La Cinématographie Française (1953)

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ILA ciNÉMATOGRAPttiE FRANÇAÎSE ;j§^ // JACQUES BECKER a terminé RUE DE L’ESTRAPADE // FILMS COMMENCÉS IISTOIRE DE BRIGANDS (Studios de Boulogne) (2-1-53). Prod. : C.I.C.C. -Indus FilmsMarina Films. Réal. : Gilles Grangier. 'HE GIRL ON THE VIA FLAMINNIA (ext. Nice) (5-1-53). Prod. : Filmaur-Berganos Prod.United Artists. jRéai. : Anatole Litvak. A NUIT EST A NOUS (Gevacolor) (Studios de Joinville) (5-1-53). Prod. : Comp. Nouvelle du Cinéma. Réal. Jean Stelli. 8 FILMS EN COURS 3» SEMAINE ES AMANTS DE MINUIT (Studios de Neuilly). Prcd. : Films Roger Richebé. (Réal. : Roger Richebé. 4e SEMAINE A NEIGE ETAIT SAUE (ext. en Alsace). Prod. : Tellus Films. Réal. : Luis Sas'.avsky, 6e SEMAINE EMMES DE PARIS (Studios de Joinville). Prod. : Hoche Prod. Réal. : Jean Boyer. E RETOUR DE DON CAMILLO ( Cinecitta-Rcme ). (Prod. Francinex Filmsonor Ariane-Rizzoli. Réal. : Julien Duvivier. V MOME VERT-DE-GRIS (prochains extérieurs au Maroc). Prod. : C.I.C.C. -Pathé-Cinéma. Réal. : Bernard Borderie. 8» SEMAINE WICAL SOUVENIR (Ext. Rome). Prod. : Courts et Longs Métrages-Athena-Cinematografica. Réal. : Maurice Labro et Giorgio Simonelli. 9» SEMAINE 1 CASAQUE BLONDE (Gevacolor) (ext. Camargue). Prod. : P.rotis Films, îéal. : Jacqueline Audry. 10" SEMAINE JCRECE BORGIA (Technicolor) (Studios de Billancourt). (Prod. : Ariane-Filmsonor-Franj cinex-Rizzoli Produzione. Réal. : Christian-Jaque. 4 FILMS TERMINES :s AMOUKS FINISSENT A Ij’AUBE (31-12-52). rod. : Films Vendôme, éal. : Henri Calef. NUIT, QUAI DE BERCY (3-53). ■rod. : E.T.P.C. téal. : Christian Stengel. E DE L’ESTRAPADE (3-1-53). ’rod. : Cinéphonic Filmsonor S.G.G.C. Réal. : Jacques Becker. 3GERE ET COURT VETUE (61-53). Prod. : Area Films. iRéal. : Jean. Laviron. (MATERNITÉ CLANDESTINE" Afin d’éviter toute confusion, le :hain film de Jean Gourguet, qui ait s intituler Maternité, prend le î définitif de : Maternité Clandes a réalisation, de ce film commeni à la fin du mois d’avril. ♦ RAYMOND-MILLET «ENTRE DE MADAGASCAR I. J. -K. Raymond-Millet est rentré son second voyage à Madagascar. 1 séjour de quatre mois, il rape, avec 9.000 mètres de pellicule, .ratière de trois films, qui seront : imé à Majunga (700 m.) : un jeune tionnaire colonial s’installe et fait paissance avec les êtres et les te; Du Ciel malgache (700 m.) on a transformé dans une énorme ura les conditionsde vie des paymalgaches et des blédards; enfin Gens de Tamatave (300 m.). est surtout la région nord et nordque Raymond-Millet a visité au s de ce veyage; pénétrant dans érieur, — grâce aux communica5 par avions, — il a pu saisir et ’rr des scènes de la vie indigène : its, danses, cérémonies, qui donneà ces films un intérêt original arquable. — P. M. Metteur en scène à l’esprit moderne et satirique, Jacques Becker traite toujours des sujets bénins en apparence, dont il parle rarement, qui, à la projection, mis en valeur par son talent de réalisateur, révèlent des sentiments profondément humains. Du film qu'il tourne actuellement, à Paris Studios Cinéma et aux Studios Louis Jourdan, Anne Vernon et Micheline Dax dans RUE DE L’ESTRAPADE. (Cliché Cinéphonic S.G.G.C. Filmsonor.) Parisiens de Billancourt, d'après un scénario dAnnette Wademant, il ne dit rien, sinon qu’il est destiné à apporter au public ce moment de délassement qu’il recherche au cinéma. C’est évidemment très louable, mais nous sommes persuadés, qu’une fois de plus, nous aurons encore une agréable surprise lors de la sortie de Rue de l’Estrapade. Pourquoi ce titre ? Rien ne l'explique vraiment sinon le fait que l’un des héros du film habite dans cette rue parisienne. Pourquoi ce choix ? Parce que. dit-cn, Annette Wademant aurait habité rue de l’Estrapade et que les caractères de certains de ses voisins d’alors auraient inspiré 1 es personnages pour lesquels elle a écrit l’histoire du film. Cette histoire semble très simple. Henri, champion de courses en automobile et sa délicieuse femme Fran çoise, vivent heureux. Cependant,, Henri a une petite aventure sans importance et Françoise l’apprenant décide de le quitter pour devenir « indépendante ». Elle devient employée dans une maiscn de couture et fréquente un milieu « existentialiste », très éloigné du monde bourgeois auquel elle était jusqu’ici habituée. Naturellement, Henri et Françoise s’aiment toujours, mais chacun subit l’influence de son humeur du moment jusqu’à l’instant où ils tomberont à nouveau dans les bras l’un de l'autre. Simple, bien sûr, cette histoire, mais elle permettra à la caméra de Jacques Becker (derrière laquelle se trouve l’excellent chef-opérateur Marcel Grignon et son « cadreur », Billy Villerbue), de s’introduire dans divers milieux fort éloignés les uns des autres. On peut imaginer tout de suite les conséquences de ces intrusions lorsqu'on se souvient de l’attrait de Falbalas (Haute Couture), Rendez-vous de Juillet (existentialiste) et Edouard et Caroline (Bourgeoisie), sans oublier Dernier Atout, le premier film de Becker cù les automobiles des gangsters filaient vertigineusement. Rue de l’Estrapade sera donc un « Festival » Becker. Pour ce « Festival », Jacques Becker a choisi de travailer avec un comédien qu’il connaît bien, Daniel Gélin, qui retrouvera dans ce film sa partenaire d'Edouard et Caroline, Anne Vernon. Pourtant, dans ce nouveau film, ce ne sera pas lui le mari, mais Louis Jourdan, le sympathique jeune premier qu Hollywood nous avait enlevé et a bien voulu mous restituer provisoirement après avoir fait de lui une vedette internationale. Ce trio, jeune et dynamique, est entouré d’un grand nombre de bons comédiens, moins connus sans doute, « ma s qui savent créer des types ». Nous attendons donc la Rue de l'Estrapade, mais suivant une tradition oui semble maintenant bien établie, le Festival de Cannes en aura peut-être la primeur. — P. Robin. + 4* Dean Martin et Jerry Lewis, les deux célèbres burlesques de l’écran, que nous verrons prochainement à Paris, dans le film Hal Wallis-Paramount, La Polka des Marins, ont signé un engagement au « Palladium », de Londres, où ils débuteront le 15 juin. Après quoi, ils visiteront 1 Europe avant de se réembarquer pour l’Amérique, car le 1er août un film les attend à Hollywood. DÉBAT A TOULOUSE AUTOUR DE "LA FOSSE AUX SERPENTS" 4» Le Ciné-Club, de Toulouse, a organisé, à Tarbes, le 19 décembre, un grand débat autour de la prcjection du film d’Anatole Litvak, La Fosse aux Serpents. Le docteur Ueberschlag, directeur de l’hôpital psychiatrique de Larunemejan (^I.-P.), a parlé des applications thérapeutiques de la psychanalyse, et à expliqué la guérison de Virgina, l’héroïne du film. Il a répondu à plusieurs questions relatives à la condition des malades dans un hôpital comme celui qu’il dirige et a démontré qu’il ne s’agit plus de mettre l’aliéné hors d’état de nuire dans la fosse aux serpents, mais de lui faire retrouver la place à laquelle il peut prétendre dans la vie sociale. — 4 SORTIES A PARIS •î» En même temps qu’une sortie massive (en version française), dans les plus importantes salles de Paris et de la banlieue, Le Train sifflera trois fois, reparaît en version originale sur les boulevards. Le « Radio-Ciné-Opéra » affiche, depuis huit jours, le « best seller » de Gary Cooper. De son côté, la chanson du film bat tous les records de vente, et des milliers de disques ont été enregistrés par John Williams, Claude Dupuis, Aimé Barelli, Tex Ritter. Renée Lebas, Lucienne Delyle, Frederica, Frankie Layne, Nitta Roza, Roberta et Raymond Girerd. •j> Deux films Universal sont sortis en exclusivité, cette semaine, à Paris. L’un est Au Mépris des Lois, Technicolor interprété par John Lund. Jeff Chandler et Susan Cabot, qui passe, depuis vendredi, aux « Monte-Carlo » (V.O.), « Camé» », « Ritz », « Les Images » et « Le Latin » ; l’autre. Raid Secret, est une V O. interprété par Mark Stevens Alex Nicol, Robert Douglas et Dcn Taylor, qui est projeté depuis le 2 janvier au « Cinémonde-Opéra ». ■ ♦ NOUVELLES D'ESPAGNE 4» 12 films de long métrage sont en cours de réalisation dans les studios espagnols : 7 à Madrid et 5 à Barcelone. 4* Viviane Romance va tourner à Madrid aux studios Sevilla-Films :. Maria, appelée Magdalena. 4» Les frères Aragon es et M. Pujol, les directeurs de Cinefctocolor, viennent de fêter la fin du tournage du quinzième film espagnol en couleurs, réalisé avec leur procédé, qui a donné d’excellents résultats. 4* Les voyages d’affaires des producteurs espagnols en Amérique Latine se multip’.ient. Vicente Casanova, de Cifesa. et Cesareo Gonzalez, de Suevia-Fi’m, s’y trouvent actuellement. En 1951. la Columbie, la Bolivie et le Pérou ont passé 20 films espagnols, ce qui p’ace l’Espagne à la première place parmi les pays-producteurs cinématographiuqes d’Europe en Amérique du Sud. 4» Après le succès de Dominique Blanchar dans le film espagnol, Sor Intrepîda, les artistes françaises sont très cotées à Madrid. Un des rôles principaux dans la production d’AteneaFilm, d’après le scénario d’Eugène Deslaw : Los Pirineos estan por aqui !, sera tenu par une vedette française. 4» Une étude sur « Le Droit cinématographique espagnol », écrite par Vizcaino Casas, vient de paraître à Madrid. — E. D. ♦ "MOULIN-ROUGE" a été présenté à Brooefway 4* John Huston a présenté, en « preview ». la semaine dernière, son dernier film, Moulin-Rouge, dont il a tourné les extérieurs à Paris cet été. C’est au cinéma « B-jou », de Broadway, devant un public non averti, que cette projection-test a eu lieu. L’accueil du public fut très chaleureux. Rappelons que Moulin -Rouge, film en Technicolor, est interprété par José Ferrer, Colette Marchand et Suzanne Flon. Les commentateurs de la Presse et de la Radio désignent déjà ce film comme l’un des premiers concurrents va’ables pour ’a grande course aux « Oscars » de 1953. M. AL DAFF A PARIS Au cours d’un voyage-éclair dans la capitale. M. Al Daff, le dynamique président et directeur mondial des Ventes des Films Universal, vient de réunir à l’Hôtel George-V tous les directeurs européens de cette compagnie. Si cette importante conférence a permis de faire le point de la situation actuelle et de constater les heureux résultats d'Universal en Europe, elle a surtout d-cnné l’occasion à M. Daff d’exposer les projets des Studios Universal dont la production est d’une classe et d’une qualité répondant aux desiderata de tous les publics. Sur notre cliché, de gauche à droite : MM. Etienne Descombey, président-directeur général de la Société Française Universal Film ; Bernard Goldman, superviseur pour la France, l’Afrique du Nord et la Suisse ; John Marshall, superviseur pour la Belgique, l’Allemagne, la Hollande et l’Autriche ; Alfred E. Daff, Harry Novak, directeur général pour l'Europe ; John B. Spires, adjoint à la Direction générale.