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^jjjt LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE
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Toute de blanc vêtue apparaît Simone Valère au bal de la cour de Violettes Impériales.
puissance de 12.000 ampères, et plus de 65 projecteurs de plus faible intensité pour éclairer la maquette représentant les galeries et le plafond. Le procédé employé était Gevacolor.
Cet opérateur, qui en est à son troisième film en couleurs, enregistre les images de Lucrèce Borgia, selon le nouveau procédé de Technicolor anglais. Pour la première fois, il dispose de lampes et de projecteurs
Ci-contre : Raymond Cordy se repose au cours des prises de vues des Belles de Nuit, dans un siège qu’a fait réaliser Rosine Delamare pour éviter de froisser les toilettes des artistes.
construits à cette occasion par la Compagnie Française des Lampes, alors que, jusqu’ici, les réalisations en Technicolor nécessitaient l’envoi d’Angleterre des projecteurs indispensables au fdm. Les nouvelles lampes françaises, parfaitement au point, permettent un éclairage égal, sinon inférieur, à celui nécessité pour les films en noir et blanc, ce qui est un progrès particulièrement intéressant pour le travail dans de très grands décors.
L’avis du chef-opérateur est capital pour le choix des coloris utilisés, ses essais permettent d’éviter les erreurs et son expérience, jointe à son coup d’œil, sont une garantie pour le metteur en scène.
jP’àtucLe du dêcozatvuz
Ainsi que nous l’avons déjà souligné, une grande souplesse d’esprit est nécessaire au déco
Les costumes du Carrosse d’Or ont été exécutés en Italie.
rateur pour s’adapter aux techniques du film en couleurs. Tous ces techniciens, qu’il s’agisse de Léon Barsacq pour Violettes Impériales ou La Dame aux
César Borgia vu par Escoffier dans ■ le film de ChristianJaque, Lucrèce « Borgia.
pour 1952 ne comprenant près j que exclusivement que des films d’époque, a nécessité de la parti des décorateurs de nombreuses j études de documents anciens.
Pour meubler ces ensembles,! de longues recherches chez les! antiquaires de Paris et de pro-j vince ont été entreprises, cha-j que meuble, chaque bibelot prenant, en couleurs, toute sa | valeur. Impossible maintenant de truquer, de photographier de banales copies, de remplacer tapisseries ou tableaux par des agrandissements photographi *— *. doit être vrai
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Camélias, de Jacques Krauss pour Un Caprice de Caroline oc de Robert Gys pour Lucrèct Borgia ont choisi généralemenl pour leurs décors des tonalités assez douces, dans le gris et le blanc et se sont appliqués à pla jjon cer les notes de couleurs plus vives, sous forme de draperies et d’ornements brodés, dans la partie supérieure des décors, afin qu’aucun heurt malencontreux ne se produise avec les costumes des interprètes.
Notre production en couleurs