NUMERO SPECIAL cette Loi hâtive. L'échéance est maintenant pour Septembre prochain. Il est estimé que la crise gouvernementale va sans doute retarder les discussions, les navettes et le vote jusqu'en Mai. A cinq mois de l'échéance ! Nos lecteurs le savent : l'Aide à un producteur, sur les recettes en cours d'un film antérieur, est escomptée par les banques pour le crédit ouvert à un prochain film. Pratiquement, sans ce gage, le nouveau film est bloqué. Le retard du vote de la Loi d'Aide va donc entraîner un arrêt de presque toute la production française, studios, laboratoires et personnel s'ensuivant. Il y a plus : devant la cessation possible des avances, l'Administration du Fonds doit préparer l'arrêt des comptes. Elle réduit dès à présent les pourcentages des versements. Voilà l'urgence : le Centre doit déterminer des sources de crédit pour ne pas stopper la production, qui sera normalement en plein travail dans deux mois. Accélérer la remontée des recettes et le retour des ventes à l'étranger, fournir aux prêteurs des gages certains, sur des éléments immobiliers ou, en tous cas, sur des emplois de fonds rentables, par des professionnels indiscutés. L'avenir du crédit se trouvera évidemment dans un équilibre de tout le système commercial, depuis la production et les tirages jusqu'à la recette. C'est-àdire prévisions, investissements et bilans, sur les bases que les contrôles actuels permettent d'ailleurs. On ne peut manquer de remarquer que le plus simple serait de laisser à l'Industrie les quelque sept milliards de taxes spéciales qu'elle paye, et de placer dans le droit commun un spectacle qui est en régression depuis cinq ans. BESOINS EN BONS PROGRAMMES La programmation des salles, la satisfaction du public, restent la ressource fondamentale de notre production. Celleci coûte cher. Son importance en métrages et sa qualité moyenne posent cependant une question nationale. La formation de ses réalisateurs et l'assurance de leur travail en posent une autre, à laquelle le Centre doit répondre. Les films importés ont, d'autre part, leur place dans les programmes, dont ils réduisent le coût, et auxquels ils apportent de la variété. Les exportations sont une indispensable compensation aux dépenses concernant lès films nationaux. Objets de conven Directeur : 1948 t Valéry Roger. Directeur général : Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonin Eytard. Conseiller de Direction M. Cnlin-Kf val. Rédacteur en Chef : Laurent Ollivier. Chef de la Publicité : Jacques Gaisser. François Périer et Dany Robin sont les principaux interprètes de ELLE ET MOI, qui vient de sortir à Paris, aux « Balzac », « Helder », « Scala » et « Vivienne ». (Cliché Sinus.) tions entre les pays producteurs, elles dépendent de l'efficacité des services de l'Etat. Les coproductions, méthode moderne de ces échanges, ont donné des résultats réellement sensationnels, puisque beaucoup de coproductions faites par la France et l'Italie ont trouvé leur diffusion dans le monde entier, et même en Amérique, sous l'un ou l'autre pavillon. Il semble un souci pour M. Flaud, de voir nos réalisateurs et nos auteurs « s'exporter » personnellement. Oublionsnous la forte proportion des élèves étrangers de l'I.D.H.E.C. ? Ceux-ci, rentrant dans leur pays, seront aussi de l'exportation de la pensée cinématographique française, et travailleront dans le même sens. La mise en évidence de notre travail, dans la diffusion extérieure des films coproduits, mérite cependant d'être surveillée, presque plus étroitement que les rentrées de leurs recettes. Le principe d'alternance des lieux de réalisation, est une règle logique. Mais pourquoi refuser à nos studios la réalisation des films en langue étrangère, ce qui déséquilibre cette réciprocité ? BESOINS D'UNE TECHNIQUE MODERNE La qualité des films et la qualité de leurs projections sont inséparables. La modernisation du matériel des studios et des cabines est donc à juste titre l'un des buts du Fonds d'Aide. Dans le même plan pour l'amélioration des programmes, s'inscriront bientôt l'inscription et la lecture du son magnétique, et aussi, par des possibilités nouvelles que M. Flaud