La Cinématographie Française (1953)

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N 1500. 10 JANVIER 1953 LE CINEMA FRANÇAIS Abonnement annuel : France et Union Franaise : 2.000 fr. — Pays étrangers : 3.600 fr. — J.S.A. : ? 12. Changement d’adresse : 50 fr. Chèques postaux : 706.90, Paris 35e Armée. — 75 Francs LA CINEMATOGRAPHIE française REDACTION, ADMINISTRATION : 29, rue Marsoulan, Paris (12') R.C. Seine : 216.468 B. Téléphone : DIDEROT 85-35, 85-36, 85-37 Directeur : 1948 t Valéry Roger. Directeur général : Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antoniu Eytard. Conseiller de Direction : M. Colin-Reval. Rédacteur en Chef : Laurent Ollivier. Chef de la Publicité : Jacques Gaisser. ytyyyyyttttyyyyytyyyxxxxxyyytxtyyt REVUE HEBDOMADAIRE [ r URGENCE D'UNE REPONSE Par la réduction de 35 à 15 % de l'Aide ur leurs recettes rapatriées provenant le l'Etranger et de l'Union Française, les >roducteurs de grands films étaient déjà érieusement touchés. Par le blocage de 20 % sur l'Aide des lms antérieurs au 31 décembre 1952, >uis par le blocage total sur ceux réaliés depuis le 1er janvier, Et enfin par l'éventualité d'une définive liquidation du Fonds au 25 septemre prochain, Nous atteignons la phase redoutée où es ressources exceptionnelles dont nous vions pris l'habitude, et qui étaient en’ées depuis quatre ans dans les condions mêmes de réalisation d'un film, ont pratiquement suspendre nos possiilités de production nationale. Il faut graver dans nos mémoires la ;çon de cette aventure. La proclamation d'une « Crise », hâtiement lancée en novembre 1951, dans es intentions où la démagogie et l'hoslité politique avaient une grande part, uis une campagne menée dans les copnnes de la grande presse (et contre lauelle le sens corporatif nous a fait alors rotester de tous nos moyens), l'Industrie inématographique s'est trouvée exposée ar la Place publique et quasiment mise n jugement. Laisser ouvrir ce débat ne paraissait as dangereux. Nous croyions avoir du ?mps devant nous. Mais les articles essentiels, fondements 'une Loi excellente dans son principe, irent alors confondus, aux yeux des Commissaires du Parlement, avec des étails d'application imprudemment aj ouïs et justement controversés. Le Ministère, les Professionnels, les Dé Sous presse WTRE NUMERO SPECIAL | qui paraîtra le 17 Janvier 1953 > putés qui s'étaient attachés à résoudre la « Crise », ont dû dès lors se perdre dans des justifications, des argumentations et des projets de texte successifs, au point que le Parlement, après quatorze mois d'études, n'a pas encore pu répondre à la question ! Le, ou les changements de gouvernement, le règlement des grandes affaires en cours, les élections municipales, les discussions entre Assemblées nous permettront-ils d'obtenir, même pour le mois de Mai, la réponse à des besoins urgents de notre petite Industrie, le vote de la Loi nouvelle ? Le Fonds fournit en argent frais de 10 à 15 % des investissements d'un film. Devant les réductions de taux et une liquidation si proche, où en seront, dans quatre mois les films qui, à pareille époque, s'achèvent dans les studios français? Nous allons payer durement notre imprudence. Nous la ressentons dès aujour d'hui P. A. HARLÉ f HOLLYWOOD VA COMMENCER LA RÉALISATION DE FILMS EN RELIEF Etant donné les espoirs fondés sur les films en trois dimensions pour lutter contre la télévision, la production de grands films en relief va commencer très prochainement à Hollywood. Cette décision fait suite aux représentations faites à Broadway avec le procédé, d’origine anglaise, Cinérama, dont le succès a été considérable. Le prix de revient pour l’équipement des salles s’élèverait de 300 à 500 livres. Warner et Columbia seraient les premières sociétés à entreprendre des productions de ce genre. Les droits de ce procédé sont la propriété de Stéréo Technique, société anglaise dépendant de Telecinema. 4 LE DÉVELOPPEMENT DE LA COULEUR AUX U. S. A. Selon les projets annoncés, la moitié de la production américaine de 1953 serait réalisée en couleurs, soit 75 films sur les 145 prévus par les Major’s. 8 des 10 films prévus par Universal, pour les quatre prochains mois, seraient en couleurs. Sur 17 films annoncés par la Columbia, pour les six prochains mois, 7 seraient tournés en couleurs. La Warner en prévoit 11 sur 16 avant juillet et la RKO 4 sur les 7 réalisés avant février 1953. Etant donné l’expansion mondiale des productions de films en couleurs, la Technicolor se propose d’augmenter considérablement l’importance de ses laboratoires. Les plans élaborés comprendraient l’agrandissement des installations en Amérique et en Angleterre et la construction de nouveaux laboratoires sur le continent. M. Herbert Kalmus a déclaré qu’il envisageait de créer un laboratoire en France. y y t iiiumiiïzumfYnTTmTTYTm Inès Orsini dans LA DAME DEi FATIMA. Ce film a été présenté au Clergé avec un immense succès. Nous le verrons prochainement. (Cliché : Consortium du Film.) LES FAITS DE LA SEMAINE La période des fêtes, comme chaque année, n’a pas apporté de faits particulièrement importants pour l’industrie cinématographique, d’autant que nous étions privés de gouvernement et que, par conséquent, il ne pouvait être question de la discussion au Parlement de la nouvelle Loi d’Aide. Au moment où nous écrivons ces Lignes, M. René Mayer n’a pas encore constitué son ministère et toutes les hypothèses sont possibles, non seulement quant à la personnalité qui sera titulaire du ministère de tutelle, mais encore quant au ministère luimême. On murmure en effet, dans les couloirs du Palais-Bourbon, que le cinéma ne serait plus rattaché au ministère de l’Industrie et du Commerce, mais dépendrait directement de la Présidence du Conseil. Quelle solution sera adoptée ? — Nous ne nous livrerons pas au petit jeu des pronostics. Une seule chose est certaine, il est urgent, très urgent même de concrétiser enfin les projets relatifs à l’Aide, qui ont fleuri depuis plus d’un an dans tous les azimuts. Quel que soit le ministère qui prendra en charge le cinéma, quelle que soit la personnalité qui en sera responsable, il faut agir vite. Laurent Ollivier. 4 Production en Suède de films en version anglaise En Suède aux studios Sandrew, Schamyl Bauman réalise, en coopération avec Michael Road, un film en version anglaise, intitulé, This thing ca II love , d’après des contes de Maupassant. Le film, interprété par des artistes américains, a pour vedettes William Langford, Ruth Brady et la vedette suédoise Signe Hasso. Si, les résultats sont satisfaisants, ce fi,lm pourrait être le premier d’une série de productions en version anglaise, destinées au marché mondial. Une autre production, d’intérêt international, débutera ici l’année prochaine, réalisée par Lorens Marmstedt, portant à l’écran la vie du musicien norvégien Edward Grieg. Ce film, tourné en langue anglaise, avec, peut-être, une version norvégienne, sera probablement en Gevacolor. Cette œuvre sera réalisée avec la coopération de la société norvégienne Synchro Film. M. Marmstedt est actuellement à Hollywood à la recherche d’un artiste pour incarner le personnage d’Edward Grieg.