La Cinématographie Française (1953)

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LA ciNÉMATOGRAPMÎE FRANÇAISE j|^ CRITIQUES DES FILMS l 10 Janvier 1953 i LES AMANTS DE L'ENFER (G.) (Force of Arms) Drame psychologique et d’action (100 min,.) (V.O.) a ELLE ET MOI (G.) Comédie gaie (101 min.) Origine : Française. Prod. : J. Roitfeld-Sirius, 1952 Réal. : Guy Lefranc. Auteurs : Jean Duché ; adapt. de J. Duché, M. Audiard et G. Lefranc ; dial, de M. Audiard et J. Duché. Chef-Opérateur : Louis Page. Musique : Paul Misraki. Décors : Robert Clavel. Dir. de Prod. : Vladimir Roitfeld. Montage : Monique Kirsanoff. Chef-Opérateur du Son : Jean Rieul. Interprètes : François Périer, Dany Robin, Jean Carmet. J. Gauthier, N. Rcquevert, P. Faivre, S. Courtal, M. Nastorg, S. Guémard. Premières représentations (Nice) : 6 novembre 1952 ; (Paris) : 31 décembre 1952. CARACTERE. — Une abondance de gags et conjonctures fantaisistes font de cette comédie une suite quasi ininterrompue de situations comiques ou burlesques. L’idée, fort drôle, est développée à un rythme accéléré, ne laissant aucun répit. Le succès de rire est certain, tant par la valeur de la réalisation que par l’interprétation dominée par François Périer et Dany Robin, ainsi que Noël Roquevert et Jean Carmet, dont les créations débordent d’humour, de fantaisie et de pittoresque. ; SCENARIO. — Jean Montaigu '(François Périer), célibataire enidurci, est, malgré sa résistance, épousé par Juliette Capulet (Dany |Robin). A la recherche d’un loge; ment, après une cabine dans une péniche, ils trouvent à se loger chez un original, M. Belhomme (Noël i Roquevert). Les fantaisies de Juliette rendent Belhomme fou. Interné, ils disposent de toute sa villa, !où Gaston (Jean Carmet) , ami de ji Jean, vit à leur crochet. Tout ceci il donne naissance à de nouvelles complications, qui mènent Jean au bord de la ruine. Juliette promet d’être «plus raisonnable, mais... ! REALISATION. — Dans un style de comédie, frisant le burlesque, évoluant en pleine fantaisie, se complaisant dans le pittoresque, Guy Lefranc donne cie la rapidité à sa réalisation. L’enchaînement des situations accumule gags sur gags avec une trop grande richesse. Nombreux déccrs, images bien éclairées, musique allègre, texte spirituel étayent cette amusante comédie. INTERPRETATION. — Dany Robin, mutine, fantaisiste, débordant de vie, bouleverse tout ce qui l’entoure ou l’approche avec toute la candeur et la naïveté de la jeunesse. François Périer, mari qui se croit encore célibataire, supporte avec sang-froid et un renoncement teinté de fantaisie, les nombreux et divers cataclysmes naissant sur les pas de son atomique épouse. Noël Roquevert en vieux garçon original, fait une création pleine de drôlerie. Jean Carmet, pique-assiette impénitent et susceptible, est intelligent et sobre. Jacqueline Gauthier a de la classe et des réparties vives, alliées à de l’élégance et du charme. — P.-A. B. LA REINE DE S AB A (G.) (La Regina de Saba) Aventure b.bl que (112 min.) (V.O.-D.) Origine : Italienne. Prod. : Mario Francisci-Oro Films, 1952. Réal, : Pietro Francisci. Auteurs : Scén. de P. Francisci, Dessaro, G. Graziozi; adapt. de P. Francisci, L. Novarese, Dessaro et G. Graziozi. Chef-Operateur : Mario Montuori. Musique : Lino Rota. Décors : Giuiio Bongini. Dir. de Prod. : Carlo Bessi. Interprètes : Gino Cervi, Leonora Ruffo, Gin-o Leurini, Marina Berti, Mario Ferrari, Isa Pola, Franco Silva, F. Mammi, F. Tamantini, N. Dover, U. Silvestri, D. Gray, A. Fiorelli. Présentation corporative (Paris) : 19 décembre 1952. CARACTERE. — Basé sur la légende biblique bien connue. L’intrigue amoureuse se déroule dans de très vastes détors avec une grande richesse de costumes et une figuration très nombreuse. Les combats spectacu.aires de ces temps primitifs sont un des éléments attractifs du film ainsi qu’une riche interprétation, comprenant la grande vedette Gino Cervi et un groupe de très jolies femmes ayant à leur tête Leonora Ruffo, qui incarne la reine Balkis. SCENARIO. — Afin de découvrir les intrigues qui se trament au royaume de Saba, le roi Salomon (G. Cervi), envoie son fils Roboam (G. Leurini), sous une fausse identité, se rendre compte de ce qui se prépare. A son arrivée, Roboam est séduit par la beauté de Balkis (L. Ruffo), fille du roi qui, de son côté, n’est pas insensible à ses charmes. Le roi meurt et Balkis, sacrée reine, doit faire vœu de chasteté devant le grand-prêtre. Roboam s’enfuit, sa véritable identité ayant été découverte, et Balkis, à la tête de ses troupes, assiège Jérusalem. Elle est faite prisonnière après sa défaite et, déliée de son serment, pourra épouser Roboam. REALISATION. — Très bon travail technique démontrant l’autorité du metteur en scène dans l’art de manier les grandes masses. Production soignée, dans laquelle rien n’a été épargné pour donner une impression de fastes et de grandeur. Une course de chevaux, l’attaque de Jérusalem et le bain de la princesse, sont les plus belles scènes du film. INTERPRETATION.— Leonora Ruffo fort belle, a une très j-olie prestance et atteint à la grandeur dans le rôle de Balkis. Gino Cervi joue avec une sobre dignité le personnage biblique du roi Salomon, à la proverbiale sagesse. G. Leurini, jeune, beau et dynamique, incarne avec adresse le rôle de Roboam. — G. T. RAID SECRET (G.) (Target Ucknown) Comédie dramatique (84 min.) (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : Audrey Schenck, 1951 Réal. : George Sherman. Auteur : Harold Medfcrd. Chef-Opérateur : Maury Gertsman. Musique : Joseph Gershenson. Décors : B. Herzbrun, H. Brown. Conseiller technique : Cpt. George J. Schweizer. Montage : Frank Gross, Chefs-Opérateurs du Son : L. I. Carey, R. Pritchard. Interprètes : Mark Stevens, Alex Nicol, Robert Douglas, D. Taylor, G. Young, J. Holden, S. Dalbert, M. Gatica, J. Best, R. Carlyle. Premières représentations (Nice) : 16 avril 1952 ; (Paris) : 2 janvier 1953. CARACTERE. — Suite d’aventures fort intéressantes se déroulant derrière les ligues ennemies, montrant comment les Services de renseignements « pompent » des informations du plus haut intérêt en comparant, recoupant, groupant les réponses des prisonniers. Ce côté de la guerre et des activités des S. R. est fort bien amené, culminant en une évasion palpitante où l’aide des Résistants français est mise en valeur. Bon film montrant la guerre sous un aspect peu connu du grand publie, qu’il intéressera. SCENARIO. — Abattus derrière les lignes allemandes, le Capitaine Jerome Stevens (Mark Stevens), le Lieutenant Webster (Don Taylor), le Sergent Al Mitchell (Alex Nicol), sont faits prisonniers. Les habiles questions du Colonel Von Broeck (Robert Douglas), les amènent, à leur insu, à dévoiler un raid sur un dépôt de carburant à Cambrai. Stevens, durant leur transport vers un camp en Allemagne, parvient, avec Webster à s’évader, tandis que Mitchell est tué. Grâce à l’appui des Résistants français, ils parviennent à indiquer où se trouve le nouveau dépôt de carburant qui sera entièrement détruit lors d’un raid important. REALISATION. — Usant d’une excellente documentation, George Sherman a bâti une suite d’aventures où la ruse se heurte à la perspicacité, où l’intelligence lutte contre la réticence. La partie spectaculaire est réalisée avec de grands moyens. La reconstitution d’une petite ville française est telle qui peuvent la concevoir des Américains. Une excellente chanson, en français, est à noter. INTERPRETATION. — La sobriété comme la simplicité forment les notes dominantes du jeu des acteurs qui, tous, vivent leurs rôles avec un parfait naturel et un réalisme du meilleur aloi. L’absence de vedettes connues est largement compensée par la qualité des protagonistes et par l’homogénéité de l’ensemble de l’interprétation. — P.-A. B. Origine : Américaine. Prod. : Anthony Veiller, 1951. Réal. : Michael Curtiz. Auteurs: Scén. de O. Jahnings, d’après l’oeuvre de R. TregaskiS ; dial de N. Stuart. Chef-Opérateur : Ted McCord. Musique : Max Steiner. Dir. artistique : Owen Marks. Conseillers techniques : Capt. J. J. Atieri et Serg. W. J. Crawford. Chef-Opérateur du Son : Stanley Jones. Interprètes : William Holden, Nancy Oison, Frank Lovejoy, G. Evans, D. Wesson, P. Picemi, K, Warren, R. Ford, R. Hagerthy, M. Siletti. Première représentation, (Paris) : 26 décembre 1952. CARACTERE. • — Intéressant film américain, mettant l’accent sur un drame sentimental né pendant la guerre entre un combattant et une W.A.C. Ce film, qui constitue un réquisitoire contre la Guerre, est iLnstré de belles séquences d’action dont beaucoup sont authentiques. V. O. seulement, SCENARIO. — Décembre 1943. Au repos à l’arrière du front, en Italie, le l ieutenant Peter son (W. Holden) , fait la connaissance d’Eleanor MacKay (N. Oison), lieutenant W.A.C. , dont le fiancé vient d’être tué. Eleanor, qui. refuse longtemps le flirt, finit par deviner la sincérité des sentiments de Peterson et accepte de l’épouser à sa prochaine permission. Cependant, Peterson se sent responsable de la mort de son commandant et d’un homme de son bataillon, bien que la situation était à ce moment désespérée; et bien qu’il soit inapte à la suite d’une blessure, Peterson décide de retourner au front après son mariage. Un jour, Peterson est porté disparu. Eleanor ne veut pas croire à la terrible nouvelle et part pour le front, bien qu’attendant un bébé. Après une marche harassante, elle arrivera à Rome où son mari lui avait donné rendez-vous avant sa disparition et c’est là, folle de joie, qu’elle le retrouvera blessé, parmi les prisonniers libérés. REALISTAION. — Traité sobrement dans un esprit anti-belliciste, ce film pose avec acuité le problème de la Guerre et dù bonheur conjugal. Chaque scène porte et celles relatant des faits de guerre ont été réalisées avec un parfait souci d’objectivité ; elles s'harmonisent parfaitement avec les documents authentiques qu’il est difficile de distinguer de l’ensemble. INTERPRETATION. — Sobre et juste. Malgré la présence de nombreux rôles secondaires qui font corps avec l’action, celle-ci se circonscrit autour des deux principaux personnages qu’interprètent avec une conviction sincère William Holden et Nancy Oison. Tous deux forment un couple attachant et émouvant. — P. R. 1RE MONDIALE AU THIERS DE NANCY L’AGONI 2 DES AIGLES DU 31 DÉCEMBRE AU 6 JANVIER malgré le froid <—10°) %mi 10.372 ENTRÉES 1.465.4 0 Fr. DISTRIBUTION FRANÇAISE DE FILMS , Il , rue de Vienne PARIS LAB. 70-23