La Cinématographie Française (1953)

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LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE ★ ★★★ ★★★★ * * * CARMINE GALLONE * * * * * * * * * * * * * * * * * * ★ qui vient de terminer FILMS RIZZOLI ROME SCÜ PARIS * * * * PUCCINI * en Technicolor * * pour les Productions RIZZOLI commencera incessamment une grande coproduction FRANCOITALIENNE NI AD AME DU BARRY * if if if if * if if if if if if if if if ★ ★★★★★★★ ★★★★★★★★ CRITIQUES DES FILMS $ — 10 Janvier 1953 ^ SCARAMOUCHE (G.) Film d’aventures historiques (110 min.) Technicolor (V.O.-D.) Origine : Américaine. Prod. : Carey Wilson, 1952. Réal. : George Sidney. Auteurs : Scén. de R. Millar et Froe schel. Chef-Opérateur : Charles Rosher. Musique : Victor Young. Décors : Ed. B. Willis, R. Pesserle. Montage : Peter Ballbusch. Interprètes : Stewart Granger, Janet Leigh, Eleanor Parker, M; Ferrer, R. Anderson. Présentation corporative (Paris) : 9 décembre 1952. CARACTERE. — Toutes les qualités des meilleurs films de cape et d'épée : intrigue ingénieuse fourmillant de rebondissements, action dynamique et spectaculaire, riches décors et costumes somptueux, figuration très nombreuse se trouvent réunis ici. Une mention spéciale est à accorder aux duels qui, par leur qualité, leurs trouvailles, leur importance, leur mouvement, arrivent à surclasser les meilleurs moments des Trois Mousquetaires (du même réalisateur). Cette excellente production est bien interprétée par Stewart Granger, agile Scaramouche, Eleanor Parker, Janet Leigh et aussi par l’extraordinaire Mel Ferrer, qui est vraiment la révélation du film. SCENARIO. — André (S. Granger), est le fidèle ami de Philippe qui, sous un nom d’emprunt, fait circuler des pamphlets révolutionnaires. Traqués, les jeunes gens fuient et tombent par hasard sur Noël de Maine (M. Ferrer), marquis et cousin de la reine. De Maine, duelliste sans rival, tue le malheureux Philippe. André, après avoir promis à de Maine de le venger, réussit à s’échapper. Porusuivi, il prend la personnalité d’un mime de province, Scaramouche, qui joue toujours sous un masque. Le succès grandissant du nouveau Scaramouche l’amène à Paris en compagnie de sa partenaire et amie, Leonore (Eleanor Parker). Puis il prend des leçons d’escrime du propre maître d’armes de de Maine. Il provoque son ennemi, mais sa science de l’escrime est encore trop jeune et ne doit la vie qu’à l’intervention de la fiancée de de Maine, Aline (J. Leigh), qu’il aime et dont il est aimé. Après de nouvelles leçons, André, enfin supérieur, bat son adversaire mais, à son corps défendant, lui fait grâce de la vie. Il apprend alors que, bâtard du duc de Maine, il est le frère de Noël : la vo:x du sang l’a empêché d’être involontairement fratricide. Abandonnant sa vengeance, il rejoint Aline et l’épouse. REALISATION. — Très riche en épisodes variés, en rebondissements imprévus, l’histoire est constamment attachante et se suit avec grand intérêt. Elle est émaillée de scènes importantes qui vont des chevauchéespoursuites du début à l’extraordinaire duel final. Remarquablement réglé et varié, il se déroule dans tous les aîtres d'un théâtre et utilise avec une débordante imagination tout ce que ce décor complexe permet pour fuir, feinter, ruser, sauter, esquiver à deux adversaires d’une similaire maîtrise et d'une souplesse égale. INTERPRETATION. — Stewart Granger a beaucoup d’allant, de décision et de faconde dans ce rôle de brillant aventurier. Il est entouré de jolies filles, dont l’altière Janet Leigh et la malicieuse Eleanor Parker. Tous sont fidèles à leur talent et à leur renommée. Le film nous propose aussi une découverte : Mel Ferrer. Cet acteur. qui fut avec intelligence et dignité le nègre-blanc de Frontières Invisibles et le toréador de Corrida de la Peur, est ici un duelliste étonnant de souplesse, d’élégance, d'adresse (Ferrer est non seulement un acteur-écrivain-metteur en scène, il CHANTONS SOUS LA PLUIE (G.) (Singrn’ in the Rain) Comédie musicale (98 min.) Technicolor (V.O.-D.) Origine : Américaine. Prod. : Arthur Freed, 1952. Réal. : Gene Kelly et Stanley Donen. Auteurs : Scén. de A. Green et B. Comden. Chef-Opérateur : Harold Rosson. Musique : Nacio Herd Brown.. Décors : Ed. B. Willis, Jacques Mapes. Montage : Adrienne Fazan. Interprètes : Gene Kelly, Jean Hagen, Debbie Reynolds, D. O’Connor, M. Mitchell, C. Charisse. Présentation corporative (Paris) : 23 décembre 1952. CARACTERE). — Cette luxueuse production en couleurs n'est pas seulement un film de music-hall riche et soigné, où danses et chansons, rythme et harmonie tiennent une place capitale. C’est aussi une amusante comédie qui se moque, avec d’ailleurs plus de bonne humeur que méchanceté, de l’époque fastueuse ■ et uu peu ridicule du cinéma muet. Il a été réalisé et interprété, comme ce fut le cas de Un Jour à New York, par le danseur réputé Gene Kelly. S’il nous présente une nouvelle et prometteuse vedette, la jolie Debbie Reynolds, il nous révèle aussi un remarquable comédiendanseur chanteur fantaisiste Donald O’Connor, qui fut l'interprète de la série des Francis. SCENARIO. — Hollywood 1925. Don (G. Kelly) et Lina (J. Hagen), forment le couple vedette le plus en vogue. Le premier film parlant vient de sortir et son triomphe représente la mort des films muets. Don et Lina doivent donc tourner leur premier film dialogué. Mais si Don s’adapte aisément au nouvel art, il n’en est pas de même de Lina lamentablement pourvue d’une voix de crécelle. Pour pallier cet inconvénient, Lina est doublée par une jeune chanteuse, Katie (D. Reynolds), qu’aime Don. Furieuse de la place que la jeune fille a prise auprès de son partenaire, Lina veut condamner, par contrat, Katie à n’ëtre éternellement que sa doublure. Grâce à Don et à ses amis, tout s’arrange. Katie sera même la vedette féminine du prochain film, parlant, que Don tournera. I REALISATION. — Le film bénéficie d’une technique très souple, comme le prouve le grand ballet qui en constitue le clou. Cette séquence est d’un style, d'une ampleur, d’une variété qui rappellent ceux du ballet fameux d'Un Américain à Paris; de plus, il déborde d’imagination et de drôlerie. 1 Tout le film d’ailleurs, qui utilise au mieux les excentricités de l'époque 1925-40, est pétillant de malice et d’humour. Couleur et photographie s'allient heureusement pour rendre tout le charme et l’éclat de toilettes et décors riches et chatoyants. INTERPRETATION. — Dynamique et plein d'entrain, Gene Kelly est toujours le danseur bondissant que l’on connaît. Il a donné sa chance à Donald O’Connor qui, jusqu'ici, ne pouvait être considéré que comme un agréable comédien. Il se révèle dans ce film comme un fantaisiste et un danseur de grande classe et il n’est pas exagéré d'évoquer à son sujet à la fois Danny Kaye et Fred Astaire. La jeune Debbie Reynolds est une comédiennechanteuse à l’avenir certain. Jean Hagen fait une amusante création qui fait penser au personnage créé par Judy Holliday. Cyd Charisse, excellente danseuse, possède un indéniable sex-appeal dans un rôle de vamp qui lui convient parfaitement. Millard Mitchell campe avec humour un producteur. — C. B. fut aussi danseur) ; sa science des armes est tellement certaine que la défaite de son personnage serait bien gênante si cette scène de duel avait été moins bien réglée. — C. B.